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Un simple principe pour réussir n’importe quoi

Chacun d’entre nous aspire à quelque chose.

Pour certains, c’est de mieux gagner sa vie, ou dans des conditions plus agréables.

Pour d’autres, c’est avoir une vie sentimentale plus épanouie, une meilleure santé ou spiritualité.

On pourrait étoffer la liste d’exemple, mais qu’importe l’objet de votre desideratum : lancez-vous pour l’atteindre !

N’ayez pas peur d’échouer ; faites le pari de réussir.

On regrette rarement d’avoir essayé, mais trop souvent de n’avoir rien tenté.

Le succès : ce jeu de probabilité…

J’ai lu une pléthore de livres sur la réussite. J’ai aussi fréquenté des personnes qui ont réussi là où beaucoup se sont abstenus d’essayer, et j’ai moi-même réalisé quelques prouesses en dehors des contingences.

Dans tout succès il existe un principe, le même que pour les jeux de probabilité.

La réussite pointe rarement son nez au premier coup.  Ni même au deuxième ou au troisième. Le chemin qui mène à la réussite est bordé d’échecs. Mais chaque échec nous rapproche de la réussite.

Notre boulot consiste à mettre les probabilités un maximum de notre côté, et d’essayer encore et encore.

Si vous partez au casino jouer à la roulette, vous savez que vous allez devoir ponter et perdre plusieurs fois avant de gagner une fois.

Gagner du premier coup est possible, mais très rare. Le plus souvent, il faut retenter sa chance 10 fois, 100 fois, pour gagner.

La différence notable avec le succès, c’est que ce dernier n’a besoin d’être atteint qu’une seule fois. Au jeu de hasard, si vous gagnez une fois sur cent, vous ne récupérerez peut-être même pas votre mise initiale. Mais si après avoir échoué 100 fois vous parvenez à réussir, vous avez gagné la partie.

Thomas Edison a échoué 1000 fois avant d’enfin inventer l’ampoule électrique.  Il n’en demeure pas moins qu’aux yeux de l’histoire il est resté un des plus grands génies.

Chaque raté est un pas vers la réussite

Nos échecs nous rapprochent toujours un peu plus de la réussite.

La plupart des gens ont peur d’agir parce qu’ils savent qu’ils risquent d’échouer la première fois.

  • Vous aimeriez aller parler à cette fille que vous venez de croiser, mais vous savez que vous allez être maladroit et ne saurez pas quoi lui dire.
  • Vous aimeriez devenir écrivain(e), mais vous n’osez pas dévoiler vos idées et votre prose au grand public parce que vous serez critiqué.
  • Etc.

Soit !, vous avez raison d’avoir peur. Il faut être réaliste, si vous passez à l’action vous allez (très certainement) échouer.

  • Les filles ne sont pas toutes assistantes sociales, elles n’ont pas de temps à perdre avec un type qui vient de nulle part et qui bégaye.
  • Votre première publication sera fade, pompeuse, parsemée d’erreurs ; je sais de quoi je parle.

Dans tout ce que vous allez faire la première fois, vous  échouerez…

Mais ce n’est pas le plus important.

L’essentiel, c’est de persister.

Chaque échec est une expérience ; une leçon pour mieux faire la prochaine fois.

La prochaine fois…

  • Vous saurez un peu mieux gérer votre nervosité et tenir la conversation.
  • Les critiques constructives vous diront ce qu’il a à améliorer et vous aurez moins peur de passer pour un scribouillard.

Ensuite, peu importe s’il faut rejouer 10, 100 ou 1000 fois, à chaque tentative vous apprendrez quelque chose de nouveau. Et vous finirez par obtenir le résultat que vous désirez.

Le succès est, en grande partie, une affaire de persistance.

~Chris Berman

De l’importance de l’estime de soi ! (+ 2 astuces pour l’améliorer)

Si je vous dis « cette personne a une forte estime d’elle-même », à quoi pensez-vous ? Quelle image vous vient tout de suite en tête ?

Est-ce celle d’une personne vaniteuse, narcissique, arrogante, se croyant bien mieux qu’elle ne l’est ?…

Si oui : vous avez tout faux. Une personne qui s’estime est absolument l’inverse.

Une personne qui s’estime, estime les autres et n’a pas l’impression de se prévaloir contre quiconque. Elle est authentique parce qu’elle s’accepte telle qu’elle est, avec ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses.

On a tort de considérer l’estime de soi comme un défaut. C’est une qualité. Et non des moindres : de celles qu’on devrait tous vouloir développer, avec autant d’obsession qu’un culturiste pour ses biceps.

Votre estime de vous-même détermine la qualité de votre vie. Elle délimite vos ambitions, vos performances et la qualité de vos relations. En manquer ne peut que vous desservir et en avoir trop est impossible. Plus vous en avez, mieux c’est.

Malheureusement, nous avons tendance à la négliger, et beaucoup de nos croyances et habitudes la dégradent. Peut-être pensez-vous qu’il faille avoir une basse estime de soi pour avoir une grandeur d’âme , ou que peu s’estimer rend plus estimable. Or, c’est le contraire qui est vrai.

La perception de soi-même

La perception de soi, autrement dit la manière de se percevoir – à travers son imagination, ses « yeux intérieurs, –  détermine maintes choses. Elle définit ce que nous pensons être capables de faire, les objectifs que nous nous fixons, à quel point nous persistons pour les atteindre. Elle définit nos actions et leurs résultats.

En psychologie, on appelle cela l’effet Pygmalion.

Chacun d’entre nous avons nos propres perceptions de nous-mêmes pour chaque domaine.  Par exemple, j’ai une perception de moi-même en tant qu’écrivain. Je me perçois (inconsciemment ou presque), d’une certaine manière, à travers mon « regard intérieur ». Cela m’amène à avoir des pensées et des ressenti spécifiques qui ont une influence sur mes performances lorsque j’écris.

J’ai aussi une perception de moi-même en tant qu’orateur : lorsque je parle à une personne, ou un groupe, ou lorsque je m’imagine le faire, j’ai des pensées et sensations particulières.

Et, bien entendu, j’ai une perception de moi-même en tant qu’individu en général. Et ces pensées et émotions ont une influence sur mes attitudes, mes attentes et mes performances.

L’effet pygmalion en action

j’ai lu dans un livre de Brian Tracy, Maximum Achievement, une petite histoire qui illustre tout à fait l’influence de la perception de soi sur nos attentes et nos performances.

Un jour, un jeune étudiant – très brillant – fut soumis à un test d’évaluation des compétences avant son entrée à l’Université.

Il découvrit le résultat un peu plus tard : 99.

Ce chiffre signifiait qu’il avait obtenu un score supérieur à 99% des autres élèves ayant passé le test. Un résultat excellent en somme.

Seulement, au lieu de l’interpréter comme il aurait dû, il crut qu’il s’agissait de points de quotient intellectuel. Et, comme il savait que le QI d’un individu moyen est supérieur à 100, il se mit à penser que son intelligence était limitée, trop sans doute pour réussir ses études supérieures.

