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Lire pour bien écrire

Quand il s’agit d’améliorer son style d’écriture, rien ne vaut une pratique quotidienne.

Il faut écrire encore et encore, jour après jour. C’est ce qui permet de peaufiner son expression écrite.

Cela dit, la pratique n’est pas suffisante.

Un autre élément est au moins aussi important pour être à même de bien écrire : c’est la lecture.

Tous les écrivains sont de gros lecteurs.

Pendant une certaine période, j’ai été moi-même un lecteur vorace. Je lisais tout ce qui me passait entre les mains et semblait intéressant.

Ensuite, j’étais prolifique quand j’écrivais.

Comme mes lectures me donnaient beaucoup d’inspiration, je n’étais (presque) jamais en « panne ». J’écrivais beaucoup, facilement.

Puis est venue une période où j’ai cessé progressivement de lire.

D’abord parce que je me suis forcé à lire de la littérature que je n’appréciais pas particulièrement. Mes lectures sont devenues plus laborieuses et moins agréables. J’ai peu à peu perdu goût à la lecture, sans même m’en rendre compte.

Je suis passé de 2 à 4 livres par semaine, à moins d’un par mois !

Mais ça ne me semblait pas important. Après tout, en quoi cela pouvait perturber ma créativité ?

Au contraire, moins je passais de temps à lire, plus je pourrais en consacrer à écriture !

Du moins, c’est ce que je croyais.

Seulement, ce n’est pas vraiment comme cela que ça marche…

L’inspiration, l’écrivain la puise dans ses lectures. Dans les idées qu’il y trouve, dans les phrases qu’il y lit.

S’il cesse de lire, c’est la fin de l’inspiration – telle un ruisseau qui s’achèche faute de pluie.

Dès lors, vous avez beau avoir une belle plume, vous ne savez plus quoi écrire. Et avoir une belle plume ne sert à rien quand on n’a plus rien à écrire.

Du reste, puis-ce que l’expression écrite s’améliore par la pratique, lorsqu’on ne sait plus quoi écrire on cesse tout bonnement de progresser.

Je dirais même plus : on régresse !

C’est ce qui m’est arrivé.

J’ignore si j’ai véritablement régressé, mais durant la période où j’ai cessé de lire, j’ai commencé à éprouver des difficultés à écrire. Que ce soit à trouver des idées ou les mettre correctement en forme.  

Puis je me suis remis à lire.

Et peu à peu mon écriture est redevenue plus fluides. Les idées et les phrases se sont remises à fuser dans ma tête.

La morale, c’est que pour être un écrivain prolifique, il ne s’agit pas seulement de poser son cul sur un siège de bureau et pianoter sur un clavier.

En tout honnêteté, c’est déjà très difficile d’écrire plus de 4 ou 5 heures par jour. Après environ 3 à 4 heures de concentration intense, le cerveau fait un burn-out et il faut une longue pause avant de redémarrer une nouvelle session d’écriture.

Mais c’est encore plus épuisant quand on ne sait pas quoi écrire. Quand on se retrouve devant une page blanche ou qu’on passe des heures à effacer les deux tiers de ce que l’on vient d’écrire, parce que c’est purement et simplement de la merde !  

Le job d’écrivain ne consiste pas à seulement à écrire, mais aussi à nourrir son inspiration dans les écrits des autres, afin de gagner en productivité et aiguisé son sens du style.

Si vous voulez vous mettre sérieusement à l’écriture, vous devez non seulement prévoir au moins une session de quelques heures d’écriture tous les jours, mais aussi au moins une session de lecture. C’est très, très important.

On ne lit jamais assez…

Ne lisez pas n’importe quoi, évidemment.

  • Lisez utile. Tout ce qui peut vous apporter des infos, ou qui appartient au genre que vous écrivez, ou qui est proche de la manière dont vous aimeriez écrire.
  • N’oubliez pas de vous faire plaisir en lisant. Evitez les lectures que vous trouvez rébarbatives. 

Je ne dis pas que vous devriez éviter la littérature classique si n’en êtes pas friand (c’est important d’avoir certaine culture de la littérature classique). Mais si ça vous stimule peu il faut que cela ne représente qu’une infime partie de vos lectures.

C’est peu comme un compositeur de musique électronique…

Il peut connaître les œuvre classiques (Mozart, Beethoven, Brahms, etc., etc.), mais il prendra bien plus de plaisir et trouvera bien plus l’inspiration en écoutant la musique qu’il aime. Que ce soit Jean Michel Jarre ou d’autres.    

Conditions générales d’utilisation et de vente du site chrisberman.fr

I. CONDITIONS GÉNÉRALES D’UTILISATION

ARTICLE 1. INFORMATIONS LÉGALES

En vertu de l’article 6 de la Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, il est précisé dans cet article l’identité des différents intervenants dans le cadre de sa réalisation et de son suivi.

Le site chrisberman.fr est édité par Christopher Berman, dont le siège siège social est situé au 12 rue de la bergeonnerie, 37300 Joué-Lès-Tours, et immatriculée au 82063703100023.

Téléphone : 07.82.22.29.22

Adresse e-mail : christopher.karl.berman@gmail.com.

Le directeur de publication du site est : Monsieur Christopher Berman.

Le site chrisberman.fr est hébergé par OVH, dont le siège est situé au 2 Rue Kellermann, 59100 Roubaix

Numéro de téléphone : 09.72.10.10.07

ARTICLE 2. PRÉSENTATION DU SITE

Le site chrisberman.fr a pour objet la vente de prestation service relative à la rédaction d’articles et de produits d’information, ainsi que la vente et l’affiliation de produits d’information.

ARTICLE 3. CONTACT

Pour toute question ou demande d’information concernant le site, ou tout signalement de contenu ou d’activités illicites, l’utilisateur peut contacter l’éditeur à l’adresse e-mail suivante: christopher.karl.berman@gmail.com ou adresser un courrier recommandé avec accusé de réception à : Christopher Berman – 12 rue de la Bergeonnerie, 37300 Joué-Lès-Tours

ARTICLE 4. ACCEPTATION DES CONDITIONS D’UTILISATION

L’accès et l’utilisation du site sont soumis à l’acceptation et au respect des présentes Conditions Générales d’Utilisation.

L’éditeur se réserve le droit de modifier, à tout moment et sans préavis, le site et des services ainsi que les présentes CGU, notamment pour s’adapter aux évolutions du site par la mise à disposition de nouvelles fonctionnalités ou la suppression ou la modification de fonctionnalités existantes.

Il est donc conseillé à l’utilisateur de se référer avant toute navigation à la dernière version des CGU, accessible à tout moment sur le site. En cas de désaccord avec les CGU, aucun usage du site ne saurait être effectué par l’utilisateur.

ARTICLE 5. ACCÈS ET NAVIGATION

L’éditeur met en œuvre les solutions techniques à sa disposition pour permettre l’accès au site 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il pourra néanmoins à tout moment suspendre, limiter ou interrompre l’accès au site ou à certaines pages de celui-ci afin de procéder à des mises à jours, des modifications de son contenu ou tout autre action jugée nécessaire au bon fonctionnement du site.

La connexion et la navigation sur le site chrisberman.fr valent acceptation sans réserve des présentes Conditions Générales d’Utilisation, quelques soient les moyens techniques d’accès et les terminaux utilisés.
Les présentes CGU s’appliquent, en tant que de besoin, à toute déclinaison ou extension du site sur les réseaux sociaux et/ou communautaires existants ou à venir.

ARTICLE 6. GESTION DU SITE

Pour la bonne gestion du site, l’éditeur pourra à tout moment :

  • Suspendre, interrompre ou limiter l’accès à tout ou partie du site, réserver l’accès au site, ou à certaines parties du site, à une catégorie déterminée d’internaute ;
  • Supprimer toute information pouvant en perturber le fonctionnement ou entrant en contravention avec les lois nationales ou internationales, ou avec les règles de la Nétiquette ;
  • Suspendre le site afin de procéder à des mises à jour.

ARTICLE 7. RESPONSABILITÉS

L’éditeur n’est responsable que du contenu qu’il a lui-même édité.

L’éditeur n’est pas responsable :

  • En cas de problématiques ou défaillances techniques, informatiques ou de compatibilité du site avec un matériel ou logiciel quel qu’il soit ;
  • Des dommages directs ou indirects, matériels ou immatériels, prévisibles ou imprévisibles résultant de l’utilisation ou des difficultés d’utilisation du site ou de ses services ;
  • Des caractéristiques intrinsèques de l’Internet, notamment celles relatives au manque de fiabilité et au défaut de sécurisation des informations y circulant ;
  • Des contenus ou activités illicites utilisant son site et ce, sans qu’il en ait pris dûment connaissance au sens de la Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique et la Loi n°2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l’égard de traitement de données à caractère personnel.

Par ailleurs, le site ne saurait garantir l’exactitude, la complétude, et l’actualité des informations qui y sont diffusées.
L’utilisateur est responsable :

  • De la protection de son matériel et de ses données ;
  • De l’utilisation qu’il fait du site ou de ses services ;
  • S’il ne respecte ni la lettre, ni l’esprit des présentes CGU.

ARTICLE 8. LIENS HYPERTEXTES

Le site peut contenir des liens hypertextes pointant vers d’autres sites internet sur lesquels chrisberman.fr n’exerce pas de contrôle. Malgré les vérifications préalables et régulières réalisés par l’éditeur, celui-ci décline tout responsabilité quant aux contenus qu’il est possible de trouver sur ces sites.

L’éditeur autorise la mise en place de liens hypertextes vers toute page ou document de son site sous réserve que la mise en place de ces liens ne soit pas réalisée à des fins commerciales ou publicitaires.

En outre, l’information préalable de l’éditeur du site est nécessaire avant toute mise en place de lien hypertexte.

Sont exclus de cette autorisation les sites diffusant des informations à caractère illicite, violent, pornographique, xénophobe ou pouvant porter atteinte à la sensibilité du plus grand nombre.

Enfin, chrisberman.fr se réserve le droit de faire supprimer à tout moment un lien hypertexte pointant vers son site, si le site l’estime non conforme à sa politique éditoriale.

ARTICLE 9 : CONFIDENTIALITÉ

En plus des présentes Conditions Générales, le site dispose d’une politique de confidentialité qui décrit la manière dont les données à caractère personnel sont traitées lorsque l’utilisateur se rend sur le site, ainsi que la manière dont les cookies sont utilisés.

En naviguant sur le site, l’utilisateur déclare avoir également pris connaissance de la politique de confidentialité susmentionnée.

ARTICLE 10. PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

La structuration du site mais aussi les textes, graphiques, images, photographies, sons, vidéos et applications informatiques qui le composent sont la propriété de l’éditeur et sont protégés comme tels par les lois en vigueur au titre de la propriété intellectuelle.

Toute représentation, reproduction, adaptation ou exploitation partielle ou totale des contenus, marques déposées et services proposés par le site, par quelque procédé que ce soit, sans l’autorisation préalable, expresse et écrite de l’éditeur, est strictement interdite et serait susceptible de constituer une contrefaçon au sens des articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. Et ce, à l’exception des éléments expressément désignés comme libres de droits sur le site.

L’accès au site ne vaut pas reconnaissance d’un droit et, de manière générale, ne confère aucun droit de propriété intellectuelle relatif à un élément du site, lesquels restent la propriété exclusive de l’éditeur.

Il est interdit à l’utilisateur d’introduire des données sur le site qui modifieraient ou qui seraient susceptibles d’en modifier le contenu ou l’apparence.

ARTICLE 11. LOI APPLICABLE ET JURIDICTION COMPÉTENTE

Les présentes Conditions Générales d’Utilisation sont régies par la loi française. En cas de différend et à défaut d’accord amiable, le litige sera porté devant les tribunaux français conformément aux règles de compétence en vigueur.

Le site chrisberman.fr vous souhaite une excellente navigation !

II. CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE

PREAMBULE

Le site est édité par le vendeur, Christopher Berman, dont le siège social est situé au 12 rue de la bergeonnerie, 37300 Joué-Lès-Tours, Siret n°82063703100023 .

Le vendeur n’est pas assujetti à la TVA en vertu de l’article article 293 B du CGI.

Les dispositions suivantes ont pour objet de définir les conditions générales de vente sur le site chrisberman.fr

Les présentes conditions générales de vente (ci-après « CGV ») définissent les droits et obligations contractuels du vendeur et de son client dans le cadre d’une vente à distance et par voie électronique de biens et produits.

Les CGV régissent exclusivement la relation entre le vendeur et le client.

Les CGV expriment l’intégralité des obligations des parties. Le client est réputé les accepter sans réserve, faute de quoi sa commande ne sera pas validée.

En cas de doute sur l’une des conditions de vente, les usages en vigueur dans le secteur de la vente à distance par des sociétés dont le siège social est en France et le Code de la consommation s’appliquent.

Le vendeur se réserve le droit de modifier ponctuellement les CGV. Les modifications seront applicables dès leur mise en ligne.

ARTICLE 1. CATALOGUE OU BOUTIQUE EN LIGNE

Par l’intermédiaire du site, le vendeur fournit au client un catalogue ou une boutique en ligne présentant avec exactitude les produits vendus, sans que les photographies aient une valeur contractuelle.

Les produits sont décrits et présentés avec la plus grande exactitude possible. Toutefois, en cas d’erreurs ou omissions dans la présentation, la responsabilité du vendeur ne pourra être engagée de ce fait.

Les produits sont proposés dans la limite des stocks disponibles.

Les prix et les taxes afférentes à la vente des produits sont précisés dans le catalogue ou la boutique en ligne.

ARTICLE 2. PRIX

Le vendeur se réserve le droit de modifier ses prix à tout moment en les publiant en ligne.