Qu’arriva-t-il ensuite ? Je vous le donne en mille : il eut des notes catastrophiques au premier semestre, bien en deçà de ses capacités réelles. Si bien que le directeur de son établissement finit par le convoquer.

Lors de leur entretien, ce dernier l’interrogea sur les raisons de son échec. Le jeune homme, candidement, lui répondit que ce n’était pas sa faute… que son intelligence était juste trop limitée.

Le directeur, surpris par sa réponse, lui demanda les raisons qui l’amenaient à croire cela. Le jeune garçon répondit qu’il avait obtenu « seulement » 99 à son examen d’évaluation.

Le directeur comprit alors ce qui était arrivé. Et il lui expliqua que ces « 99 » n’avaient rien à voir avec son QI ; qu’il s’agissait d’un pourcentage présentant son classement parmi les autres élèves ayant passés l’examen ; qu’en fait, il avait obtenu un meilleur score que 99% d’entre eux.

D’un coup d’un seul, le garçon réalisa son erreur. Il n’était absolument pas limité par son intelligence, bien au contraire. Ce qu’il avait pensé, il l’avait pensé à tort.

La fin de l’histoire fut aussi surprenante que son début. L’élève, qui après cet discussion se perçu comme étant plus intelligent que la plupart des autres élèves, se mit à avoir d’excellentes notes ! Il réussit son année.

La morale de l’histoire

Belle histoire, n’est-ce pas ?

Mais, le plus beau dans ce récit, c’est qu’il s’agit d’une histoire vraie. Elle a fait la Une des journaux américains il y a plusieurs années.

Ceci nous révèle une leçon importante : qu’importe votre potentiel et vos compétences intrinsèques, vous aurez toujours des résultats à la hauteur de vos attentes.

Ces attentes, vous les définissez à partir de votre perception de vous-même.

Cela ne veut pas dire qu’il faille vous dire que vous êtes brillant, intelligent ou doué pour le devenir instantanément. Vous ne pouvez (probablement) pas obtenir des résultats au-delà de ce que vous permettent d’accomplir vos compétences. Je ne deviendrai pas un virtuose au piano en me convainquant que j’en suis un (si toutefois j’étais capable de m’en convaincre, car nos attentes, ainsi que notre perception de nous-même, sont grandement définis inconsciemment).

En revanche, mal vous percevoir vous empêche d’exploiter vos pleines capacités, et d’atteindre ce que vous auriez -potentiellement pu atteindre.

Comme nous devinons souvent mal l’ampleur de nos capacités, il est certain qu’en améliorant notre perception de nous-mêmes nous découvrirons AUSSI des qualités insoupçonnées.

Le lien entre perception de soi et estime de soi

Perception de soi, Estime de soi : les deux sont liées, bien qu’elles paraissent distinctes en apparence. Pour être tout à fait exact, la perception de soi est une des facettes de l’estime de soi. Une mauvaise estime confère une mauvaise perception, et vice versa. En améliorant son estime de soi, on améliore aussi sa (ou ses) perception(s) de soi.

Meilleure est l’estime, meilleur est le succès

Avec une bonne estime de soi, on se fixe des objectifs plus ambitieux, on se sent capable de les atteindre, et on pense les mériter.

Même si nos compétences et notre perception de nous ne sont pas (encore) idoines pour accomplir ce que nous entreprenons, nous nous sentons capable d’acquérir les prérequis nécessaires au succès. Et, au-delà de cela, nous nous sentons capable de réussir tout ce que nous pensons réalisable. En résumé : nous croyons en nous-même !

Votre estime détermine (aussi) la qualité de vos relations

Votre estime de vous-même n’impacte pas seulement votre réussite scolaire, professionnelle, sportive ou artistique. Elle influence votre réussite sociale.

Quand vous possédez une bonne estime de vous-même, vous êtes plus énergique, plus optimiste, plus à l’aise et bienveillant auprès des autres. Cela vous octroie du charme, du charisme social.

Plus important encore, votre estime détermine votre capacité à apprécier les autres. Ceux qui n’ont pas suffisamment d’amour PROPRE ne peuvent pas en donner aux autres ! On ne peut donner que ce que l’on a pas…

« Attendre le pire de l’autre, c’est aussi lui offrir le pire de nous-même »

Enfin, comme vous êtes plus positif et bienveillant :

  • Vous avez tendance à attendre le meilleur des autres, et non le pire.
  • Vous pouvez donner le meilleur de vous aux autres.

A l’instar de sa propre perception de soi, quand on perçoit négativement autrui, qu’on s’attend à ce qu’il soit désagréable, mauvais, malintentionné, on se méfie et on est moins agréable avec lui. On agit en adéquation avec nos attentes. En retour, on attire aussi la défiance des autres, et une attitude moins agréable.

COMMENT AUGMENTER SON ESTIME DE SOI ?

Bonne question : j’allais justement y venir !

L’estime de soi n’est pas une science exacte et je suis loin d’être le plus ferré sur le sujet. Je vais néanmoins tâcher d’apporter quelques éléments de réponse.

Il y a deux recommandations que vous pouvez suivre immédiatement et qui, à coup sûr, augmenteront votre estime de vous-même :

  1. Faites-vous du bien, sentez-vous bien !

Non, je ne cherche pas à encourager l’hédonisme. Je veux encourager à faire des choses – n’importe quoi – qui font se sentir bien dans sa peau.

Cela peut-être :

  • Acheter et porter de belles fringues qui mettent en valeur ;
  • Faire preuve de générosité;
  • Sortir de sa zone de confort pour faire ce que l’on n’a jamais osé faire auparavant ;
  • Faire de la visualisation positive ;
  • Prendre un bain chaud ;
  • Etc., etc.

Voilà le principe : à chaque fois que vous faites quelque chose qui vous fait du bien – qui fait vous sentir bien dans votre vie, bien dans votre peau – vous gagnez quelques points d’estime de vous !

A l’inverse, évitez les situations et les personnes susceptibles de vous faire vous sentir mal. Cela peut paraître évident, mais nous avons souvent du mal à changer certaines situations ou habitudes, et nous séparer des gens nocifs.

  1. Adoptez un dialogue intérieur positif.

Cessez d’être cruel envers vous-même, de déblatérer des critiques négatives à votre égard.

Les mots sont des programmes. Et ce que nous nous répétons encore et encore finit par devenir nos croyances.

  • Vous ne voulez pas croire que vous êtes nul…
  • Vous ne voulez pas croire que vous ne méritez pas d’obtenir ceci, d’avoir cela…
  • Vous ne voulez pas croire que vous ne pouvez pas…

…Vous voulez croire l’inverse ! Que vous êtes capable, que vous méritez, que vous pouvez.

Alors il faut surveiller son dialogue intérieur.

Si cela peut vous aider, lisez What to Say When You Talk to Yourself du Dr. Shad Helmsletter. Après, vous réfléchirez à deux fois avant de laisser de mauvaises pensées traverser votre esprit.

Si vous souhaitez que je réponde à une question ou traite un sujet spécifique dans un prochain article, vous pouvez me contacter en cliquant sur ce lien. Si vous avez apprécié cet article, je vous encourage à le partager avec vos amis, ou toute personne susceptible de l’apprécier. Je vous en serai reconnaissant. Enfin, vous pouvez me suivre en vous inscrivant à ma liste email ou mon compte Twitter.

-Chris Berman

L’autre n’a sur soi que le pouvoir que nous lui donnons

L’Homme est un loup pour l’Homme, pensait Thomas Hobbes.

Et, dans l’absolu, il avait raison.

Certaines personnes sont nocives, voire carrément dangereuses pour d’autres. C’est pourquoi nos ancêtres ont inventé la justice, la loi, la prison. C’est aussi la raison pour laquelle il est primordial de trier sur le volet son entourage.

Maintes fois, au cours de notre existence, nous avons été – et nous serons – rejetés, traités injustement, ignorés, rabaissés, calomniés, insultés. Bien des choses poussent les gens à être délétères (la jalousie, l’égoïsme et la vengeance en sont quelques exemples.) Il peut même arriver qu’ils se comportent mal par maladresse ou stupidité.

En outre, nous ressentons parfois des émotions négatives qui n’ont pas lieu d’être. Nous digérons difficilement des paroles ou des actes qui ne sont pas mauvais en soi, et qui n’ont pas vocation blesser.

Mais, quoi qu’il en soit, il faut apprendre à gérer sa sensibilité vis-à-vis d’autrui.

Quelques-uns y parviennent d’instinct ; d’autres non. Pour ces dernier, un sérieux travail sur eux-mêmes est nécessaire.

Apprendre à gérer sa sensibilité

L’être humain est grégaire. Il a besoin d’un contact régulier avec ses congénères pour se sentir bien et rester en bonne santé mentale.

En termes différents, nous sommes interdépendants les uns des autres.

De ce fait, il faut apprendre à communiquer correctement, entretenir ses relations et gérer sa sensibilité vis-à-vis d’autrui.

Si vous êtes à fleur de peau, irrité par la critique ou les refus, il sera difficile de vous sentir pleinement épanoui. Vous avez besoin des autres pour être heureux, mais s’ils « provoquent » chez vous un tas d’émotions négatives, vous vous trouvez dans une impasse !…

On ne peut contrôler son prochain ni les évènements qui ont lieu dans nos vies. Le sentiment de rejet et  la malveillance sont inévitables

Mais…

L’influence (néfaste) que l’autre a sur nous – plus spécialement sur nos émotions – peut être drastiquement réduire, à condition d’adopter un état d’esprit efficient.

Ce n’est pas « EUX » !

J’ai suivi une formation en relation d’aide et d’écoute (coaching) durant 3 ans. Ce fut une expérience enrichissante. À bien des égards, elle a changé mon regard sur la vie.

J’y ai retenu une pléthore de leçons, dont une — au moins — mériterait d’être connue de tous.

L’autre n’a sur soi que le pouvoir que nous lui donnons.

Je sais… de prime abord, cet aphorisme semble erroné. D’aucuns sont sceptiques en entendant cette phrase la première fois.

Pourtant, c’est vrai : nous créons nos propres ressentis, même lorsqu’on en impute la responsabilité à quelqu’un d’autre.

Il est d’usage de croire qu’on se sent mal – rejetés, en colère, frustrés ou malheureux -, à cause des autres. Mais nous sommes les premiers responsables.

Personne n’a la capacité, en soi, de faire naître nos émotions à notre place. Nous en sommes les seuls créateurs.

Bien sûr, nul mauvais comportement n’est à excuser pour autant. Et, de toute évidence, les autres ont une emprise sur nos ressentis. Cela dit, ils ne sont QUE l’élément déclencheur.

Eux ont juste le pouvoir d’influencer nos émotions. Mais nous, et nous seuls, avons le pouvoir de les créer.

En se détachant de l’influence de leurs mots et de leurs actions, ils auront peu d’effets sur nous – sinon aucun !

L’autre, en vérité, n’a que le pouvoir que nous lui accordons pour influencer nos émotions.

Nos attentes vis-à-vis d’autrui

Une bonne partie de nos émotions négatives sont dues à nos attentes vis-à-vis d’autrui.

  • Quand vous attendez des autres qu’ils valident tout ce que vous dites ou faites, vous êtes sensibles aux reproches et à la critique.
  • Quand vous attendez d’une personne qu’elle n’ait d’yeux que pour vous, qu’elle vous fasse toujours passer en priorité, votre amour-propre se froisse facilement.
  • Etc.

En somme, quand vos exigences envers un individu ou un groupe d’individus sont excessivement élevées, vous êtes en proie à des réactions disproportionnées qui dégradent votre bien-être.

Ceux qui exigent trop — et Dieu sait qu’il y en a ! — éprouvent davantage de mauvais ressentis.

Non pas qu’ils soient malchanceux,  mais parce que leur ego et leur perception (trop idéaliste) de la manière dont ils doivent être traité, ou du couple, ou autre, leur donnent des attentes démesurées.

Soyez moins exigeant

Dans votre intérêt, cessez d’en attendre trop.

Nous sommes humains. Cela signifie plusieurs choses :

  • Nous sommes imparfaits ;
  • Nous commettons des erreurs et des maladresses ;
  • Nous avons nos propres insécurités, peurs et craintes, mais aussi des préjugés, des vices et des faiblesses ;
  •  Nos propres intérêts passent souvent avant ceux des autres (ce qui ne veut pas dire que nous sommes égoïstes !) ;
  • Chacun de nous peut, ne serait-ce que par erreur ou ignorance, se montrer injuste ou cruel.

La liste pourrait s’allonger davantage…

Une multitude de facteurs peuvent nous inciter à prendre des décisions ou des attitudes désagréables envers autrui, ou vice-versa.

Il ne s’agit pas de tout excuser, bien entendu  ; encore moins d’accepter la stupidité, les mauvaises actions ou l’immoralité de quelqu’un sans broncher.

En revanche, puisque personne n’est parfait :

  • N’attendez pas une compréhension, une sympathie ou une attitude invariablement exemplaire de qui que ce soit ;
  • Ne soyez pas étonné si quelqu’un se comporte mal.

Plus généralement : Cessez d’en exiger autant.

  1. On n’ira pas toujours dans votre sens. Celui de vos désirs, de vos intérêts, de vos points de vue.
  2. On ne sera pas toujours agréables avec vous. Parfois, on aura des mots durs à votre égard (peut-être pour votre bien ?) ; d’autres fois, on sera de mauvaise humeur et facilement irritables. On peut aussi se tromper sur votre compte…
  3. On ne sera pas TOUS intègres, sympathique, intelligents. Certaines sont pernicieuses, malheureusement.

Faites la part des choses

Ce n’est pas non plus parce qu’une personne a fait ou dit quoi que ce soit de déplaisant que (1) c’est volontaire et que (2) ses propos ou actes sont intrinsèquement malveillants.

Sachez prendre du recul, adopter une perspective plus neutre. Cela permet de mieux comprendre, relativiser, cesser de considérer pour personnel ce qui ne l’est pas.

Quelquefois, ce sont les interprétations qui éveillent les ressentis négatifs, pas les paroles ni les actions.