Seuls s’appliqueront les tarifs en vigueur indiqués au moment de la commande, sous réserve de disponibilité des produits à cette date.

Les prix sont indiqués en euros (hors taxes et toutes taxes comprises).

Les prix tiennent compte des taxes applicables au jour de la commande et tout changement du taux de ces taxes sera automatiquement répercuté sur le prix des produits du catalogue ou de la boutique en ligne. Si une ou plusieurs taxes ou contributions, notamment environnementales, venaient à être créées ou modifiées, en hausse comme en baisse, ce changement pourra être répercuté sur le prix de vente des produits.

Le montant total de la commande (toutes taxes comprises) est indiqué avant validation finale du bon de commande.

Le paiement de la totalité du prix doit être réalisé lors de la commande.

ARTICLE 3. COMMANDE EN LIGNE

Le client a la possibilité de remplir un bon de commande en ligne, au moyen d’un formulaire électronique. En remplissant le formulaire électronique, le client accepte le prix et la description des produits.

Le client devra accepter en cliquant à l’endroit indiqué, les présentes conditions générales de vente, pour que sa commande soit validée.

Le client devra donner une adresse de courrier électronique valide et reconnaît par les présentes conditions générales de vente que tout échange avec le vendeur pourra intervenir au moyen de cette adresse.

Le client devra aussi choisir le mode de livraison et valider le mode de paiement.

Le vendeur se réserve le droit de bloquer la commande du client en cas de défaut de paiement, d’adresse erronée ou de tout autre problème sur le compte du client et ce, jusqu’à résolution du problème.

ARTICLE 4. CONFIRMATION ET PAIEMENT DE LA COMMANDE

Il s’agit d’une commande avec obligation de paiement, ce qui signifie que la passation de la commande implique un règlement du client.

1. PAIEMENT

Le client effectue le paiement au moment de la validation finale de la commande en spécifiant son numéro de carte bancaire.

Le client garantit au vendeur qu’il dispose des autorisations nécessaires pour utiliser ce mode de paiement et reconnait que les informations données à cet effet valent preuve de son consentement à la vente comme à l’exigibilité des sommes dues au titre de la commande.

En cas de contestation ou d’utilisation frauduleuse de la carte bancaire sans utilisation physique de la carte bancaire (utilisation du numéro de la carte bancaire), toute personne peut contester dans les 70 jours à partir de la date de l’opération en transmettant une réclamation selon les modalités suivantes, afin que le vendeur prenne à sa charge les coûts de la vente et restitue la somme contestée :

  • par courrier recommandé avec accusé de réception adressé à Monsieur Christopher Berman, au 12 rue de la bergeonnerie, 37300 Joué-Lès-Tours ;
  • par mail adressé au service client à l’adresse électronique suivante : christopher.karl.berman@gmail.com
    Toute contestation non effectuée dans les règles définies ci-dessus et dans les délais impartis ne pourra être prise en compte et dégagera le vendeur de toute responsabilité.

Le vendeur a mis en place une procédure de vérification des commandes et des moyens de paiement destinée à le garantir raisonnablement contre toute utilisation frauduleuse d’un moyen de paiement, y compris en demandant au client des données d’identification.

En cas de refus d’autorisation de paiement par carte bancaire de la part des organismes accrédités ou en cas de non-paiement, le vendeur se réserve le droit de suspendre ou d’annuler la commande et sa livraison.

Le vendeur se réserve également le droit de refuser une commande émanant d’un acheteur qui n’aurait pas réglé totalement ou partiellement une commande précédente ou avec lequel un litige de paiement serait en cours.

2. CONFIRMATION

Dès réception de la validation de l’achat et du paiement par le client, le vendeur transmet à ce dernier, sur l’adresse électronique qu’il a précisée, confirmation de la réception du bon de commande et un exemplaire du contrat à imprimer.

Le paiement de la totalité du prix doit être réalisé lors de la commande.

Le vendeur est tenu d’adresser une facture au client lors de la livraison.

Pour toute question relative à la commande, le client pourra contacter le service client aux coordonnées suivantes :
christopher.karl.berman@gmail.com

ARTICLE 5. SIGNATURE ÉLECTRONIQUE

Conformément aux dispositions de la Loi n° 2000-230 du 13 mars 2000, la fourniture en ligne du numéro de carte bancaire de l’acheteur et la validation finale de la commande valent preuve de l’accord du client, de l’exigibilité des sommes dues au titre du bon de commande, signature et acceptation expresse de toutes les opérations effectuées.

ARTICLE 6. PREUVE DE LA TRANSACTION

Les communications, commandes et paiements intervenus entre le client et le vendeur pourront être prouvés grâce aux registres informatisés, conservés dans les systèmes informatiques du vendeur dans des conditions raisonnables de sécurité. Les bons de commandes et factures sont archivés sur un support fiable et durable considéré, notamment, comme un moyen de preuve.

ARTICLE 7. MODE DE PAIEMENT

L’ensemble des modes de paiement mis à la disposition du client sont listés sur le site du vendeur. Le client garantit au vendeur qu’il dispose des autorisations éventuellement nécessaires pour utiliser le mode de paiement choisi par lui, lors de la passation de commande.

ARTICLE 8. DROIT DE RÉTRACTATION

Conformément aux dispositions de l’article L. 121-21-8 du Code de la consommation, l’utilisateur ne pourra faire valoir son droit de rétractation une fois le produit mis à sa disposition, et les fichiers informatiques téléchargés, à partir du moment où celui-ci a donné son accord préalable exprès à l’exécution.

ARTICLE 9. FORCE MAJEURE

Les parties seront exonérées de leurs obligations, dans le cas où une circonstance constitutive d’un cas de force majeure tel que défini par l’article 1218 du code civil, empêcherait leur exécution. Les obligations des parties seront suspendues.

La partie qui invoque une telle circonstance, devra en avertir l’autre partie immédiatement, à sa survenance et à sa disparition.

Sont considérés comme des cas de force majeure tous faits ou circonstances irrésistibles et imprévisibles, inévitables et qui ne pourront être empêchés par ces dernières, malgré tous les efforts raisonnablement possibles, définis comme tel par la jurisprudence française et notamment, le blocage des moyens de transports ou d’approvisionnements, tremblements de terre, incendies, tempêtes, inondations, foudre, et l’arrêt des réseaux de télécommunication.

Si le cas de force majeur a une durée supérieure à trois mois, les présentes conditions générales pourront être résiliées par la partie lésée.

ARTICLE 10. NULLITÉ PARTIELLE

Si une ou plusieurs stipulations des présentes conditions générales de vente venait à être déclarée nulle par application de la loi, d’un règlement ou d’une décision définitive d’une juridiction française, les autres stipulations garderont toute leur force et leur portée.

ARTICLE 11. LOI APPLICABLE ET JURIDICTION COMPÉTENTE

Le vendeur est installé en France d’une manière stable et durable pour exercer effectivement son activité, quel que soit, s’agissant d’une personne morale, le lieu d’implantation de son siège social.

Aussi, les présentes CGV sont soumises à l’application du droit français, à l’exclusion des dispositions de la Convention de Vienne.

En cas de litige ou de réclamation, le client s’adressera en priorité au vendeur pour obtenir une solution amiable.

A défaut d’accord amiable, le client, s’il contracte en tant que consommateur, pourra engager une procédure devant la juridiction de son choix et s’il contracte en tant que professionnel, pourra engager une procédure devant le tribunal du lieu du siège social du vendeur.

Politique de confidentialité

ARTICLE 1 : PRÉAMBULE

Cette politique de confidentialité s’applique au site : chrisberman.fr.

La présente politique de confidentialité a pour but d’exposer aux utilisateurs du site :

  • La manière dont sont collectées et traitées leurs données à caractère personnel. Doivent être considérées comme données personnelles toutes les données étant susceptibles d’identifier un utilisateur. Il s’agit notamment du prénom et du nom, de l’âge, de l’adresse postale, l’adresse mail, la localisation de l’utilisateur ou encore son adresse IP ;
  • Quels sont les droits des utilisateurs concernant ces données ;
  • Qui est responsable du traitement des données à caractère personnel collectées et traitées ;
  • A qui ces données sont transmises ;
  • Éventuellement, la politique du site en matière de fichiers « cookies ».

Cette politique de confidentialité complète les mentions légales et les Conditions Générales d’Utilisation que les utilisateurs peuvent consulter à l’adresse ci-après : https://chrisberman.fr

ARTICLE 2 : PRINCIPES GÉNÉRAUX EN MATIÈRE DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT DE DONNÉES

Conformément aux dispositions de l’article 5 du Règlement européen 2016/679, la collecte et le traitement des données des utilisateurs du site respectent les principes suivants :

  • Licéité, loyauté et transparence : les données ne peuvent être collectées et traitées qu’avec le consentement de l’utilisateur propriétaire des données. A chaque fois que des données à caractère personnel seront collectées, il sera indiqué à l’utilisateur que ses données sont collectées, et pour quelles raisonsses données sont collectées ;
  • Finalités limitées : la collecte et le traitement des données sont exécutés pour répondre à un ou plusieurs objectifs déterminés dans les présentes conditions générales d’utilisation ;
  • Minimisation de la collecte et du traitement des données : seules les données nécessaires à la bonne exécution des objectifs poursuivis par le site sont collectées ;
  • Conservation des données réduites dans le temps : les données sont conservées pour une durée limitée, dont l’utilisateur est informé. Lorsque cette information ne peut pas être communiquée, l’utilisateur est informé des critères utilisés pour déterminer la durée de conservation ;
  • Intégrité et confidentialité des données collectées et traitées : le responsable du traitement des données s’engage à garantir l’intégrité et la confidentialité des données collectées.

Afin d’être licites, et ce conformément aux exigences de l’article 6 du règlement européen 2016/679, la collecte et le traitement des données à caractère personnel ne pourront intervenir que s’ils respectent au moins l’une des conditions ci-après énumérées :

  • L’utilisateur a expressément consenti au traitement ;
  • Le traitement est nécessaire à la bonne exécution d’un contrat ;
  • Le traitement répond à une obligation légale ;
  • Le traitement s’explique par une nécessité liée à la sauvegarde des intérêts vitaux de la personne concernée ou d’une autre personne physique ;
  • Le traitement peut s’expliquer par une nécessité liée à l’exécution d’une mission d’intérêt public ou qui relève de l’exercice de l’autorité publique ;
  • Le traitement et la collecte des données à caractère personnel sont nécessaires aux fins des intérêts légitimes et privés poursuivis par le responsable du traitement ou par un tiers.

ARTICLE 3 : DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL COLLECTÉES ET TRAITÉES DANS LE CADRE DE LA NAVIGATION SUR LE SITE

A. DONNÉES COLLECTÉES ET TRAITÉES ET MODE DE COLLECTE

Les données à caractère personnel collectées sur le site Chris berman sont les suivantes :
Adresse email, adresse IP.

Ces données sont collectées lorsque l’utilisateur effectue l’une des opérations suivantes sur le site : lorsque l’utilisateur poste un commentaire, renseigne son email.

Le responsable du traitement conservera dans ses systèmes informatiques du site et dans des conditions raisonnables de sécurité l’ensemble des données collectées pour une durée indéterminée.

La collecte et le traitement des données répondent aux finalités suivantes : les données sont collectées afin de pouvoir envoyer des emails (offre, publicité, alerte de publication).

B. TRANSMISSION DES DONNÉES A DES TIERS

Les données à caractère personnel collectées par le site ne sont transmises à aucun tiers, et ne sont traitées que par l’éditeur du site.

C. HÉBERGEMENT DES DONNÉES

Le site Chris berman est hébergé par : OVH, dont le siège est situé à l’adresse ci-après :

2 Rue Kellermann, 59100 Roubaix

L’hébergeur peut être contacté au numéro de téléphone suivant : 09 72 10 10 07

Les données collectées et traitées par le site sont exclusivement hébergées et traitées en France.

ARTICLE 4 : RESPONSABLE DU TRAITEMENT DES DONNÉES

A. LE RESPONSABLE DU TRAITEMENT DES DONNÉES

Le responsable du traitement des données à caractère personnel est Christopher Berman.

Il peut être contacté par email : christopher.karl.berman@gmail.com

Le responsable du traitement des données est chargé de déterminer les finalités et les moyens mis au service du traitement des données à caractère personnel.

B. OBLIGATIONS DU RESPONSABLE DU TRAITEMENT DES DONNÉES

Le responsable du traitement s’engage à protéger les données à caractère personnel collectées, à ne pas les transmettre à des tiers sans que l’utilisateur n’en ait été informé et à respecter les finalités pour lesquelles ces données ont été collectées.

Le site dispose d’un certificat SSL afin de garantir que les informations et le transfert des données transitant par le site sont sécurisés.

Un certificat SSL (« Secure Socket Layer » Certificate) a pour but de sécuriser les données échangées entre l’utilisateur et le site.

De plus, le responsable du traitement des données s’engage à notifier l’utilisateur en cas de rectification ou de suppression des données, à moins que cela n’entraîne pour lui des formalités, coûts et démarches disproportionnés.

Dans le cas où l’intégrité, la confidentialité ou la sécurité des données à caractère personnel de l’utilisateur est compromise, le responsable du traitement s’engage à informer l’utilisateur par tout moyen.

ARTICLE 5 : DROITS DE L’UTILISATEUR

Conformément à la réglementation concernant le traitement des données à caractère personnel, l’utilisateur possède les droits ci-après énumérés.

Afin que le responsable du traitement des données fasse droit à sa demande, l’utilisateur est tenu de lui communiquer : ses prénom et nom ainsi que son adresse e-mail.