Pardonner

Du reste, certains cas peuvent être beaucoup plus durs à gérer, et passer outre l’influence négative d’une personne — quand celle-ci vous a trahi, brimé, ou pire encore ! — est difficile.

Couper les ponts s’avère parfois indispensable, mais insuffisant.

Dans ce cas, la solution que je vous proposer risque de sembler inappropriée, voire surprenante, et probablement susciter une résistance de votre part. Je pense néanmoins qu’il s’agit de la meilleure chose à faire. Pardonner. Oui. Vous avez bien lu.

Mais attention ! Ne mésinterprétez pas mon conseil. Ne le sous-estimez pas non plus.

Pardonner n’est pas un acte de faiblesse. Ça démontre au contraire une grande force mentale. Beaucoup en sont incapables, et traînent leurs ressentiments toute leur vie comme des boulets.

En fait, ce n’est même pas un acte de gentillesse envers celui, celle ou ceux qui ne le méritent pas.

Vous pouvez (et devez) pardonner pour VOUS, uniquement pour vous. Parce que c’est ce qui vous permettra de tourner la page, de ne plus nourrir de ressentiments ni accorder d’importance, donc de pouvoir, aux personnes et aux évènements passés.

Pardonner, c’est faire en sorte que rien de ce qui soit arrivé n’affecte plus votre avenir.

Tant que vous ressentez de l’animosité, de la haine, de la rancœur ou toute sorte de mauvais ressentis (aussi légitimes soient-ils), il sera impossible de tourner entièrement la page. Ces ressentiments vous poursuivront. Ils vous emprisonneront dans votre passé, vous empêcheront d’orienter votre esprit vers une autre direction, une meilleure direction.

On pardonne avant tout pour soi-même. Pour retrouver une harmonie intérieure.

 

~ Chris Berman

Conseil bien-être : pratiquer la gratitude !

Il y a une chose que vous n’apprendrez jamais sur les bancs de l’école. C’est que votre objectif principal dans la vie (que vous en ayez conscience ou non) est d’optimiser votre bien-être, et que ce dernier découle principalement de votre état d’esprit.

Pour vous sentir bien dans votre peau, bien dans votre vie, vous devez (re)façonner votre manière de voir, penser, et interpréter les choses.

Aucun bon résultat n’est possible sans un état d’esprit approprié. Cette règle est valable quels que soient les domaines de votre vie. Même en obtenant toutes  les conditions et les possessions que la société nous fait désirer – la richesse, la gloire, la villa en bord de plage, la belle bagnole de sport, etc. –  nous ne sommes pas garantis d’être heureux ; loin s’en faut.

Nous pouvons tout à fait entretenir un sentiment d’insatisfaction permanent, parce que nous focalisons uniquement notre attention sur ce que nous n’avons pas (et nous ne pouvons pas tout avoir !) plutôt que sur ce que nous avons déjà.

« Sage est celui qui ne s’afflige pas de ce qu’il ne possède pas, mais se réjouit de ce qu’il possède »

Epictète

Il y a encore quelque temps, je vous aurais dit que prendre un moment dans la journée pour ressentir de la gratitude était inutile. Je pensais qu’il s’agissait d’un autre concept new-age inutile, inventé par des pseudo-gourous de la spiritualité.

Mais, depuis, j’ai fait amende honorable.

Pratiquer la gratitude est bénéfique pour soi-même. Je dirai même plus : toute personne qui prend son bien-être au sérieux devrait consacrer (au moins pour commencer) un moment dans sa journée pour éprouver de la gratitude !

Pratiquer la gratitude : un conseil  très ancien

Tout d’abord, ce n’est pas un concept « new-age ». C’est une recommandation TRÈS ancienne qui a traversé le temps et les civilisations.

On trouve des textes bouddhistes vieux de plus de 3000 ans qui conseillent de pratiquer la gratitude.

« L’homme de peu de valeur ne pratique pas la gratitude, il oublie les bienfaits qu’il reçoit, mais la personne de valeur pratique la gratitude et se souvient des bienfaits qui lui sont accordés. »

(Citation Bouddhiste)

De même, on trouve ce conseil dans les deux majeures religions monothéistes :

« Rendez grâce en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. »

Le Nouveau Testament.

« Nourrissez-vous des bonnes choses qui vous ont été prodiguées et manifestez la gratitude envers Dieu. »

Le Coran

Ce n’est donc pas un simple effet de mode, mais un ancien principe revenu au goût du jour. Et sans doute pas sans raison…

La gratitude à ses raisons que la raison ne doit pas ignorer !

Mais ne parlons pas religion ou spiritualité. Parlons Sciences ! Pour beaucoup, c’est le seul domaine qui arrive à convaincre…

Il a été démontré que prendre l’habitude de ressentir de la gratitude :

  1. Rendait plus optimiste ;
  2. Donnait plus d’énergie ;
  3. Faisait se sentir plus enthousiaste ;
  4. Rendait plus joyeux ;
  5. Contribuait à rester en bonne santé (soit : moins souvent malade) et nous permettait de vivre plus longtemps ;
  6. Rendait plus altruiste, plus généreux et moins envieux des autres.
  7. Fortifiait les liens avec ses proches ;
  8. rendait plus créatif ;
  9. Aidait à être plus résilient pour affronter les diverses tribulations de la vie.

… Et bien d’autres choses encore !

(Études rapportées dans ce livre)

En outre, des études en neurologie ont démontré que chacune de nos émotions avait leur propre circuit neuronal dans le cerveau. Et ces circuits, à l’instar d’un muscle, se développent un peu plus à chaque fois qu’ils sont sollicités.

Autrement dit : plus vous éprouvez le sentiment de gratitude, plus il est facile de le ressentir à nouveau – sans aucun effort conscient.

Que votre gratitude se dirige vers Dieu, l’Univers, des évènements ou des personnes en particulier. Qu’elle passe par la prière, par des affirmations écrites ou prononcée à voix haute, ou par de simples pensées : vous obtiendrez des bénéfices à l’exprimer !

Pratiquer la gratitude purifie littéralement vos mauvais ressentis et les remplace par d’autres, plus positifs.

Je ne suis pas le seul à le dire.

  • La science le dit ;
  • Les religions le disent ;
  • Des personnalités, bien plus spirituellement élevées que moi, l’ont dit – de Confucius à Gandhi, en passant par Epictète et Jesus-Christ.
  • Ceux qui pratiquent la gratitude quotidiennement vous le diront aussi.

Cultiver la gratitude fera une grande différence !

Peut-être pas demain, ni la semaine prochaine ; mais, telle une plante que l’on arrose chaque jour, les bienfaits se feront plus visibles au fur et à mesure que vous cultivez cette habitude.

Vous expérimenterez un meilleur état émotionnel et,  devinez quoi ?, vous vous sentirez plus heureux !

« Le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté. Le mécontentement apporte la pauvreté, même dans la richesse »

Confusius

Ps – pour aller plus loin : La gratitude : Savoir et oser l’exprimer ; un petit livre rapide et sympa à lire, qui donne quelques exercices pratiques.

Les bienfaits de la générosité

Il y a deux types de générosité.

  • Il y a la générosité intéressée (qui n’en est pas vraiment) : c’est quand l’on donne en espérant quelque chose en retour. De la reconnaissance, un service, du sexe, une compensation financière, etc.
  • Il y a la générosité désintéressée : quand l’on donne gratuitement, sans attendre de contrepartie.

La majorité les gens sont, je pense, généreux par intérêt.

Ils perçoivent la générosité comme une sorte de « transaction » ; un prix à payer pour que les autres les aient à la bonne.

Seulement voilà tout le paradoxe : apprendre la VRAIE générosité, donner gratuitement, sortir de cette logique de retour sur investissement… est dans l’intérêt de chacun !

C’est seulement lorsqu’on commence à donner sans attendre en retour que l’on peut recevoir.

Une leçon de vie à 2 euros

J’ai réalisé à quel point la générosité pouvait être profitable il y a quelque temps.

Je me baladais seul dans Paris, totalement hagard, quand une femme d’une quarantaine d’années m’a arraché à mes pensées pour me demander un brin de monnaie.

J’ignore si c’est moi qui n’ai pas écouté la suite, ou si c’est elle qui n’a pas cru utile de préciser la raison. Quoi qu’il en soit, ça paraissait évident ; elle était loqueteuse, échevelée, son indigence sautait aux yeux.

Un peu par réflexe, et aussi parce que je le pensais, j’ai répondu que je n’avais rien sur moi. Puis j’ai repris ma marche en lui souhaitant bon courage.

Une vingtaine de mètres plus loin, j’ai mis les mains dans les poches. Mes doigts ont senti quelque chose dans celle de gauche…

J’ai pris l’objet non-identifié, ouvert la main et vu une pièce de 2 euros dans ma paume.

bienfaits de la générosité être généreux donner don Ma première réaction fut de continuer ma route.

Mais j’ai repensé à cette femme juste derrière moi, à ce que je lui avais dit : – « je n’ai rien sur moi. »

J’ai fini par faire demi-tour pour lui donner ma pièce.

En arrivant vers elle, je la lui ai tendue en lui disant : « Tenez ! Finalement j’avais une pièce dans ma poche. »

Elle m’a répondu d’un « Merci » qui venait tout autant de sa voix que de son regard, et que j’ai senti arrivé du fond du cœur.

Je suis reparti en me sentant heureux, comme si mon âme s’était nourrie de cette réponse.

Qu’est-ce que cela m’a apporté ?

Matériellement, rien du tout.

Mais émotionnellement, beaucoup.

  • Tout d’abord, je me suis senti joyeux et fier.

Ce n’était pas grand-chose, certes. Pas de quoi s’en gargariser toute une vie.

Néanmoins, j’ai été heureux d’avoir fait plaisir à cette personne, et fier d’avoir accompli une bonne action.

  • Puis, j’ai éprouvé un sentiment difficilement dicible de contentement.

Avec les dizaines de milliers de messages publicitaires qui nous répètent chaque jour que nous n’avons pas assez, qu’il nous faut ceci ou cela, personne ne semble se satisfaire de ce qu’il a déjà.

Malgré tout, si l’on est capable de donner sans que notre générosité ne nous pénalise, n’est-ce pas parce que nous avons suffisamment !?

On ne va pas mourir de faim, ni devoir se priver et serrer la ceinture parce qu’on a donné une pièce à quelqu’un…

Quelque part, ça signifie que cet argent est en extra. Nous n’avons pas besoin de plus pour commencer à nous sentir comblés !

Cet acte de générosité m’a rappelé ceci : j’ai déjà assez pour être heureux.

Les bienfaits d’être (vraiment) généreux

La générosité est une vertu admirable, c’est le mouvement d’une âme véritablement nobleCharles de Saint-Évremond

Le problème avec la générosité intéressée, c’est que notre espoir de récompenses nous aveugle trop pour percevoir les VRAIS bénéfices de nos bonnes actions !

Tant que notre esprit est occupé à faire ses calculs – la reconnaissance qu’on pourra en tirer, les services pour pourra nous rendre, la contrepartie financière qu’on pourra y gagner, –  il ne peut s’ouvrir pour recevoir les bienfaits émotionnels de la générosité.

Car la générosité, la vraie, nourrit l’âme :

  • Elle nous fait nous sentir heureux POUR l’autre personne ;
  • Elle nous fait nous sentir fier d’avoir cette vertu, de faire de bonnes actions, et accroît notre estime pour nous-mêmes ;
  • Elle nous fait éprouver un meilleur sentiment de satisfaction et de bien-être ;
  • Elle construit aussi des relations plus saines, plus sincères, plus épanouissantes avec autrui.

Et bien entendu : elle profite aux autres !

Toutes ces choses, nous les recevons quand nous nous détachons du calcul, de la recherche de bénéfices, et que nous donnons (enfin) par altruiste, uniquement pour aider ou faire plaisir.

C’est sans doute parce que, dans notre for intérieur et celui des autres, nous savons POURQUOI nous sommes généreux. Nous savons si la raison est noble ou ne l’est pas.

Les bienfaits de notre générosité sont proportionnels à la noblesse de notre intention.

Plus notre générosité est pure (désintéressée), plus elle nous apporte en retour.

Pourquoi nous ne sommes pas généreux ? 

consumérisme besoin de plus insatisfaction égoïsme bienfaits de la générosité être généreuxJ’ai la conviction que le manque de générosité dont font preuve beaucoup des individus aujourd’hui est principalement le fruit d’un mauvais état d’esprit.

Si la plupart des gens sont piégés dans une vision trop matérialiste du bonheur.

Ils pensent que plus ils possèdent, plus ils s’en rapprochent !

Cet état d’esprit les emprisonne dans une quête du plus :

  • Plus d’argent ;
  • Plus de biens ;
  • Plus de pouvoir ;
  • Une plus grosse voiture ;
  • Une plus grosse maison ;
  • Etc, etc.

Ils espèrent que cela les rendra heureux.

Mais ça n’arrive jamais, car la quête du plus est sans fin.

Ce besoin de plus, parce qu’il s’accompagne toujours du sentiment de pas assez, exacerbe l’égoïsme et l’individualisme.

Ces ressentis sont inséparables, comme les deux faces d’une même pièce.

Nous voulons plus, nous ressentons que nous n’avons pas assez, et nous entretenons nous-mêmes notre insatisfaction.

Comment apprécier donner gratuitement, quand on a le sentiment de ne pas avoir assez pour nous-mêmes ?

Comment ne rien espérer en retour, quand on est dans une quête obsessionnelle du plus ?

On ne peut pas.

Pour être généreux, il faut d’abord s’émanciper de ce besoin du plus.

Sortir de l’égoïsme : oser la générosité !

Cet état d’esprit ne nous amènera jamais nulle part, si ce n’est à :

  • Dépenser beaucoup de temps et d’énergie à acquérir plus de choses qui ne rendent pas plus heureux ;
  • Vivre dans le sentiment et la peur de manquer ;
  • Être envieux et jaloux de ceux qui ont plus que nous ;
  • Avoir peur que les autres nous prennent ce que nous avons (notre boulot, nos biens, etc.) ;

Une étape importante pour son bien-être consiste à changer cet état d’esprit pour sortir du besoin de plus.