Le responsable du traitement des données est tenu de répondre à l’utilisateur dans un délai de 30 (trente) jours maximum.

A. PRÉSENTATION DES DROITS DE L’UTILISATEUR EN MATIÈRE DE COLLECTE ET TRAITEMENT DE DONNÉES

a. Droit d’accès, de rectification et droit à l’effacement

L’utilisateur peut prendre connaissance, mettre à jour, modifier ou demander la suppression des données le concernant, en en faisant la requête au propriétaire du site internet.

b. Droit à la portabilité des données

L’utilisateur a le droit de demander la portabilité de ses données personnelles, détenues par le site, vers un autre site, en se conformant à la procédure ci-après : demande au propriétaire du site internet par email.

c. Droit à la limitation et à l’opposition du traitement des données

L’utilisateur a le droit de demander la limitation ou de s’opposer au traitement de ses données par le site, sans que le site ne puisse refuser, sauf à démontrer l’existence de motifs légitimes et impérieux, pouvant prévaloir sur les intérêts et les droits et libertés de l’utilisateur.

Afin de demander la limitation du traitement de ses données ou de formuler une opposition au traitement de ses données, l’utilisateur doit suivre la procédure suivante : contacter le propriétaire du site internet par email.

d. Droit de ne pas faire l’objet d’une décision fondée exclusivement sur un procédé automatisé

Conformément aux dispositions du règlement 2016/679, l’utilisateur a le droit de ne pas faire l’objet d’une décision fondée exclusivement sur un procédé automatisé si la décision produit des effets juridiques le concernant, ou l’affecte de manière significative de façon similaire.

e. Droit de déterminer le sort des données après la mort

Il est rappelé à l’utilisateur qu’il peut organiser quel doit être le devenir de ses données collectées et traitées s’il décède, conformément à la loi n°2016-1321 du 7 octobre 2016.

f. Droit de saisir l’autorité de contrôle compétente

Dans le cas où le responsable du traitement des données décide de ne pas répondre à la demande de l’utilisateur, et que l’utilisateur souhaite contester cette décision, ou, s’il pense qu’il est porté atteinte à l’un des droits énumérés ci-dessus, il est en droit de saisir la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, https://www.cnil.fr) ou tout juge compétent.

B. DONNÉES PERSONNELLES DES PERSONNES MINEURES

Conformément aux dispositions de l’article 8 du règlement européen 2016/679 et à la loi Informatique et Libertés, seuls les mineurs âgés de 15 ans ou plus peuvent consentir au traitement de leurs données personnelles.

Si l’utilisateur est un mineur de moins de 15 ans, l’accord d’un représentant légal sera requis afin que des données à caractère personnel puissent être collectées et traitées.

L’éditeur du site se réserve le droit de vérifier par tout moyen que l’utilisateur est âgé de plus de 15 ans, ou qu’il aura obtenu l’accord d’un représentant légal avant de naviguer sur le site.

ARTICLE 6 : CONDITIONS DE MODIFICATION DE LA POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ

La présente politique de confidentialité peut être consultée à tout moment à l’adresse ci-après indiquée :
https://chrisberman.fr/politique-de-confidentialite

L’éditeur du site se réserve le droit de la modifier afin de garantir sa conformité avec le droit en vigueur.

Par conséquent, l’utilisateur est invité à venir consulter régulièrement cette politique de confidentialité afin de se tenir informé des derniers changements qui lui seront apportés.

Il est porté à la connaissance de l’utilisateur que la dernière mise à jour de la présente politique de confidentialité est intervenue le : 25/04/2020.

ARTICLE 7 : ACCEPTATION PAR L’UTILISATEUR DE LA POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ

En naviguant sur le site, l’utilisateur atteste avoir lu et compris la présente politique de confidentialité et en accepte les conditions, en ce qui concerne plus particulièrement la collecte et le traitement de ses données à caractère personnel.

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3 choses que vous devez faire TOUS LES JOURS pour progresser à l’écrit

Peu importe d’où nous partons. Seul là où nous allons, la direction que nous empruntons en ce moment même, compte. Dans la vie, rien n’est jamais vraiment figé. Notre personnalité et état d’esprit, nos connaissances et compétences, etc., tout évolue continuellement.

Oui, tout est difficile avant de devenir facile ; et s’améliorer, quel que soit le domaine, demande de l’investissement et de la patience. Mais, c’est la bonne nouvelle, tout finit par réussir à ceux prêts à en payer le prix.

Si vous souhaitez progresser à l’écrit, il ne tient qu’à vous de TRAVAILLER jour après jour pour avancer dans cette voie. Cela commence — à mon humble avis — par intégrer dans son quotidien les 3 choses qui seront énumérées subséquemment.

J’ignore qui vous êtes, votre niveau et vos intentions. Cela dit, je peux vous garantir qu’en appliquant ces conseils vous allez faire beaucoup, beaucoup de progrès au fil des semaines et des mois à venir.

Assez de suspens : voici les 3 choses à faire tous les jours pour progresser à l’écrit.

#1 – Lire.

progresser à l'écrit
Lire chaque jour permet de progresser à l’écrit

Si progresser à l’écrit vous tient à cœur, vous devriez considérer la lecture comme un véritable exercice, non pas comme un simple loisir.

Il n’y a pas de secret, pour bien écrire vous devez faire partie des (rares) personnes qui lisent une pléthore de livres ou d’articles chaque mois.

Lire est une compétence. En pratiquant chaque jour, vous lisez mieux et plus facilement. Vous vous immergez vite dans votre lecture, allez plus vite, êtes plus rapide, plus sensible au style de l’auteur, retenez les informations.

Lorsque vous ne lisez qu’épisodiquement, en revanche, vous peinez davantage à avancer et tirer profit de vos lectures. Et, quand vous ne lisez presque jamais, vous êtes incapable de rester concentré sur plus de trois paragraphes !

Comme pour un athlète, c’est par un entraînement varié au quotidien que l’écrivain progresse dans sa discipline.

En outre, la lecture fait entrer les nouvelles connaissances, idées et réflexions dans son esprit — dont on peut se servir et qui nourrissent son inspiration.

L’inspiration est comme le tonneau des Danaïdes : il faut s’emplir sans cesse d’idées et d’informations pour qu’elle reste débordante. Sinon, c’est la sècheresse. La panne d’inspiration !

En remplissant notre matière grise chaque jour, notre inspiration reste bonne.

En somme, il faut lire quotidiennement ; plusieurs heures, si possible.

#2 – Écrire, écrire, et encore écrire. 

 

Le seul endroit où le succès précède le travail, c’est le dictionnaire.Vidal Sassoon

Qui devient bon dans une discipline sans jamais la pratiquer ? Personne. Pour progresser à l’écrit, il faut écrire. Point.

Bien sûr, ce n’est pas miraculeux. Je doute qu’on puisse exceller seulement en écrivant, même en y passant un nombre incommensurable d’heures. Sans lire, sans une culture littéraire et un vocabulaire assez riche, sans recueillir les conseils d’autres écrivains, on reste (trop) limité.

Cependant, personne n’apprend par magie. Écrire tous les jours n’est certes pas l’unique prérequis, mais c’est un pilier essentiel pour progresser à l’écrit.

Deux à trois heures par jour me semble être le strict minimum. J’y inclus l’édition : relire plusieurs fois ses textes pour les améliorer et les corriger. C’est en général le plus gros du travail d’écriture.

#3 – Élargir ses connaissances 

Il faut cultiver notre jardin.Voltaire

On n’en finit jamais d’apprendre !

Parfois, c’est une figure de style ou une règle de grammaire qu’on ignorait. D’autres fois, c’est un mot de vocabulaire ou un conseil utile.

Chercher à étendre ses connaissances pour devenir meilleur est important.

À titre personnel, dès que je découvre un nouveau mot, je le note immédiatement, avec sa définition, sur une fiche que je placarde sur mon mur. Ensuite je le relis une à deux fois par jour jusqu’à être capable de le réutiliser spontanément — à l’oral comme à l’écrit. Ainsi, chaque jour je révise une bonne trentaine de mots pour les retenir.

Je fais pareille avec la grammaire. Quand je prends connaissance d’une règle, je la recopie et l’affiche au mur pour la relire tous les jours.

Astuce : Depuis quelque temps j’utilise Antidote 9. C’est un correcteur d’orthographe à la fois performant — il repère la plupart de mes coquilles — et pédagogue. Quand une faute a été commise, il donne des détails sur la règle de grammaire qui n’a pas été respectée.

À force de passer mes textes au détecteur d’orthographe, je retiens une règle de temps à autre. Cela me permet d’apprendre de mes erreurs — dont je n’aurais pas eu conscience sans cet outil.

Saviez-vous par exemple qu’on utilise toujours l’indicatif après « le fait que… » (jamais le subjonctif) ? Donc, écrire « Le fait qu’il soit à l’heure » est grammaticalement inexact ! Cela fait partie des quelques règles peu connues que mon correcteur m’a enseignées.

Outre cela, il est important de consulter régulièrement des livres, articles ou vidéos touchant de près ou de loin à l’écriture.

Évidemment, vous devriez lire des ouvrages dédiés au sujet (notamment, « Écriture : Mémoire d’un métier » de Stephen King). Mais ne vous cantonnez pas à cela. On peut trouver des astuces sur la productivité, l’organisation, la concentration, la motivation, le SEO (pour mettre en avant ses textes sur les moteurs de recherche), etc., etc.

Qui sait : parfois un conseil découvert par hasard peut changer bien des choses !

Et par le cumul de bonnes recommandations — aussi basiques puissent-elles être — on peut incroyablement progresser ; améliorer à la fois sa prose, sa créativité, sa rapidité de rédaction, mais également le revenu qu’on perçoit par le biais de cette activité.

Dans vos lectures quotidiennes (voir #1), vous devriez inclure du contenu d’information de ce genre.

Conclusion : Comment progresser à l’écrit

Lire, écrire et acquérir des connaissances peuvent, si vous faites ces 3 choses jour après jour, vous permettre de progresser à l’écrit plus rapidement que n’importe quel atelier d’écriture.

Si vous lisez des biographies d’auteurs célèbres, vous remarquerez qu’être écrivain n’est pas un métier comme un autre. C’est plus : un style de vie à part entière ; un style de vie qui demande du dévouement.

À l’évidence, sauf si vous visez le Prix Nobel, vous n’aurez pas à écrire 8 heures par jours et passer le reste de votre temps à lire ou retenir les mots du dico. Mais si vous souhaitez produire du contenu qui mérite d’être lu, adopter un style de vie adéquat est une nécessité.

Même un amateur de marathon se doit d’avoir une hygiène de vie adaptée à son sport, n’est-ce pas ? Sinon il finirait sur les rotules après quelques kilomètres…

C’est idem pour celui qui aspire à écrire. Et, croyez-en mon expérience, il n’y a rien de plus frustrant que de vouloir coucher ses idées sur le papier, mais en être incapable. Lire, écrire et apprendre chaque jour sont les 3 choses qui vous rendent compétent pour le faire.

– Chris Berman

L’autre n’a sur soi que le pouvoir que nous lui donnons

L’Homme est un loup pour l’Homme, pensait Thomas Hobbes.

Et, dans l’absolu, il avait raison.

Certaines personnes sont nocives, voire carrément dangereuses pour d’autres. C’est pourquoi nos ancêtres ont inventé la justice, la loi, la prison. C’est aussi la raison pour laquelle il est primordial de trier sur le volet son entourage.

Maintes fois, au cours de notre existence, nous avons été – et nous serons – rejetés, traités injustement, ignorés, rabaissés, calomniés, insultés. Bien des choses poussent les gens à être délétères (la jalousie, l’égoïsme et la vengeance en sont quelques exemples.) Il peut même arriver qu’ils se comportent mal par maladresse ou stupidité.

En outre, nous ressentons parfois des émotions négatives qui n’ont pas lieu d’être. Nous digérons difficilement des paroles ou des actes qui ne sont pas mauvais en soi, et qui n’ont pas vocation blesser.

Mais, quoi qu’il en soit, il faut apprendre à gérer sa sensibilité vis-à-vis d’autrui.

Quelques-uns y parviennent d’instinct ; d’autres non. Pour ces dernier, un sérieux travail sur eux-mêmes est nécessaire.

Apprendre à gérer sa sensibilité

L’être humain est grégaire. Il a besoin d’un contact régulier avec ses congénères pour se sentir bien et rester en bonne santé mentale.

En termes différents, nous sommes interdépendants les uns des autres.

De ce fait, il faut apprendre à communiquer correctement, entretenir ses relations et gérer sa sensibilité vis-à-vis d’autrui.

Si vous êtes à fleur de peau, irrité par la critique ou les refus, il sera difficile de vous sentir pleinement épanoui. Vous avez besoin des autres pour être heureux, mais s’ils « provoquent » chez vous un tas d’émotions négatives, vous vous trouvez dans une impasse !…

On ne peut contrôler son prochain ni les évènements qui ont lieu dans nos vies. Le sentiment de rejet et  la malveillance sont inévitables

Mais…

L’influence (néfaste) que l’autre a sur nous – plus spécialement sur nos émotions – peut être drastiquement réduire, à condition d’adopter un état d’esprit efficient.

Ce n’est pas « EUX » !

J’ai suivi une formation en relation d’aide et d’écoute (coaching) durant 3 ans. Ce fut une expérience enrichissante. À bien des égards, elle a changé mon regard sur la vie.

J’y ai retenu une pléthore de leçons, dont une — au moins — mériterait d’être connue de tous.

L’autre n’a sur soi que le pouvoir que nous lui donnons.