Cela commence par réaliser que les possessions ne font pas le bonheur.

Dieu merci, l’homme n’a pas attendu la voiture, le smartphone, l’écran géant et les antidépresseurs pour se sentir heureux…

Evidemment, je suis d’accord pour dire que manquer d’argent peut nuire à notre bien-être…

Mais dans un monde qui compte environ 6 milliards de personnes vivent en dessous de 12 000 euros par an, pouvons-nous vraiment nous plaindre de manquer d’argent ?

(Réponse : Non… sauf si nous ressentons le besoin de plus/sentiment de pas assez.)

Ensuite, la gratitude aide aussi.

Elle nous permet d’accorder plus de valeur aux choses qu’on possède, et avoir davantage conscience que nous détenons un tas d’autres richesses : la santé, la famille, l’amitié, etc.

Enfin, je crois très fort aux bienfaits de la générosité.

Pratiquer la générosité aide à devenir plus généreux et plus heureux !

Quand on donne, on prend aussi conscience qu’on a déjà assez. Cela nous sort de cette poursuite incessante du plus.

Mieux encore, nous réalisons qu’être généreux peut NOUS rendre plus heureux :

  • Nous ressentons du plaisir à donner ;
  • Nous prenons conscience de la noblesse qui sommeille en nous, et cela augmente notre estime de nous-mêmes.

Bien sûr, il ne s’agit pas de donner tout ce que l’on a. Ni de négliger ses propres plaisirs et ses besoins.

Penser à soi, se faire plaisir, n’est pas le problème…

Le problème, c’est de ne pas avoir conscience que :

  • La vie est un partage. On a tous besoin d’autrui pour vivre d’une manière ou d’une autre ; personne ne vit en parfaite autarcie.
  • Le bonheur des autres fait (aussi) notre bonheur – et vice-versa.

Tous comme les roses ne peuvent pousser dans les déserts arides, notre bien-être ne peut s’épanouir dans un environnement dépourvu de bienveillance et d’amour.

Nous avons besoin de gens aimants et altruistes autour de nous pour nous épanouir.

À faire !

Faites preuve d’une VRAIE générosité cette semaine.

Donnez à quelqu’un qui vous le demande !

N’importe quoi : du temps, de l’argent, un peu de reconnaissance et de sympathie…

Voyez ce que cela vous procure comme sensation !

Vous pourriez être surpris de réaliser que cela vous fait beaucoup de bien, et vous rappelle que vous avez ASSEZ aujourd’hui, pour être heureux.

Si vous écrivez (tenez un blog par exemple) : donnez ce que vous savez sans chercher à faire aucune économie !

N’essayez pas à garder vos meilleurs conseils pour les vendre plus tard.

Donnez ce que vous pouvez donner de mieux, de bon cœur, pour aider vos lecteurs.

Vous verrez que la plupart des gens vous en seront reconnaissants.

«Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir !»

Jésus christ

Comment enrichir son vocabulaire ?

Selon des estimations, la langue française compterait entre 60 000 et 100 000 mots de vocabulaire.

Difficile de déterminer le nombre exact. Étant une langue vivante, le français reste en constante évolution. Chaque année, elle s’enrichit d’une kyrielle de néologismes et de mots empruntés d’autres langues ou de l’argot.

En outre, une grande partie de ces mots appartiennent au jargon technique d’une science, d’un sport ou d’une profession. D’autres encore sont antédiluviens, et les utiliser hors d’un contexte précis – comme dans un dialogue se déroulant il y a plusieurs siècles – serait maladroit et pédant.

Autrement dit, c’est presque impossible, et encore moins utile, d’en connaître ne serait-ce que la moitié !

D’ailleurs, un français moyen n’en connaîtrait qu’entre 3000 et 3500 seulement…

Ceci dit, pour un écrivain enrichir son vocabulaire est important car chaque mot peut potentiellement être un outil à sa disposition pour retranscrire sa pensée du mieux qu’il le peut.

Plus votre vocabulaire est riche, plus vous êtes à même de faire des descriptions précises, dans un style clair, bref et simple à lire.

Wiliam Zinsser, un de mes mentors, conseillait de ne pas utiliser un verbe accompagné d’un adverbe ou d’un adjectif, quand un autre verbe pouvait résumer la même pensée à lui seul.

Par exemple, il vaut mieux écrire « il me toisa » que « Il me regarda avec mépris. »

⇒ 3 mots au lieu de 5.

Ce n’est que l’économie de deux mots dans une phrase courte ; mais imaginez le gain en fluidité (sans perdre en clarté) en appliquant cette règle sur une phrase ou un paragraphe long. Encore faut-il connaître ces verbes…

Par extension, cette règle s’applique aussi aux noms.

Le mot bruine remplace une petite pluie très fine ; il raccourcit la description, et la retranscrit avec une meilleure précision.

Ainsi, dans son parcours d’écrivain, amateur ou non, la démarche de retenir un plus grand nombre possible de mots utiles, pour de les réutiliser, permet de mieux écrire.

Plus vous connaissez de mots et  mieux c’est ! Mieux vaut connaître des mots qui résument bien sa pensée, que d’avoir à la compléter par d’autres – des adverbes ou des adjectifs.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’en abuser non plus !

Suivant l’audience que vous visez, préférer des mots soutenus peut même être contre-productif…

Si vous écrivez des articles pour des ados sur internet, ne vous attendez pas à ce qu’ils fassent l’effort de regarder dans le dictionnaire toutes les 2 minutes pour savoir ce que signifie tel ou tel mot. Ils vont simplement se désintéresser de vos articles, parce que c’est du charabia pour eux.

Il faut prendre en compte ceux pour QUI vous écrivez.     

Mais c’est mieux d’avoir un maximum de mots en sa connaissance ; ne serait-ce que pour avoir le choix de les utiliser.

Découvrir des mots et les retenir

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Enrichir mon vocabulaire est plus qu’une option, c’est une mission.

On dit que le meilleur moyen d’élargir son vocabulaire est de lire.

C’est en partie vrai…

Mais si, en lisant, vous vous contentez de vérifier furtivement la définition des mots sans chercher à les retenir, ce sera peu efficace.

D’abord, vous devez avoir soif de nouveaux mots ! Avoir envie d’élargir votre vocabulaire. C’est le prérequis sans lequel lire aura peu d’effectivité.

Ensuite, vous devez intégrer ces nouveaux mots, avec leur définition, dans votre mémoire.

Si cela était faisable juste en les lisant une fois, ce serait génial… Mais, croyez-moi, ça n’arrive (presque) jamais !

La mémoire est capricieuse (la mienne l’est tout du moins.)

Le plus souvent, il faut revoir le mot et sa définition plusieurs fois avant de l’assimiler et de pouvoir le réutiliser spontanément quand on écrit.

Donc, voilà ce que je fais :

>1) Dès que je lis ou entends un nouveau mot de vocabulaire, je le note quelque part.

Le plus souvent sur mon Smartphone ou un petit calepin.

Si je n’ai pas de dictionnaire à portée de main, j’attends d’être chez moi pour vérifier sa définition.