Je sais… de prime abord, cet aphorisme semble erroné. D’aucuns sont sceptiques en entendant cette phrase la première fois.

Pourtant, c’est vrai : nous créons nos propres ressentis, même lorsqu’on en impute la responsabilité à quelqu’un d’autre.

Il est d’usage de croire qu’on se sent mal – rejetés, en colère, frustrés ou malheureux -, à cause des autres. Mais nous sommes les premiers responsables.

Personne n’a la capacité, en soi, de faire naître nos émotions à notre place. Nous en sommes les seuls créateurs.

Bien sûr, nul mauvais comportement n’est à excuser pour autant. Et, de toute évidence, les autres ont une emprise sur nos ressentis. Cela dit, ils ne sont QUE l’élément déclencheur.

Eux ont juste le pouvoir d’influencer nos émotions. Mais nous, et nous seuls, avons le pouvoir de les créer.

En se détachant de l’influence de leurs mots et de leurs actions, ils auront peu d’effets sur nous – sinon aucun !

L’autre, en vérité, n’a que le pouvoir que nous lui accordons pour influencer nos émotions.

Nos attentes vis-à-vis d’autrui

Une bonne partie de nos émotions négatives sont dues à nos attentes vis-à-vis d’autrui.

  • Quand vous attendez des autres qu’ils valident tout ce que vous dites ou faites, vous êtes sensibles aux reproches et à la critique.
  • Quand vous attendez d’une personne qu’elle n’ait d’yeux que pour vous, qu’elle vous fasse toujours passer en priorité, votre amour-propre se froisse facilement.
  • Etc.

En somme, quand vos exigences envers un individu ou un groupe d’individus sont excessivement élevées, vous êtes en proie à des réactions disproportionnées qui dégradent votre bien-être.

Ceux qui exigent trop — et Dieu sait qu’il y en a ! — éprouvent davantage de mauvais ressentis.

Non pas qu’ils soient malchanceux,  mais parce que leur ego et leur perception (trop idéaliste) de la manière dont ils doivent être traité, ou du couple, ou autre, leur donnent des attentes démesurées.

Soyez moins exigeant

Dans votre intérêt, cessez d’en attendre trop.

Nous sommes humains. Cela signifie plusieurs choses :

  • Nous sommes imparfaits ;
  • Nous commettons des erreurs et des maladresses ;
  • Nous avons nos propres insécurités, peurs et craintes, mais aussi des préjugés, des vices et des faiblesses ;
  •  Nos propres intérêts passent souvent avant ceux des autres (ce qui ne veut pas dire que nous sommes égoïstes !) ;
  • Chacun de nous peut, ne serait-ce que par erreur ou ignorance, se montrer injuste ou cruel.

La liste pourrait s’allonger davantage…

Une multitude de facteurs peuvent nous inciter à prendre des décisions ou des attitudes désagréables envers autrui, ou vice-versa.

Il ne s’agit pas de tout excuser, bien entendu  ; encore moins d’accepter la stupidité, les mauvaises actions ou l’immoralité de quelqu’un sans broncher.

En revanche, puisque personne n’est parfait :

  • N’attendez pas une compréhension, une sympathie ou une attitude invariablement exemplaire de qui que ce soit ;
  • Ne soyez pas étonné si quelqu’un se comporte mal.

Plus généralement : Cessez d’en exiger autant.

  1. On n’ira pas toujours dans votre sens. Celui de vos désirs, de vos intérêts, de vos points de vue.
  2. On ne sera pas toujours agréables avec vous. Parfois, on aura des mots durs à votre égard (peut-être pour votre bien ?) ; d’autres fois, on sera de mauvaise humeur et facilement irritables. On peut aussi se tromper sur votre compte…
  3. On ne sera pas TOUS intègres, sympathique, intelligents. Certaines sont pernicieuses, malheureusement.

Faites la part des choses

Ce n’est pas non plus parce qu’une personne a fait ou dit quoi que ce soit de déplaisant que (1) c’est volontaire et que (2) ses propos ou actes sont intrinsèquement malveillants.

Sachez prendre du recul, adopter une perspective plus neutre. Cela permet de mieux comprendre, relativiser, cesser de considérer pour personnel ce qui ne l’est pas.

Quelquefois, ce sont les interprétations qui éveillent les ressentis négatifs, pas les paroles ni les actions.

Pardonner

Du reste, certains cas peuvent être beaucoup plus durs à gérer, et passer outre l’influence négative d’une personne — quand celle-ci vous a trahi, brimé, ou pire encore ! — est difficile.

Couper les ponts s’avère parfois indispensable, mais insuffisant.

Dans ce cas, la solution que je vous proposer risque de sembler inappropriée, voire surprenante, et probablement susciter une résistance de votre part. Je pense néanmoins qu’il s’agit de la meilleure chose à faire. Pardonner. Oui. Vous avez bien lu.

Mais attention ! Ne mésinterprétez pas mon conseil. Ne le sous-estimez pas non plus.

Pardonner n’est pas un acte de faiblesse. Ça démontre au contraire une grande force mentale. Beaucoup en sont incapables, et traînent leurs ressentiments toute leur vie comme des boulets.

En fait, ce n’est même pas un acte de gentillesse envers celui, celle ou ceux qui ne le méritent pas.

Vous pouvez (et devez) pardonner pour VOUS, uniquement pour vous. Parce que c’est ce qui vous permettra de tourner la page, de ne plus nourrir de ressentiments ni accorder d’importance, donc de pouvoir, aux personnes et aux évènements passés.

Pardonner, c’est faire en sorte que rien de ce qui soit arrivé n’affecte plus votre avenir.

Tant que vous ressentez de l’animosité, de la haine, de la rancœur ou toute sorte de mauvais ressentis (aussi légitimes soient-ils), il sera impossible de tourner entièrement la page. Ces ressentiments vous poursuivront. Ils vous emprisonneront dans votre passé, vous empêcheront d’orienter votre esprit vers une autre direction, une meilleure direction.

On pardonne avant tout pour soi-même. Pour retrouver une harmonie intérieure.

 

~ Chris Berman

5 bonnes raisons de créer son blog perso – pour les écrivains et aspirants écrivains

1.  C’est une excellente carte de visite.

Avoir un blog, sur lequel on peut exposer sa prose, ses connaissances, ses idées et ses réflexions, est une excellente carte de visite.

Pour un écrivain freelance, cela donne une image plus professionnelle.

Ses prospects apprécieront. Et son nom restera plus facilement ancré dans leurs esprits, pour le jour où, éventuellement, ils auront besoin d’un rédacteur.

Aujourd’hui, plus que jamais, ceux qui possèdent une plateforme dédiée (entièrement ou en partie) à leur activité apparaissent comme plus sérieux, plus professionnels, plus fiables, que leurs concurrents qui n’en ont pas.

En outre, on peut mettre une liste email où les clients potentiels pourront s’inscrire. C’est une autre possibilité efficace pour rester sous « leurs radars », et offrir une meilleure visibilité à ses compétences.

Ce n’est pas indispensable, mais c’est un GROS plus pour se démarquer, et justifier ses tarifs.

Pour un auteur, une plateforme est aussi une excellente carte de visite.

Il peut ainsi, à chaque occasion, donner son site internet à consulter.

De la même façon qu’un écrivain freelance, un auteur semblera plus compétent et professionnel avec un beau blog perso bien soigné.

2. Pour proposer ses services.

Votre plateforme peut aussi promouvoir différents services en lien avec son activité.

Avec le temps, des lecteurs viendront d’un peu partout, par les moteurs de recherches et les réseaux sociaux. Parmi eux, quelques-uns surement seront intéressés par (au moins) un service.

  • Pour déléguer l’écriture de leurs articles par exemple (du « gostrighiting » comme disent les Anglo-saxons), ou recruter un rédacteur web.
  • Pour apprendre l’écriture (d’articles ou de bouquins non-fictionnels), se lancer dans l’activité d’écrivain freelance, etc. – ils pourront être intéressés par des livres, des programmes ou des ateliers.

Hormis mes services de rédacteur, je ne propose rien pour le moment. Mais, lorsque mon trafic aura pris plus d’ampleur, et une partie suffisante de mon audience recherche ou apprécierait un service spécifique, alors j’étudierai la question.

3. Pour vendre ses bouquins.

La plupart des écrivains ne vendent pas plus de 500 exemplaires de chacun de leur bouquin, paraît-il.

C’est faible, et surtout insuffisant pour vivre de sa plume.

Cela dit, c’est assez logique si on y réfléchit. À moins d’être mis en avant par la grande distribution, dans les rayons de la Fnac, du Furet du Nord, de Carrefour et compagnie, sans blog tout le monde ignorera vos livres. Mis à part vos proches. Vous serez un auteur parfaitement anonyme !

Combien de personnes sont prêtes à acheter le livre d’un auteur anonyme ?

Pas plus de 500 ! Ça va de soi.

Et encore, c’est si vous avez un bon titre, et une bonne couverture !

Vous pouvez toujours espérer que votre entourage, et les quelques personnes qui vous liront, fassent votre publicité. Puis que, sait-on jamais, le bouche-à-oreille prenne.

Mais, la vente grâce au bouche-à-oreille est un effet boule de neige. Peu importe à quel point vous êtes doués, moins vous êtes lus, moins il y aura de gens pour parler de vous autour d’eux.

Cependant, avec votre propre plateforme vous pouvez attirer plusieurs centaines, voire milliers, de visiteurs chaque mois, et promouvoir votre (vos) livre(s) plus efficacement.

Si quelqu’un accroche au contenu de votre blog, à votre personnalité, et que vous proposez systématiquement un de vos livres dans vos articles, il finira très probablement par vous en commander au moins un. Ne serait-ce que par gratitude, pour ce que vous lui avez appris et apporté.

Si…

  1. Vous écrivez souvent ;
  2. Vous donnez du contenu de bonne qualité ;
  3.  Vous faites un effort pour rendre vos articles suffisamment « SEO-Friendy » et pour les partager sur les réseaux sociaux ;

…vous pourrez avoir, après quelques mois, une bonne centaine de lecteurs sur votre blog, sinon plus.

Une centaine de lecteurs, c’est quelques d’exemplaires supplémentaires vendus. C’est aussi quelques personnes en plus qui vous recommandent autour d’eux.

C’est déjà ça de gagner, et l’effet boule de neige peut prendre plus facilement.

Il y a un peu partout sur la toile, des blogueurs qui vendent un nombre impressionnant de PDF et de formations en ligne. Pourquoi n’arriveriez-vous pas à vendre vos bouquins d’une manière analogue à la leur ?

4.  Pour montrer son travail.

Les qualificatifs « rédacteur web », « écrivain freelance » ou « bloguer » ne parlent à personne, ou presque.

Les gens sont souvent circonspects quand on leur dit qu’on est écrivain freelance ou blogueur. Régulièrement, on est obligé de reformuler par « écrivain » seulement, et d’expliquer plus en détail en quoi notre métier consiste.

L’émergence d’internet a créé de nouveaux médias, et avec cela, de professions inédites qu’une bonne partie de la population ignore encore.

Youtubeur. Blogueur. Et, pour proposer un néologisme à notre belle langue française : e-écrivain (« e- » parce qu’il écrit exclusivement, ou presque, sur internet : il publie des articles de blog, de e-magazine, des ebooks.)

Bien que cela ne doive pas être le but premier de sa création, avoir un blog s’avère d’un grand soutien pour clarifier ce que l’on fait (je parle en connaissance de cause.)

Les gens comprennent mieux en le consultant. Et ça rassure la famille sur le caractère licite de notre profession. Ouf !

5. Pour partager.

Et le meilleur pour la fin. Bien sûr !

Au-delà même de toute contrepartie pécuniaire éventuelle, avoir une plateforme permet de partager.

La plupart des écrivains non fictionnels ont un désir irrésistible de partager leurs connaissances et leurs points de vue. Ils ont à cœur d’aider les autres, en leur donnant des conseils, et en les avertissant de certains dangers ou erreurs à éviter.

Moi-même, j’adore partager ce que je sais, ce que je pense, ce que je lis, et ce que j’expérimente. Pas seulement à travers mes écrits, mais aussi dans ma vie en général.

Sans doute le meilleur moyen pour le faire aujourd’hui, c’est de créer un blog perso.

Un blog, c’est une tribune. Et ce qu’il y a de bien avec, c’est qu’il ne s’agit jamais d’imposer sa vision du monde, ses croyances ou ses idées. On donne seulement ce que l’on pense, sait, expérimente, puis les gens disposent comme ils l’entendent des informations qu’on leur prodigue.

Ceux à qui cela plaît restent. Les autres s’en vont.

C’est, pour moi, une bonne façon de partager.

Des questions ? Des remarques ? Des suggestions ? Des sujets que vous aimeriez que je traite ? N’hésitez pas à me contacter pour m’en parler. Je vous invite aussi à me suivre sur Twitter et vous inscrire à ma liste email (vous trouverez le formulaire dans la colonne en haut à droit).

 -Chris Berman

5 qualités que l’on développe en écrivant

En pratiquant un art martial, vous n’apprenez pas seulement à vous battre – à vous servir de vos pieds et vos poids pour écraser le pif de votre adversaire. Non. Vous apprenez d’abord à respecter vos rivaux, à maîtriser vos émotions (la peur, la colère, etc.) et bien d’autres choses encore.

L’art martial n’est, tout compte fait, qu’un canal permettant d’assimiler des leçons de vie et des qualités. Se battre n’est pas ce qu’il enseigne de mieux ; et, quelque part, c’est secondaire. Sinon, aucun parent (bien intentionné) n’inscrirait son gosse au karaté.

Quel rapport avec l’écriture, me direz-vous ?

Eh bien, le même principe s’y applique !