>2) Je sais que je n’aurai jamais le temps de retenir chaque mot de la langue française, alors si le mot me semble « utile » à retenir – c’est-à-dire que j’aie de grandes chances de pouvoir le réutiliser plus tard, à l’écrit ou à l’oral, – je le recopie sur une fiche avec sa (ou ses) définition(s).

>3) Une fois la fiche remplie de mots avec leurs définitions, je la scotche sur un mur de mon bureau réservé à cet usage, mon « mur de vocabulaire », bien en évidence, avec les autres fiches déjà remplies, pour les relire plusieurs fois journellement.

Cette technique m’a était inspirée par le roman de Jack London, Martin Eden, qui relate le parcours d’un marin qui devient écrivain autodidacte.

Ok, c’est une décoration qui paraîtra très originale pour vos invités. Vous y gagnerez peut-être quelques questions et des moqueries amicales. Mais mettez votre ego de côté et n’ayez pas peur de leur jugement. Beaucoup trouveront cette démarche plutôt cool au final.

>4) Dernière étape (la plus dure et la plus importante) : prenez le réflexe de réviser vos fiches au moins une à deux fois par jour.

Avec la répétition quotidienne, vous finirez par intégrer TOUS les mots inscrit sur votre mur ! Croyez-moi, le cerveau retient très bien les informations auxquelles il est exposé régulièrement.

La difficulté ici, c’est que vous risquez de laisser tomber ces révisions par indolence, comme certains laissent leur nouvel accessoire de musculation dans leur placard après l’avoir utilisé quelques fois. C’est l’erreur à éviter !

J’en sais quelque-chose : après avoir commencé à remplir mon mur de fiches, j’ai complètement cessé de les consulter !

J’ai finalement trouvé la bonne astuce pour prendre l’habitude de les relire deux fois par jour.

Plutôt que d’essayer d’intégrer cette révision comme une habitude indépendante, associez-la à une autre habitude déjà en place !

Par exemple : chaque matin, je prenais tranquillement mon café en me faisant quelques pas dans mon bureau, histoire de sortir de mon sommeil avant de me mettre au travail.

Alors plutôt que de boire oisivement mon café, j’ai commencé à lire mes fiches en même temps.

Maintenant, chaque matin quand je me sers le café, je vais vers mon mur de vocabulaire pour le boire en consultant mes fiches. Et je réitère la même chose le soir en me brossant les dents.

En associant cette révision à des habitudes déjà en place, vous attraperez plus facilement ce réflexe de consulter votre mur plusieurs fois par jour.

Ensuite, il ne restera plus qu’à remplacer les fiches de vocabulaire que vous connaissez par cœur par des nouvelles !

Notez aussi que vous pouvez faire exactement la même chose avec des règles de grammaire, le vocabulaire d’autres langues, ou toutes autres informations que vous voulez retenir.

De l’importance de lire

A l’ère du « tout divertissement », la lecture semble tomber en désuétude. Pourtant, c’est un loisir d’enrichissement personnel formidable et peu onéreux.

Si l’on passait autant de temps à lire qu’à regarder la télé (environ 3 heures par jour), nous serions je pense plus intelligents, cultivés et épanouis. En bref, ça nous réussirait à tous !

Au lieu de cela, nous héritons de nouvelles générations toujours moins lettrées que les précédentes au fur et à mesure que la lecture disparaît et que la télé « poubelle » et autres objets de divertissement virtuel gagnent du terrain.

Quand l’on cesse d’entretenir « son jardin », comme dirait Voltaire, il n’y a rien d’étonnant à ce que seules les mauvaises herbes y poussent…

Les bienfaits de la lecture

L'importance de lire ; lecture

Chez certains, la passion de la lecture vient spontanément dès l’enfance. Ça n’a pas été mon cas.

Durant les 25 premières années de ma vie, je n’appréciais pas cette activité.

J’étais comme beaucoup d’autres jeunes garçons de la génération 80’ : je préférais les jeux vidéo et la télévision ; Tellement plus fun…

Lire, c’était un loisir de vieux et d’intellos. Je n’étais ni l’un ni l’autre.

Je le regrette un peu, maintenant.

Si j’avais su à cette époque ce qu’aurait pu m’apporter la lecture, j’aurais rangé ma Playstation au placard bien avant. Mais tant pis, on ne peut pas changer ce que l’on a fait dans le passé.

Aujourd’hui, je lis quelques heures par jour.

Toutes mes lectures ne se valent pas. Il y en a de plus utiles ou intéressantes que d’autres, mais globalement, plus je lis et plus ça m’apporte.

A chaque heure passée à lire :

  • On peut apprendre de nouvelles compétences et approfondir ses connaissances.
  • On peut enrichir son vocabulaire, améliorer sa culture générale et son expression écrite.
  • On peut trouver de l’inspiration, cultiver un état d’esprit optimiste.
  • On peut développer une personnalité plus intéressante : converser sur davantage de sujets, faire profiter les autres de son savoir, etc.
  • On peut développer la compréhension que l’on a de soi-même et du monde qui nous entoure.
  • On peut entretenir sa créativité, son humour, sa bonne humeur, sa motivation.

A condition de bien choisir ce que l’on lit, on peut énormément bénéficier de quelques heures de lectures par jour, voire même de quelques dizaines de minutes.

Mettez-vous à lire

importance de lire ; lecture
« Les Leaders sont des Lecteurs »

Si vous faites partie de ces gens qui ne lisent pas, ou très peu, il est encore temps de vous y mettre.

Lire – et par extension, apprendre continuellement – est l’une des habitudes de vie les plus indispensables que l’on puisse avoir.

Investissez en vous : prenez un moment dans vos journées pour lire, ne serait-ce que 20 minutes.

A long terme, vous y prendrez goût et la lecture remplacera ces autres divertissements futiles desquels vous êtes coutumiers.

Vous pensez ne pas aimer lire ?

Nombre de gens pensent qu’ils n’aiment pas lire. Ils se trompent, tout le monde peut aimer lire !

En vérité, ce n’est jamais la lecture en soi qu’on déteste. Ceux qui pensent ne pas aimer lire n’ont simplement pas encore découvert leurs goûts en matière de lecture.

La lecture, c’est comme le cinéma. Tout le monde aime le cinéma, néanmoins on peut aussi bien adorer certains genres qu’en exécrer d’autres.

On peut s’ennuyer ferme devant les comédies romantiques, ce qui ne signifie pas pour autant qu’on déteste regarder des films. On peut tout à fait adorer les films d’action, d’aventure, d’horreur ou de science-fiction. Il y a tellement de catégories qu’il y en a pour tous les goûts.

Il en va de même pour la lecture.

Peut-être n’aimez-vous pas la littérature classique, celle qu’on vous forçait à lire au collègue ? Mais d’autres genres pourraient vous plaire.

Il y a tellement de genres, de styles, de catégories et de sous-catégories, qu’il est TRES difficile de ne rien trouver à son goût.

Il existe des livres qui traitent de vos loisirs et de vos passions : le bricolage, une période de l’histoire, le poker, l’entreprenariat, la guitare, etc.