L’écriture à une fonction principale : communiquer. On écrit pour transmettre ses idées, ses pensées, ses connaissances. Mais, par la pratique, on n’améliore pas seulement son aptitude à bien communiquer par écrit. On s’améliore soi-même. On développe des qualités. Ecrire nous rend meilleurs.

Oui, vous allez bien lu. MEILLEUR.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’écrire quelque fatras insipide sur les réseaux sociaux… on parle d’écrire sérieusement, en respectant à minima les règles de grammaire et d’orthographe – pas d’écriture sms.

Il y a une pléthore de qualités que vous pouvez développer en écrivant. Comme des muscles, plus vous vous exercez, plus celles-ci deviennent visibles. Et elles peuvent vous servir dans tous les autres domaines de votre vie.

J’ignore si des études ont déjà été faites à ce sujet…

Quoi qu’il en soi, je préfère relater mon expérience personnelle.

Voilà 5 qualités (parmi d’autres) qu’une pratique régulière de l’écriture m’a apportée, et peux vous apporter.

1) Une meilleure concentration.

Écrire nécessite d’accorder toute son attention à ses pensées, et à la manière de les matérialiser le plus adroitement possible par écrit.

Chaque session (ou presque) vous plonge dans un état profond de concentration, où les idées et les façons de les exprimer viennent plus facilement.

Plus vous pratiquez, plus vite vous vous immergez dans cet état, et êtes capable d’y rester longtemps.

Cela vous aide non seulement à mieux écrire, mais aussi à accomplir d’autres tâches intellectuelles – pour lesquelles vous devez penser, réfléchir, trouver des idées ou des solutions.

2) L’autodiscipline.

Écrire demande une volonté de fer !

J’ai fait pas mal de petits jobs quand j’étais étudiant. Certains étaient difficiles. J’ai fait de la plonge dans un restau universitaire, de la manutention d’objets lourds. Je rentrais chez moi exténué en fin de journée, et je me réveillais avec des courbatures le lendemain.

Mais, de tous, le travail qui demande le plus de volonté, c’est celui d’écrire.

Je n’exagère pas. Écrire est une activité solitaire. On est livré à soi-même, et cela demande de rester enfermé dans une pièce, parfois durant de nombreuses heures, pour se forcer à rédiger, avec ou sans inspiration, un texte au moins intelligible.

Et surtout : NE PAS SE LAISSER DISTRAIRE !

Dès lors qu’on commence à procrastiner, c’est fichu.

Évidemment, il ne s’agit pas du pire gagne-pain que je n’ai jamais eu. Bien au contraire. Pour une personne comme moi (INFJ) c’est le boulot idoine.

Mais, croyez-moi, cela demande parfois de faire appel à beaucoup de volonté.  Coucher deux-mille mots sur le papier peut-être plus pénible que de monter un meuble de 50 kilos seul sur 5 étages.

Les gens qui prennent l’écriture au sérieux et se forcent à écrire apprennent l’autodiscipline.

L’autodiscipline, qui n’est autre que la capacité à faire quelque chose même quand l’on ne ressent pas l’envie de la faire.

3) La créativité.

Ecrire est une activité créative.

Comme pour le dessin, la musique, ou n’importe quel type d’activité artistique, vous développez votre créativité en écrivant !

4) La connaissance.

Quand vous écrivez, vous apprenez aussi !

En fait, c’est même l’une des meilleures manières d’apprendre.

Lire une seule fois une information est rarement suffisant pour la retenir. Pour mémoriser, il est préférable d’écrire (mémoire procédurale), ou mieux encore : écrire pour enseigner aux autres !

Ré-enseigner ce que l’on apprend est une excellente manière de les assimiler. Et, quand vous écrivez, surtout pour d’autres personnes, vous vous relisez plusieurs fois – les phases d’édition et de correction étant toutes aussi importantes (sinon plus) que le premier jet.

La première mouture n’est qu’un brouillon. Elle a un tas de défauts dont vous ne vous rendrez compte qu’en relisant. Elle reste importante, car c’est la base sur laquelle vous allez vous appuyer pour peaufiner la version final – c’est le diamant brut tout juste extrait de la roche que l’on va polir. Mais le gros du travail se fait lors de l’édition.

Cela implique de se relire plusieurs fois. Souvent 2 ou 3 fois. Parfois 5 ou 6 fois, pour les plus consciencieux.

Vous pouvez être sûr qu’une fois votre texte prêt, après l’avoir écrit et relu, vous connaitrez par cœur son contenu !

5) Une meilleure expression orale.

À la base, je ne suis pas un bon orateur. J’irais même jusqu’à dire qu’il y a quelques années encore je m’exprimais assez mal.

À force d’écrire (et de lire) mes structures de phrases parlées se sont améliorées, ainsi que mon vocabulaire. Si bien que beaucoup des gens que je rencontre me complimentent sur ma façon de m’exprimer.

Conclusion

Beaucoup d’autres qualités peuvent être développées par l’écriture. Les résultats varient selon les individus, et, sans doute le genre que l’on écrit (fiction/non-fiction.)

L’idée à retenir, c’est que consacrer un peu de temps à cet exercice, même dans un but purement réactif – comme on irait courir une heure ou deux le dimanche matin, – à de nombreux bienfaits.

Écrire, pour certaines personnes, peut même être une thérapie ! Une manière d’extérioriser ses ressentis, plutôt que de les somatiser.

Si tel n’est pas encore le cas, vous devrirez vous mettre à écrire. D’abord pour vous-même, élargir vos connaissances, le plaisir de partager, travailler sa créativité, etc., etc. Et, pourquoi pas ensuite, pour générer un peu de profit et lier l’utile à l’agréable – en vous autoéditant, en lançant un blog, ou en écrivant sur textbroker, whatever.

Aujourd’hui, peu de gens savent écrire correctement. C’est une compétence en voie de disparition, qui pourtant est de plus en plus appréciée sur le net, par les internautes et les web-entreprises.

4 raisons de lire Les Misérables de Victor Hugo

1. Parce que Les Misérables est un des grands classiques de la Littérature française.

Et, en tant que Francophone, on devrait tous l’avoir déjà lu au moins une fois.  Si ce n’est pas encore le cas, vous devriez le faire prestement.

2. Parce que vous pouvez le télécharger gratuitement, tout de suite, sur Kindle.

L’auteur étant mort il y  a plus de 60 ans,  l’oeuvre appartient au domaine public. Vous la trouvez gratuitement en version  Kindle.

J’ai lu cette version-là sur ma liseuse.

3. Parce que Les Misérables est plus qu’une belle histoire.

Il ne suffit pas d’une bonne histoire pour faire bon roman…

Un bon roman doit avoir de la profondeur, enrichir le lecteur d’une façon ou d’une autre, à travers son histoire. Cela peut être en lui offrant une perception différente, en le cultivant, en le sensibilisant, en l’inspirant, en lui ouvrant les portes de nouvelles connaissances et idées.

Les Misérables rempli ce rôle. Il nous parle d’Histoire ; de la bataille de Waterloo, de la naissance de l’argot dans la littérature, de l’émeute de 1832, de Paris – ses rues, ses égouts.

Quelques fois, il se transforme même en essai. Victor Hugo y dénonce les injustices sociales et le système judiciaire d’antan, et prêche l’humanisme et l’éducation.

Un livre riche d’enseignement, c’est la troisième raison.

4. Parce qu’il existe une très bonne adaptation audio.

Stop aux excuses comme « j’ai pas le temps », « je n’aime pas trop lire », etc., ne marchent pas ! P

Même si vous êtes trop indolent pour lire Les Misérables, vous pouvez toujours prendre quelques heures pour l’écouter, en version audio. La radio France Culture a fait une adaptation du roman que je trouve vraiment bonne (voir ci-dessous.)

Bon, c’est une version abrégée. Et l’audio ne remplace pas tout à fait la vraie lecture. Mais c’est quand même mieux que  rien, et ça pourra peut-être vous motiver à lire la version complète plus tard.


Les Misérable – Version Audio (France Culture)

Épisode 1

Épisode 2

Épisode 3

Épisode 4

Épisode 5

Épisode 6

Épisode 7

Épisode 8

Épisode 9

Épisode 10

Épisode 11

Épisode 12

Épisode 13

Épisode 14

Les Hommes, les Femmes… et la littérature

Il existe une manière Masculine et Féminine d’appréhender la littérature.

Les hommes et les femmes ont, de manière générale, des goûts littéraires différents, comme ils ont des goûts cinématographiques différents… Ils n’apprécient pas les mêmes genres d’histoires, ni les mêmes manières de les raconter.

Beaucoup d’hommes, par exemple, s’extasieront bien plus sur la biographique d’un Mike Tyson, que sur « Rebecca » de Daphné Du Maurier – bien que ce dernier livre soit très bien écrit. Ils sont plus férus d’histoires réalistes et stimulantes, avec de l’action, des luttes pour la réussite (le « struggle for life »), etc. Ils sont aussi plus attirés par la littérature d’idée – les essais, les guides pratiques, ce genre de choses – et moins par les œuvres de fiction, comparés aux femmes.

Un homme voit également la lecture comme un moyen d’apprentissage plutôt qu’un loisir. Il va lire principalement pour obtenir des informations dont il a besoin, et quand il en a besoin. C’est le contraire des femmes qui, elles, lisent davantage par pur plaisir, et qui de ce fait lisent (beaucoup) plus. C’est pourquoi, avons-le nous messieurs, les femmes sont globalement meilleures en orthographe, en rédaction, et ont un vocabulaire plus riche – elles lisent plus.

Je précise bien qu’il s’agit d’une analyse générale. Aucun individu, qu’il soit homme ou femme, n’appartient tout à fait à mes descriptions. Seulement, si vous prenez un échantillon représentatif – dix mille hommes et femmes par exemple – vous aurez une majorité d’hommes appréciant ceci, et de femmes préférant cela.

Une autre différence significative : les hommes sont (très) peu attirés par les belles descriptions riches . Les phrases comme : « Sous la clarté aveuglante de la brume épaisse, je ne distinguai que les herbes cabrées dans la rosée du matin sous mes pieds… », très peu pour eux, merci ! Faites-en trois de suite comme celle-là, ils referment le bouquin illico pour aller faire la sieste.

Les femmes, à l’inverse, adorent les descriptions ; parfois plus que la qualité des histoires elle-même. Il existe une kyrielle de romans d’à l’eau-de-rose ou érotiques, avec des histoires on-ne-peut-plus clichées, qui arrivent à enjôler bon nombre de lectrices à la manière dont ils ont été écrits.

Les femmes aiment être plongées dans un univers sensoriel imaginaire.

– « Regardez le DVD de « Laisse tes mains sur mon manche » ? Non merci ! Vas plutôt me chercher « 50 nuances de Grey » sur l’étagère. »

Les histoires qui avancement len…te…ment…, avec des descriptions qui n’en finissent plus, et des dialogues longs où l’on parle sentiment, c’est plutôt un truc de filles. Ce n’est pas qu’un lieu-commun (y’a pas de fumée sans feu comme on dit). Bien sûr, je précise ENCORE qu’il est tout à fait possible qu’un homme ait un penchant pour les descriptions très riches, les histoires d’amour clichées, et « 50 nuances de Grey » plutôt que « Laisse tes mains sur mon manche », et vice versa.

Il faut voir ces différences de goûts comme ayant leur nature propre :

  • Un goût « féminin », qui peut tout à fait être celui d’un individu masculin.
  • Un goût « masculin », qui peut être celui d’une femme.

L’influence dans le style

Nos goûts ont une influence certaine sur notre style d’écriture. Si vous aimez des caractéristiques particulières dans ce que vous lisez, il y a de fortes chances pour que vous les imitiez, consciemment ou pas. Par exemple, j’aime lire des bons bouquins/articles qui :

  • Changent sa manière de penser/son état d’esprit ;
  • Donnent des conseils pratiques, des analyses intéressante ;
  • Inspirent, et donnent une forte envie de passer à l’action ;
  • Divertissent, avec une touche d’humour ;

Et, dans beaucoup de mes articles, j’essaie naturellement de reproduire ces caractéristiques, avec plus ou moins de réussite.

Si vous écrivez, vous pouvez tirer de bons enseignements à partir la tendance (féminine ou masculine) que vous avez. Stephen King dit dans Écriture qu’un écrivain doit connaître ses limites ce qu’il est ou n’est pas capable de faire. A mon avis, un écrivain doit AUSSI connaître ses défauts ; soit pour les travailler et progresser, soit pour choisir un genre qui lui convient le mieux.

Si vos goûts sont plutôt masculins, il est probable que votre difficulté principale est de faire des descriptions sensorielles. Déjà, savoir créer un univers sensoriel est très dur. Mais en plus, les hommes (et les quelques femmes avec des goûts masculins) ont tendance à faire des descriptions trop légères – parce que trop terre-à-terre et focalisés sur les faits. Et quand ils se « forcent », ils les font souvent de façon assez maladroite.

Si vos goûts sont plutôt féminins, c’est tout le contraire. Vous êtes certainement beaucoup plus doué(e)s pour cela. Votre défaut, c’est peut-être d’en faire trop ; de vous perdre dans les détails, parce que vous y accordez beaucoup d’importance. Pour la fiction, cela donne des histoires difficiles à suivre pour vos lecteurs, et difficiles à terminées pour vous qui les écrivez. Tandis qu’une personne qui n’a pas ce défaut pourra faire un premier jet rapide, puis étoffer les détails dans un second temps, vous risquez de mettre BEAUCOUP plus de temps pour faire le premier jet. Et plus on met de temps, plus on a de chance de perdre soi-même le fil, et laisser tomber son projet en cours de route.

Votre plus grosse difficulté consistera peut-être à refréner vos envies de TROP décrire, de donner mille et un détails dans chaque scène – dont la plupart sont oiseux. Beaucoup d’auteure, amatrices, ont une prose trop verbeuse.

S’accomplir ou se spécialiser

J’entre plutôt bien dans la catégorie « masculine » que j’ai décrite. C’est-à-dire que je n’ai aucun problème pour expliquer des idées, des concepts, ou argumenter un avis, tant qu’il ne s’agit pas de faire de descriptions particulières. Un article comme celui-là, je peux le rédiger en une demi-heure sans bloquer sur la moindre phrase.

Mais quand il s’agit de décrire des ressentis, des détails visuels, olfactifs ou auditifs… Pfou, ça devient une autre affaire !

J’ai récemment commencé à écrire des nouvelles. Pour m’exercer et, pourquoi pas, en auto-publier certaines sur Kindle. Et, bon sang, quelle galère j’ai pour les écrire.

Je pousse la porte de l’estaminet. Je sens un filet d’air chaud caresser la peau de mon visage froidie par l’hiver. La faible réverbération de l’ampoule me laisse à peine distinguer le mur à l’autre extrémité de la pièce qui, pourtant, ne se situe qu’à quelques mètres.

Une atmosphère mélancolique émane de l’endroit. Mais la température ambiante, qui contraste avec celle du dehors, m’encourage à rester. Je dépose mon manteau et mon écharpe sur le dossier d’une chaise, puis je commande un café. Un café qu’on me sert brûlant, à en voir la fumée qui s’y échappe et s’évapore dans l’air.

Cet extrait, ce sont les ~ 100 premiers mots d’une petite histoire que j’ai écrite. Je pense que ce n’est pas trop mal (difficile d’être objectif sur ce qu’on écrit…). Toutefois, il m’a fallu presque une demi-heure rien que pour rédiger ce passage. Passage de cent mots… C’est à peu près le temps qu’il me faudrait pour écrire environ 1000 mots, soit presque deux tiers de la première mouture d’un article comme celui-ci (il fait 1600 mots).  C’est dix fois plus lent.

Sans doute le manque d’exercice n’aide pas. Mais il est clair que faire les descriptions n’est pas mon fort non plus. Pas encore… J’ai connaissance de cette lacune.

Quand on est comme moi, on peut prendre deux décisions :

  • Celle de progresser, en travaillant cette lacune ;
  • Ou celle de se dire « je ne suis pas doué pour ça », et se spécialiser – dans un genre qui ne demande pas à s’adonner à cet exercice.

Dans le premier cas, le meilleur moyen est de prendre contact avec sa partie « féminine ». C’est comme le Yin et le Yang, on a tous une partie masculin/féminin en nous. Il suffit de la faire ressortir, en essayant d’affiner nos goûts, féminins dans mon cas. S’intéresser davantage à la fiction, aux descriptions sensorielles, prendre plaisir à inventer des détails quand l’on rédige, etc. Avec de la pratique en plus, cela permet de développer cette partie et de devenir plus complet.

On peut sinon, dans le second cas, laisser tomber et on se concentrer sur ce pour quoi est doué ; la « non-fiction » : écrire des articles de blogs, des essais, des guides pratiques, ce genre de choses.

Dans l’autre sens, aussi, quelqu’un avec des goûts féminins gagne à développer sa partie masculine, pour devenir éclectique.

Je constate que les femmes, en général, s’en sortent bien dans n’importe quel genre. Elles peuvent écrire à la fois des romans de fiction, des enquêtes littéraires, des articles de blogs, des guides pratiques…

Le défaut qu’on peut leur attribuer (ou que je leur attribue), c’est d’avoir tendance, dans la littérature non-fictionnelle, à être moins claires, moins concises, moins stimulantes. Sans vouloir faire mon « macho » de service, c’est rare qu’après avoir lu un article ou bouquin écrit par une auteurE, je me sente hyper motivé, avec une irrésistible envie d’agir.

La plupart savent donner des conseils pratiques, sont assez agréables à lire, mais ça s’arrête là. C’est quelque chose qui pourrait être appris en développant sa partie « masculine. »

Aussi, je trouve qu’il y a souvent moins de profondeur chez les romancières. Zola, London, Hugo, Balzac, Coelho, Dostoïevsky, Orwell, et j’en passe ; un tas d’auteurs (hommes) m’ont marqué avec leur(s) roman(s). Bien que je trouve que beaucoup des femmes sont d’excellentes écrivaines, je trouve rarement une résonance qui impacte mon esprit – je ne garde pas grand chose du livre après l’avoir lu.

Peut-être est-ce mon goût trop « masculin » ? Peut-être sont-ce mes choix de lecture ? Peut-être que les femmes, étant naturellement plus douées, négligent de développer cette autre partie ? Elles auraient à y gagner, à développer leur partie « masculine », pour devenir plus accomplies. C’est mon point de vue.

« Homme et femme, chacun est complémentaire de l’autre. »

Gandhi

Investir du temps OU en dépenser ? Le choix vous appartient !

Le temps est une ressource, comme l’argent. Vous pouvez l’utiliser de deux manières : en l’investissant ou en le dépensant.

Investir du temps, c’est faire quelque chose, n’importe quoi, qui vous permette de progresser vers vos objectifs, d’être plus compétent, d’accroître votre bien-être futur.

Dépenser du temps, c’est le consacrer à toute activité qui n’a aucune plus-value à long terme, mais qui peut, éventuellement, vous procurer du plaisir ou de la satisfaction au moment présent.

Écrire cet article, par exemple, est un investissement. Primo, parce que le rédiger m’exerce à l’écriture. La pratique, nous le savons, permet de devenir un pouième meilleur à chaque fois. Comme l’a dit Stephen King : « Si vous vous entraînez 15 minutes par jour pendant 10 ans, vous allez prendre du muscle. Si vous écrivez une heure et demi par jour pendant 10 ans, vous allez devenir un bon écrivain. »

La pratique permet de développer son potentiel – quelle que soit la discipline. Plus j’écris, meilleur je deviens et plus j’avance dans mon projet.

Secundo, j’étoffe le contenu de mon blog. Cela permet à mon site web d’être un peu mieux référencé, de proposer un article supplémentaire aux visiteurs, de promouvoir ma marque (d’auteur indépendant) et mes services.

A la place, j’aurais pu faire autre chose… Quelque chose que le bon citoyen lambda considère comme plus divertissant. Regarder la télé, jouer aux jeux vidéo, surfer sur le net, aller au ciné, peu importe. Mais alors, je dépenserais

…je dépenserais mon temps, au lieu de l’investir dans ma mission, dans la poursuite de mes objectifs, dans mon succès futur.

Dépenser ? oui, mais jamais sans condition

N’allez pas me prendre pour un stakhanoviste extrémiste ! J’en suis loin, et je n’ai rien contre l’hédonisme, tant qu’il est raisonné.

Le problème n’est pas de s’autoriser un peu de repos ou de plaisir çà et là, bien au contraire. C’est d’investir trop peu de temps ; ou, si vous préférez, d’en dépenser beaucoup trop. C’est un des pièges dans lequel beaucoup de gens tombent, notamment après avoir fini leurs études.

La Fontaine avait raison !

Rappelez-vous la fable La Cigale Et La Fourmi : « La Cigale, ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue […] »

Trop dépenser son temps cause toujours des effets négatifs. Si vous dépensez tout votre temps, sans jamais l’investir dans quoi que ce soit, vous allez vous restreindre, vous attirer des problèmes et des conditions désagréables. Vous serez la cigale qui se gèle le cul dehors l’hiver, et non  la fourmi, à l’aise et bien au chaud.

Une grande partie de la population se condamne à un style de vie moyen, voire médiocre, à cause de cela.

  • Elle garde un boulot ou un poste qu’elle n’aime pas, parce qu’elle préfère passer tout son temps libre à regarder la télé, et « tuer le temps » avec des occupations sans intérêt, au lieu d’acquérir des savoir-faire et des connaissances qui lui permettraient d’avoir MIEUX, dans prochains mois ou prochaines années.
  • Elle laisse de côté son enrichissement personnel, qui pourrait pourtant lui offrir plus de réussite – sociale, amicale, amoureuse, professionnelle et financière – et la rendre plus heureux.

Quand je vois certaines personnes qui dépensent leur temps (donc leur vie !) à s’emmerder, je me sens vraiment désolé pour eux ! Ces jeunes qui traînent en bas de chez eux, qui jouent aux jeux vidéo toute la journée, qui restent figés – presque mécaniquement – devant leur écran d’ordi ou de télé… J’ai envie de leur dire : « Mais, p*tain de m*rde ! Allez prendre un livre ; reprenez vos études ; trouvez un projet professionnel ; faites n’importe quoi, mais faites quelque chose ! » Quand on n’a rien faire, on ne peut pas s’étonner d’être un bon à rien…

« Tout ce qui ne vient pas à la conscience revient sous forme de destin. »

Carl Gustav Jung

Le succès : plus dur à bouger qu’une montagne

Si vous n’allez pas au succès, le succès n’ira pas à vous !

Quel que soit le domaine dans lequel vous voulez réussir – le blogging, l’écriture ou tout autre chose, – y investir du temps est le pas en avant qui vous rapproche du succès, tandis qu’en dépenser (dans n’importe quoi d’autre d’inutile) et un pas en arrière.

Avant de dépenser, assurons-nous toujours d’avoir suffisamment investi. Si nous faisons deux pas en arrière après en avoir fait un en avant… nous reculons. Mieux vaut en avoir fait BEAUCOUP devant nous, avant de s’autoriser d’en faire quelques-uns derrière.

Voilà la règle : investissez beaucoup, dépensez peu ; investissez d’abord, dépensez ensuite. 

  • Avant de vous autoriser deux heures devant la télé (« le repos du guerrier ! »), vous devriez en avoir consacré au moins le double à vous rapprocher de vos objectifs.
  • Avant de passer le week-end en amoureux avec votre chéri(e), vous devriez avoir passé au moins toute une semaine à bosser.
  • Avant de vous octroyer 2 semaines de vacances, vous devriez avoir travaillé dur toute l’année.

Sinon, vous ne progresserez pas, ou peu, vers vos objectifs.

Et si vous pouvez vous passer totalement des distractions inutiles (de la télé notamment), vous faire plaisir en investissant en même temps – en lisant un bon bouquin par exemple, – c’est encore MIEUX ; vous vous rapprocherez du succès encore plus vite, encore plus sûrement.

Agir c’est investir

Surtout, ne restez pas les bras croisés à ne rien faire durant votre temps libre. Votre temps libre est précieux, et il n’est pas fait QUE pour vous reposer ou vous divertir. Encore moins pour glander. C’est aussi du temps pour investir ; pour progresser dans ses projets, devenir meilleur.

Dépensez peu ; investissez beaucoup, quand vous pouvez, autant que vous le pouvez :

  • Lisez des livres, pour enrichir vos connaissances, trouver l’inspiration, cultiver un état d’esprit optimiste.
  • Développez votre potentiel, dans le domaine, l’art, ou la discipline où vous voulez réussir.
  • Rencontrez des gens qui peuvent vous aider, provoquer des opportunités.
  • Travaillez – dur – pour atteindre vos objectifs, réalisez votre « mission » (la chose à laquelle vous aspirez plus que tout.)

Puis, quand vous serez satisfait de ces investissements, soyez bon prince avec vous-même et accordez-vous (enfin) un petit moment pour dépenser. Repos soldat ! Vous l’avez mérité.

« La vie est divisée en trois termes : ce qui était, ce qui est et ce qui sera. Tirons les leçons du passé pour profiter du présent, et du présent pour mieux vivre l’avenir »

William Wordworth

Recommandé : « Ecriture : Mémoire d’un Métier » de Stephen King

Décembre 2010, je me rappelle, l’hiver était âpre cette année-là. Caustique même. A chaque fois qu’on mettait un pied dehors, on sentait le froid brûler la moindre parcelle de peau laissée à l’air libre. Par la fenêtre, on pouvait voir les ramures dénudées des arbres être malmenées par le vent. Les rues étaient désertes, ou presque. Ceux qui s’aventuraient dehors, quelle que soit leur raison, semblaient rentrer chez eux à bride abattue. Moi, je démarrai mon premier blog avec mon voisin.

Nous avions convenu, d’un accord tacite, que ce serait moi qui rédigerais le contenu. Seul bémol, je ne me sentais pas, vraiment pas, à l’aise à l’écrit. De ma vie, j’avais dû gribouiller quelques dissertations et fiches de lecture çà et là à l’école, pas grand-chose. Écrire ne faisait pas partie de mes passe-temps ; comme le temps passe…

En outre, j’étais une vraie catastrophe orthographique. Il eut fallu plus qu’une réforme de l’orthographe, à cette époque, pour que je n’eus pas zéro en dictée !

Mon voisin, lui, croyait en moi. Il proposa de me corriger, il fit l’aller-retour de mon appart au sien pour rapporter un livre.

Ce livre, c’était Ecriture : Mémoires d’un métier, de Stephen King. Un petit bijou, pour qui veut se lancer dans l’écriture !

Après son départ, j’attaquai les premières pages. Le lendemain, j’avais terminé. Ainsi naquit l’impulsion qui m’a fait démarrer.

Trois années plus tard, j’en commandai un exemplaire neuf. Pour le relire. Mais, cette fois, il resta végéter dans ma bibliothèque… Jusqu’à la semaine dernière.

Parce que le hasard fait bien les choses

Ces 6 dernières années, j’ai eu peu d’occasions de parler de ce livre avec autres personnes, bien qu’il ait été un marqueur pour moi. Peut-être avec deux ou trois blogueurs dans une discussion à bâton rompue lors d’un dîner, et avec un romancier rencontré une fois. C’est tout.

Mais récemment, d’un coup d’un seul, tantôt parce que l’auteur a été évoqué dans un discussion, tantôt parce qu’on m’a demandé des conseils de lecture, j’en suis venu à parler du bouquin et à le recommander plusieurs fois. Etait-ce un signe ? Difficile à dire. Toujours est-il que j’en conclus que le moment de le relire(enfin) été arrivé.

Conseils d’un écrivain renommé

Ecriture : mémoire d'un métier de Stephen King

Stephen King, c’est Carrie, Dead Zone, Différentes Saisons, Le Fléau, La Ligne Verte, Misery, Shining, et j’en passe. 78 romans au total. Beaucoup adaptés au cinéma. Le type sait de quoi il parle, et c’est un régal de le lire s’exprimer sur le sujet.

La première fois, Ecriture m’a permis de démarrer avec une base ; un ensemble de principes pour écrire correctement.

  • L’adverbe n’est pas un ami.
  • La seconde monture = La première – 10 %
  • Ne pas en faire trop ; laisser le lecteur se figurer lui-même.
  • Etc.

Il m’a aussi motivé à écrire régulièrement.

Si vous aimeriez écrire, mais ne savez pas par où commencer, commencez par ce livre.

Chose assez rare pour être soulignée, ma relecture m’en a autant appris. C’est surprenant à quel point, quand on change, ce que l’on retient d’un livre change aussi. Rouvrez un livre que vous n’avez pas lu depuis des années, vous verrez ! C’est comme si le contenu était différent. On ne prête pas attention aux mêmes détails, on ne retient pas les mêmes enseignements.

C’est peut-être ça, la marque d’un bon bouquin : retenir des choses différentes à chaque fois qu’on le relit.

Stephen King : son histoire, ses conseils

ecriture : mémoire d'un métier de Stephen King

Non sans retenir quelques leçons intéressantes – notamment sur la manière d’inventer son histoire, écrire des descriptions et des dialogues – je l’ai lu davantage comme un mémoire cette fois-ci. Parce qu’en plus d’être un essai sur l’écriture, c’est une histoire, celle Stephen King, de son enfant, de son parcours.

Le livre a deux visages. Un autobiographique, et un autre où l’auteur donne ses avis et ses conseils.

La première partie, « CV », est plaisante à lire, quoi qu’assez peu instructive si l’objectif est de tirer des conseils concrets. Disons que c’est l’amuse-bouche avant le plat de résistance. On y découvre comment le petit Stephen s’est passionné pour la science-fiction, et s’est mis à écrire. Avec, au passage, quelques petites anecdotes loufoques sur sa jeunesse.

Ensuite, on entre dans le vif du sujet : Qu’est-ce qu’écrire ? ; La boîte à outils de l’écrivain ; Comment mieux écrire ? La partie la plus informative.

Puis l’on replonge enfin dans l’autobiographie – l’accident qu’il a subi pendant l’écriture du livre – en guise de dessert.

En somme : ça donne un bouquin agréable et divertissant, contrasté d’excellents conseils. Une alchimie de deux éléments difficiles à associer que Stephen King réussit avec brio.

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Bien à vous,

Chris Berman

6 conseils d’écriture GÉNIAUX – que j’aurais aimé connaître plus tôt !

1. Lire est plus important qu’écrire

Nombre d’écrivains en herbe pensent que l’écriture n’est qu’une question de pratique. Que c’est en grattant des pages et des pages, tous les jours, qu’on devient bon.

Que nenni ! Il faut lire aussi. Surtout lire !

J’ai beaucoup écrit les premières années. Ça m’a fait progresser, c’est certain. Mais c’est seulement quand j’ai commencé à lire beaucoup (entre une et trois heures par jour) que je me suis vraiment amélioré.

J’étais bien plus limité, avant. Je m’en rendais compte, mais je n’identifiais pas les raisons exactes.

  • Il me manquait un sens du « rythme » (la vitesse à laquelle défile sa narration), qui s’apprend par la lecture ;
  • J’ignorais les nombreuses possibilités qu’offraient la ponctuation, et toutes ces petites fantaisies qu’on peut se permettre – le figuratif, les  interjections, les phrases incorrectes grammaticalement (sans verbe) ;
  • J’avais un vocabulaire restreint ; trop pour bien exprimer certaines idées.

En lisant – les bonnes personnes, cela va de soi – j’ai compris que je devais sortir de la prose prout-proute et verbeux des manuels universitaires. J’ai appris à passer d’un style impersonnel et placide, à un style plus chaleureux, simple, fluide, qui reflète les traits de ma personnalité.

Lire m’a permis, et me permet encore, d’écrire dans un style plus libéré, et d’y prendre davantage de plaisir.

En bref : on tire bien souvent les meilleures leçons sur l’écriture, sur ce que l’on doit faire ou ne pas faire (telle est la question !), dans ses lectures.

2. Mieux vaut court que long !

Mieux vaut des mots courts, que des mots longs.

Mieux vaut des phrases courtes, que des phrases longues.

Si vous pouvez exprimer une idée par des monosyllabes et dissyllabes, faites-le.

Si vous pouvez réduire la plupart des phrases à quelques mots, sans nuire à leur clarté, faites-le. Supprimez les adverbes et adjectifs inutiles, et les descriptions superflues.

Mieux vaut court que long !, parce que mieux vaut simple à lire et facile à comprendre.

3. Organisez vos sessions d’écriture

Qu’est-ce qu’on écrit mieux, et plus vite, quand on prépare ses sessions d’écriture à l’avance !

Juste avant de commencer : nettoyez votre bureau ; coupez la sonnerie du téléphone ; servez-vous une bonne tasse de café ; prévenez ceux qui vivent avec vous de ne pas vous déranger ; allez pisser ; faites toutes les choses urgentes ou préoccupantes avant. Prenez les précautions nécessaires pour ne pas avoir à vous interrompre, ou ne pas être interrompu, en cours de session.

La créativité est inhérente à la concentration, cette petite garce qui met du temps à venir, mais très peu à partir. Si vous êtes distrait toutes les 5 minutes – par les vibrations du téléphone, la pensée qu’il faut étreindre le gaz, l’envie pressante d’aller aux chiottes, ou peu importe, – vous ne pouvez pas bien vous concentrer, donc à être créatif !

Annihilez toute source de distraction éventuelle ! Vous devez plonger dans l’abysse de vos pensées, nager dans les méandres de votre imagination. Ça demande une bonne inspiration, et une grande concentration.

Arnold Schwarzenegger a écrit : « Le meilleur moyen de devenir un bodybuilder, c’est s’entrainer comme un bodybuilder» (Encyclopedia of Bodybuiling).  C’est idem pour devenir un écrivain pro, et ça commence par organisez ses sessions, sérieusement, comme vrai pro !

4. Passez 20% du temps à écrire, 80% à réécrire !

Je sors ses chiffres de mon chapeau magique, j’avoue. J’ignore comment je répartis mon temps entre le premier et le second jet. Cela dit, je suis sûr d’une chose : il faut passer BEAUCOUP plus de temps à réécrire la version définitive de son texte.

La première mouture n’est ni plus ni moins qu’un brouillon. L’édition (la relecture si vous préférez) en revanche, c’est la phase où l’on transforme son fatras bourré de fautes d’orthographe, phrases bancales et détails superflus,  en une composition – au moins – satisfaisant.

Vous devez relever et corriger les fautes et les incohérences, rectifier les phrases trop longues et mal écrites, supprimer des pans de paragraphe inutiles, ajouter du contenu nouveau auquel vous n’aviez pas pensé, et travailler le rythme et le style pour le rendre plus agréable à lire. Il va sans dire que c’est un travail bien plus complexe et long.

La règle est la suivante : écrivez vite, éditez lentement ; passez (environ) 20% du temps écrire, 80% à réécrire.

5. Sachez pour QUI vous écrivez (quelle audience)

Les gens vous lisent pour plusieurs raisons. Parce qu’ils veulent que vous les aidiez, que vous les divertissiez, que vos articles (ou essais, ou nouvelles, ou romans) résonnent en eux. Ils veulent tout ça à la fois !

La résonnance est un concept très, très important. C’est quand les messages que vous faites passer à travers vos articles/livres font écho dans l’esprit – ou le cœur – de ceux qui les lisent ; qu’ils influencent leurs attitudes et leur état d’esprit, si possible longtemps – pourquoi pas leur vie entière !

Vos voulez que vos messages résonnent chez vos lecteurs, n’est pas ? Alors vous devez savoir à qui vous vous adressez. C’est le moment d’allumer sa sympathie.

Qu’est-ce qu’ils veulent ? Qu’est-ce qu’ils aiment ? Quelles sont leurs difficultés ? Leurs blocages ? Leurs croyances (sur eux-mêmes et le monde qui les entoure) ?Qu’est-ce qui peut les aider ?

Plus vous saurez, plus vous parviendrez à écrire des choses qui résonnent dans leur esprit.

6. Laissez reposer

Vous pourriez être tenté d’éditer juste après avoir terminé d’écrire, histoire d’en finir au plus vite. C’est une (très) mauvaise idée, pour plusieurs raisons.

La première, c’est qu’en laissant reposer son article il arrive souvent que de nouvelles idées surgissent. Le genre d’idées qui peuvent compléter votre article, ou étayer vos arguments par exemple.

La seconde, c’est qu’en prenant du recul sur votre travail, vous êtes plus efficace pour l’éditer ensuite. Parfois des idées ou des tournures de phrase paraissent excellentes sur l’instant… puis moins bonne plus tard. Je dirais même plus : vraiment pas bonne du tout !

Prendre de la distance, c’est comme attendre de dessoûler avant de commencer une partie de fléchette, ça permet d’y voir plus clair, et c’est plus sûr ! Mieux vaut mettre son brouillon au marbre plusieurs jours, voire semaines, et passer à autre chose en attendant. L’idéal étant, comme le recommande Stephen King, d’attendre jusqu’à ce qu’on ait l’impression que le texte a été écrit par quelqu’un d’autre.

Pourquoi j’ai choisi de devenir écrivain ?

Vivre d’écrire est difficile, comme vivre de toute forme d’art. C’est se réveiller chaque matin pour y consacrer les premières heures de sa journée, parfois sa journée entière.

Souvent, on est en proie aux doutes. On s’interroge. Tantôt sur nos idées, tantôt sur notre potentiel et nos chances de réussite. Il faut dire qu’il y a de quoi douter, entre les critiques des uns, qui nous reprochent de raconter des foutaises, et celles des autres, qui nous taxent de scribouillard insipide.

Stephen King l’a très bien résumé :

« Si jamais vous écrivez, il y aura toujours quelqu’un pour essayer de vous faire croire que vous êtes un minable, c’est tout. »

N’allez pas croire que je me plains. Par moment, c’est l’activité la plus chouette du monde ! – les jours où l’on est créatif et adroit avec les mots. Mais, malheureusement, c’est aléatoire. Parfois, il faut aussi se forcer, et alors ça n’a plus rien de réjouissant… Ça se traduit le plus souvent par des atermoiements, ou des sessions d’écriture laborieuses, frustrantes et décourageantes.

C’est sans oublier les fameuses « montagnes russes émotionnelles du succès » : on vend 100 bouquins sur son blog pour sa première semaine de lancement ; on se sent pousser des ailes. A moi la réussite ! se dit-on. Puis semaine plus tard, plus rien. Ou peut-être une vente çà et là. C’est tout. La désillusion précède l’illusion… On réalise qu’il faut cravacher encore pour vivre mieux que modestement de sa plume. Dur ! dur !

La question, donc, c’est pourquoi écrivons-nous ?

Pourquoi certains « illuminés » (dont moi, et peut-être vous ?) persistent dans les tribulations de la vie d’écrivain, plutôt que mener une vie paisible et sécurisante d’employé de bureau (à titre d’exemple) ?

C’est cette réponse – subjective j’entends bien – que j’ai voulu traiter dans cet article. Il peut y avoir nombre d’autres raisons ; celles qui comptent le plus pour moi sont ci-dessous.

« J’écris pour l’indépendance »

Devenir écrivain choix
Devenir écrivain, c’est choisir l’indépendance

Il y a plusieurs façons de concevoir l’indépendance. La retraite, par exemple, est considérée par beaucoup comme une forme d’indépendance.

Après avoir exercé un boulot pendant des années, on est libéré de cette contrainte (si tant est qu’il en ait été une). On peut couler des jours paisibles, ne plus vivre au rythme du 5/9, avec des horaires imposés.

On n’a plus à rester dans une ville précise, ou à proximité, parce que notre lieu de travail s’y situait. On est (enfin) libre d’aller et venir où l’on veut, quand on veut. C’est la définition même de la liberté : « la possibilité d’action et de mouvement. »

Les inconvénients : on ne peut prendre sa retraite qu’après avoir assez cotisé, pour ne pas dire âgé, et souvent éreinté – aussi physiquement que moralement – par les années de labeur qu’on traîne derrière soi.

Je n’ai rien contre cette idée, à la seule condition que notre travail nous plaît. Mais ce n’est pas cette voie que j’ai choisie.

L’indépendance financière : un rêve pas toujours réalisable.

Une autre façon d’être indépendant, plus idéale, c’est d’atteindre ce qu’on appelle « l’indépendance financière ».

Si vous avez 40 ans et un style de vie vous coûte 50 000 € par an, en admettant que vous viviez jusqu’à 90 ans (c’est 7 ans au-dessus de l’espérance de vie moyenne), avec 2.5 millions d’euros vous avez suffisamment pour vivre les 50 années en vous tournant les pouces. Vous êtes indépendant financièrement. Ou si vous préférez, vous ne dépendez pas des revenus de votre emploi.

Cela marche aussi avec les « revenus passifs » : louer des appartements, toucher des royalties, des dividendes, avoir un business automatisé, etc. Ce sont des sources qui, sans avoir à travailler dans le moment présent, vous rapportent de l’argent.

Evidemment, ce n’est qu’un aperçu à la louche. Il y a des blogs et des bouquins qui se consacrent entièrement au sujet ; moi je ne fais que l’expliquer pêle-mêle en deux paragraphes. Pour saisir l’idée générale.

Le problème, c’est que tout le monde n’a pas, et n’aura pas, la possibilité de jouir de tels actifs, nonobstant les promesses de certains « gourou » de la réussite financière.

Il y a, c’est vrai, de nombreuses opportunités sur internet. En étant un tantinet débrouillard, on peut développer quelques revenus passifs facilement, jusqu’à un certain niveau – peut-être quelques dizaines, voire centaines d’euros.

Pour beaucoup, l’atteinte de l’indépendance financière prendrait des dizaines d’années à thésauriser, ou créer des revenus passifs. On en revient au même problème que la retraite.

Je ne vois pas cela comme un problème. On peut se dire qu’être indépendant financière, c’est cool !, par ça nous permet d’échapper au travail ; mais qui veut vraiment échapper au travail ? Ne pas bosser, c’est chiant comme écouter un vieux nous raconter sa vie pendant trois heures.

Même les multimilliardaires bossent ! Enfin… ils font surtout bosser les autres, mais c’est un travail à part entière (apparemment).

En somme, le but ne doit pas devenir un oisif. L’indolence n’est pas forcément plus épanouissant qu’un travail avilissant. Le but est de plutôt de choisir son travail et ses conditions, plutôt que de ne choisir ni l’un ni l’autre.

L’avantage de l’indépendance financière c’est qu’elle confère la possibilité de choisir comment on va gagner notre vie, et comment on va l’organiser. Parce qu’on n’est plus dans le besoin.

Mais ce n’est pas la SEULE option.

Détenir son propre « facteur de production » (mais pas n’importe lequel !)

Une troisième voie, qui garantit assez de liberté, consiste de détenir son propre facteur de production.

J’entends facteur de production dans le sens de posséder un ensemble de compétences/savoir-faire qui vous permettent de réaliser des biens ou services rémunérés.

Un qui, de préférence :

  • Permette de gagner suffisamment d’argent pour subvenir (largement si possible) à ses besoins.
  • Permette de s’enrichir personnellement (un critère d’autant plus important pour moi), et ne contraint pas à un travail aliénant.
  • Soit perçu comme un « loisir rémunéré » plutôt qu’une contrainte.Celui qui apprécie son travail travaille-il vraiment ? C’est un peu utopiste, je sais, parce qu’on ne peut annihiler totalement la contrainte. Alors disons : avec relativement peu de contraires.

Si j’ai décidé de me consacrer à une carrière d’écrivain (sous la forme assez particulière de Blogueur et Freelancer), plutôt qu’à celle de fonctionnaire ou d’employé du tertiaire, c’est parce qu’écrire m’offre ces avantages :

  • Écrire subventionne ma liberté de vivre relativement comme il me plaît. Vivre au rythme que je veux ; aller et venir où je veux, quand je veux (ou presque).
  • Écrire m’enrichit. Depuis que je me suis lancé, j’ai augmenté mon vocabulaire, amélioré mon expression écrite et orale, élargi mes connaissances. Le savoir c’est le pouvoir, dit-on… et je pense que c’est vrai. Le savoir, c’est le pouvoir sur sa vie. Plus on élargit ses connaissances des domaines importants de sa vie – argent, bien-être, santé, relations, etc. – plus on parvient à les contrôler, et par extension : à contrôler SA vie.

Quand on écrit, surtout pour des blogs ou s’autoéditer, on est irrémédiablement amené à s’intéresser et élargir nos connaissances sur certains de ces domaines, sinon tous.

  • Écrire me permet d’apprécier (la plupart du temps) mes heures de travail.

Ecrire, ce n’est pas descendre au fond d’une mine. Ce n’est pas être manœuvre dans le BTP non plus. Ce n’est même pas se pointer à son bureau pour accomplir des tâches répétitives et rébarbatives, jour après jour.

Écrire, c’est dire ce qu’on pense, partager ce qu’on sait, raconter des histoires.

Il n’y a absolument RIEN de désagréable à cela. Bien au contraire. Par moment, quand on a l’impression de ne rien avoir d’intéressant à dire, à partager ou à raconter, ça peut devenir frustrant. Certes. Mais cela n’est jamais que temporaire. Tel le Phénix qui renaît dans ses cendres, quand l’inspiration revient le plaisir revit.

« Parce que c’est une aventure humaine »

Devenir écrivain aventure humaine
Devenir écrivain, c’est partir à l’aventure

J’aime ce roman : l’Alchimiste, de Paolo Coelho. C’est l’histoire d’un jeune berger qui traverse le grand Maghreb, pour aller jusqu’en Égypte, à la quête un trésor qu’il a vu dans ses songes. L’histoire et la prose de l’auteur sont d’une poésie !

A la fin, le protagoniste s’aperçoit que le trésor qu’il recherche est à l’endroit-même d’où il vient, qu’il a fait tout ce chemin en vain.

En vain… Non, pas vraiment ! parce que sur son chemin, il trouvera l’amour, découvrira l’alchimie, et accomplira sa « légende personnelle. » Le parcours est plus enrichissant que la récompense. C’est ce que l’on en retient.

Celui qui comprend cela, comprendra peut-être ce qui m’a attiré dans cette voie. Prendre la route de l’écriture, c’est une aventure enrichissante ; à l’image de l’histoire de l’Alchimiste, à l’image de la vie.

Affûter continuellement ses compétences ; rencontrer les problèmes, puis trouver les solutions ; alterner échecs et succès ; récolter les critiques négatives et les éloges, les fans et les haters ; apprendre à persévérer, faire avec la solitude, s’organiser, rester humble, et bien d’autres choses encore. Voilà ce qu’est l’aventure de l’écriture !

La question de l’argent, de la sécurité, est souvent ce qui retient les gens de partir à l’aventure. Je peux comprendre ça. Si certains mois ont été lucratifs, d’autres (beaucoup) ne l’ont pas été – surtout au début.

Devenir un écrivain accompli et un long, très long processus. Découvrir comment bien gagner sa vie en écrivant aussi. J’y travaille, je progresse, mais ça demande du temps.

A l’ère d’internet, ce n’est pas si difficile gagner de l’argent en écrivant. N’importe qui peut monter un blog, ou faire quelques gigs en freelance. La vraie interrogation, c’est comment bien gagner sa vie ? parce que cela demande plus que poster quelques articles sur un blog ou faire quelques gigs ; il faut avoir des choses intéressantes à dire, savoir bien les exprimer par écrit, et beaucoup de travail avec.

Mais, sincèrement, c’est une fausse barrière pour moi ! Je suis tellement aspiré dans cette aventure que la question de gagner plus, ou deux fois moins qu’avec tel job que j’aurais pu faire à la place, ne se pose pas.

Dans cette aventure, je n’ai pas le temps, ni l’envie, pour l’hédonisme. Je ne ressens aucun besoin d’avoir plus d’argent. Plus d’argent pour quoi ? Faire du shopping ? Le dépenser dans des futilités ? Me prévaloir avec ostentation de signes extérieurs de richesse ? Non merci. Je suis déjà trop occupé à écrire, lire et m’améliorer.

On a tendance à croire que ce sont les loosers qui dépensent peu… Mais c’est l’inverse en réalité ! Ce sont les gens malheureux qui ont de l’argent à gaspiller. Parce qu’ils sont insatisfaits par la vie qu’ils mènent, parce qu’ils n’ont pas d’objectif (ou pas de mission) qui leur donne envie de se réveiller tous les matins de passer tout leur temps à l’accomplir. Alors ils essayent de tuer l’ennui et guérir leur névrose en achetant n’importe quoi.

Quand on se sent bien dans sa vie, bien dans sa peau, et que ce que nous faisons nous plaît, on se contente de peu ; faire des balades en pleine nature, nourrir les canards avec du pain sec, passer du temps avec les personnes qu’on aime, etc. En bref, on se satisfait davantage du nécessaire, on dépense moins inutilement, on fait des choses peu onéreuses.

On consomme bien plus par insatisfaction que par nécessité.

  • On achète du viagra quand on arrive plus à bander.
  • On sort sans arrêt – bar, boîte, cinéma, etc. – quand on s’ennuie.
  • On achète une tripotée de vêtements, et des accessoires de luxe inutiles, quand on manque de reconnaissance.
  • Etc.

Tenez par exemple ! tout ce que j’ai acheté ces dernières semaines, hormis ma bouffe, ce sont quelques livres d’occasion et un balai à chiotte. Dieux me pardonne, je dépense pas mal d’argent en bourlinguant, je le confesse (c’est mon péché mignon, et véniel). Mes pérégrinations, plus les frais qu’ils engendrent, sont le seul luxe que j’aime m’offrir.

Est-ce que ça signifie qu’il faille vivre de peu quand on désire écrire ? Non. Ou seulement dans les premiers temps, parfois.

Comme l’étudiant en médecine doit trimer plusieurs années avant de décrocher ses diplômes, l’écrivain en devenir, qu’il soit blogueur, ou écrivain freelance, ou romancier, ou les trois en même temps, doit faire des sacrifices pour réussir. Il doit serrer un peu la ceinture, et travailler dur.

Ce sont les conditions propitiatoires pour réussir. Mais ça ne dure qu’un temps, et certainement moins longtemps que des études en médecine.

Et si vous aimez ça, si vous avez vraiment envie de réussir, vous serez tellement occupé que (1) vous ne ressentirez pas le besoin de faire des dépenses excessives, et le temps passera (très) vite parce.

C’est ce qui se passe quand on est pris dans l’aventure ! A peine le temps de dire ouf, que la journée est terminée.

« Parce que les écrivains sont des « explorateurs » »

Devenir écrivain, c'est devenir un "explorateur"
Devenir écrivain, c’est devenir un « explorateur »

Quand j’étais petit, je voulais être explorateur. J’avais envie de parcours le monde avec ma carte et ma boussole, traverser des contrées sauvages, inconnues, mystérieuses. C’est ce que je fais aujourd’hui, au sens figuratif.

Les écrivains sont des explorateurs. Qu’est-ce qu’ils explorent ? Le monde, ses idées, ses phénomènes sociaux, ses cultures.

Un écrivain doit être féru de lecture, de voyages, et aimer observer le monde qui l’entoure, partout où il va. Cela fait partie du métier en réalité. Sinon à quoi bon écrire, si l’on n’a rien d’intéressant à raconter ?

Il faut lire, pérégriner, observer, analyser, chercher à comprendre, découvrir. C’est en ça, aussi, que consiste le boulot de l’écrivain. C’est ce qui lui permet ensuite de pouvoir écrire ce qu’il a vu, vécu, appris, compris.

On a tendance à croire que le style en écriture est plus essentiel que le fond… C’est faux ! Un écrivain qui intéresse et avant tout un écrivain intéressant.

Robert Beck (alias Iceberg slim) par exemple, ne fut pas l’écrivain avec le style le plus racé de sa génération. C’était un autodidacte qui s’est mis à écrire à l’âge de 42 ans. Mais il était surtout un ancien proxénète. Et parce qu’il a fait découvrir un univers jusqu’alors mal exploré dans la littérature – la prostitution, les conditions de vie afro-américaines dans les années 40-60, etc. – il a vendu des millions de livres, et il a influencé toute une génération (notamment le courant Hip-Hop aux Etats Unis).

De même, La Firme, le roman de John Grisham, fut conspué par les critiques littéraires, le qualifiant de « mal écrit ». Sans doute le roman n’est-il pas sans défauts (aucun ne l’est de toute façon). Mais il décrit une histoire captivante : celle d’un jeu avocat pris dans un dilemme moral, entre travailler pour la Mafia et percevoir un salaire mirifique (ce que revient à vendre son âme au diable), ou rester propre mais renoncer à l’argent.

Et si l’auteur a pu l’écrire avec tant de précision, de détails et de réalisme, c’est parce qu’il a été lui-même jeune avocat. C’est un milieu qu’il a exploré.

Ces deux exemples pour vous dire que le rôle primaire de l’écriture est, a toujours été, et restera toujours, de transmettre ses connaissances – savoir-faire, philosophie, informations.

Le style vient après !

Même s’il est indispensable de bien écrire, avoir des choses intéressantes à dire l’est encore plus. Nous voulons lire des manuels, des romans, des blogs, de gens qui savent de quoi ils parlent !

Ces gars-là, ce sont des explorateurs 2.0. Ils recherchent, ils expérimentent, ils observent, ils prennent des risques… puis ils transmettent ce qu’ils ont appris. C’est ce qui les rend intéressants. Écrire, c’est explorer.

Si, comme moi, vous êtes curieux et aimez partager, vous devriez écrire ! Il y a de la place pour tout le monde.

Conclusion

Vivre d’écrire n’est pas la voie de la facilité. Elle est encore moins celle qui garantit la richesse (financière).

Mais elle a quelque chose de mieux, de plus profitable encore ; elle offre une plus grande indépendance, l’aventure, l’enrichissement personnel. C’est pour ça que j’ai choisi cette voie.

Et, finalement, n’est-ce pas MIEUX ? N’est-ce pas ce que nous recherchons tous dans la vie ?