Si vous n’aimez pas les « pavés », vous pouvez aussi lire des livres courts à vocation pratique, des nouvelles ou mêmes des articles.

Il y a également des auteurs dont la prose vous accrochera, qui vous feront dévorer leurs écrits.

Les possibilités sont très larges.

Et en découvrant vos goûts, vous découvrirez le plaisir de lire.

Lire, c’est aussi mieux écrire !

Lire c'est mieux écrire
« Si vous n’avez pas le temps de lire, vous n’avez pas le temps d’écrire » – Stephen King

Si vous écrivez, ou que vous aspirez à le faire pour quelque raison que ce soit – rédiger votre mémoire, lancer votre blog, vous auto-éditer ou gagner de l’argent en freelance, – lire beaucoup est encore plus important.

Tout d’abord parce que c’est la lecture, avant même la pratique de l’écriture, qui peaufinera votre style.

Personne ne part véritablement de zéro. Qu’on s’en rende compte ou non, nous nous inspirons tous de modèles , d’ouvrages et d’auteurs que nous admirons.

  • Michel-Ange a étudié de nombreuses œuvres, notamment les fresques de l’église Santo Spirito de Florence et de l’église Santa Maria del Carmine avant de peindre le plafond de la chapelle Sixtine.
  • Charlie Chaplin, et son fameux personnage de Charlot, s’est inspiré du jeu d’acteur du français Max Linder (Gabriel Leuvielle.)
  • Einstein, pour ses travaux sur la relativité, s’est inspiré de ceux déjà réalisés par Henri Poincaré. [*]
  • Jean de La Fontaine, qui n’est plus à présenter, s’est inspiré de nombreux auteurs médiévaux, ainsi que de contes indiens, arabes et hébreux. [*]
  • Et VOUS, aussi, avez eu des modèles ! Quand vous n’étiez encore qu’un enfant en bas âge, vous avez appris à communiquer en imitant vos parents, en reprenant leurs gestes, leurs mots, leurs expressions.

Toute cette série d’exemples pour vous dire qu’un écrivain ne trouve jamais le style qui lui convient uniquement en écrivant, en ne partant de rien d’autre. Il apprend par imitation, en s’imprégnant des auteurs qu’il aime lire.

Si vous voulez définir votre propre style, en plus d’écrire vous devez lire souvent les auteurs auxquels vous aimeriez ressembler, et vous inspirer d’eux.

Nous envions tous certaines caractéristiques chez d’autres auteurs :

  • Leur faculté à rendre clairs et accessibles des sujets difficiles, par exemple.
  • Leur capacité à motiver, à donner envie de passer à action immédiatement.
  • La profondeur des messages qu’ils transmettent par leur histoire, et leur aptitude à nous les faire méditer.

Repérer les particularités qu’on aime chez ces auteurs et s’en imprégner aide à définir notre propre style.

Un style qui – parce nos goûts ne sont jamais tout à fait uniques – plaira à d’autres.

Conclusion

Importance de la lecture ; lire

Les livres renferment la plus grande source de savoir de l’humanité.

C’est aussi la façon la moins coûteuse d’apprendre. Vous avez souvent autant d’informations (sinon plus) dans des livres qui ne coûtent que quelques euros que dans les programmes de formations qui se vendent plusieurs centaines d’euros au bas mot.

Et si un auteur qui fait bien son « boulot » – je veux dire par là qu’il écrit, non pas dans une prose universitaire rébarbative, mais dans l’intention de rendre ses connaissances facilement accessibles et agréables à lire – on peut prendre du plaisir à acquérir un savoir en autodidacte, tandis que certains paient des milliers d’euros pour l’avoir dans des écoles.

En outre, grâce aux bouquins de fiction, on peut apprendre de nouveaux mots, élargir sa culture et même trouver de l’inspiration et retenir des leçons qui modifieront à jamais notre état d’esprit.

Ce n’est sans doute pas pour rien que Jésus et Socrate enseignaient en parabole…

Les histoires peuvent communiquer des messages importants mieux que toute autre chose.

Enfin, si vous écrivez ou souhaitez écrire, lire améliorera certainement la qualité de votre écriture. Sans même que vous ne vous en rendiez compte. Cela vous permettra de définir votre propre style, de trouver ce qui plaira à vos lecteurs.

En espérant vous avoir communiquer l’envie de lire plus souvent,

Chris

Micro-changement : un petit changement peut (aussi) faire une grande différence !

« Un petit changement aujourd’hui apporte une différence spectaculaire demain »                            

Richard Bach

J’ai la conviction qu’une des clés du bien-être réside dans son aptitude à changer.

Imaginez-vous avec le pouvoir de modifier instantanément n’importe quel comportement, croyance ou habitude ; être capable d’appliquer une nouvelle résolution immédiatement, sans aucune difficulté.

Vous pourriez arrêter la cigarette, sans ressentir aucun manque. Vous mettre au footing ou vous réveiller tôt, dès lors que vous en preniez la décision.

Ne pensez-vous pas que votre bien-être serait meilleur si c’était possible ?

Malheureusement, les vieilles habitudes ont la vie dure. C’est pourquoi nous réussissons rarement à tenir nos bonnes résolutions plus de quelques jours.

Stratégie de changement

Tout le monde peut customiser ses habitudes, ses comportements et ses croyances en fonction du style de vie qu’il souhaite et des objectifs qu’il veut accomplir.

Et je dirais même…

Changer est plus facile qu’on ne l’imagine !

Seulement, la plupart d’entre nous appliquent la mauvaise stratégie :

Nous nous forçons à faire des changements radicaux, en comptant sur notre bonne volonté.

Qui n’a jamais pris une résolution comme « je perds 5 kilos », en s’imposant un programme spartiate du genre : 3 heures de sport sans avaler plus de 500 kcal par jour ? Ou ne s’est dit « j’arrête de fumer », en se privant totalement et tout de suite de cigarette ?

L’intention est bonne, mais la stratégie est mauvaise.

Nous avons tendance à vouloir aller plus vite que la musique, et croire que notre volonté à elle seule suffit. Pourtant, c’est en réalité la pire des méthodes pour installer des changements durables.

Plus une résolution est contraignante ; plus elle repose sur sa volonté ; moins elle a de chance de subsister.

La volonté ne fait pas tout

« cum volumus possumus » 

On croit que tout est une question de volonté. Qu’avec assez d’autodiscipline, on peut relever n’importe quel défi.

Mais la volonté est éphémère et connaît des limites.

À maintes reprises, j’ai voulu faire des changements drastiques dans ma vie en comptant sur ma volonté. Le problème, c’est que ces changements, difficiles à installer, demandaient une adaptation relativement longue, alors que ma volonté déclinait vite.

Il y a fort à parier que pour modifier une habitude il faille au moins un mois ou deux ; alors que la motivation, issue de sa volonté de changement, ne dure pas plus d’une semaine en général.

Si vous ne comptez QUE sur elle, vous retomberez toujours dans vos travers.

La volonté sert à donner l’impulsion de départ ; à prendre une résolution et passer à l’action. Mais elle ne permet pas de changer à elle seule.

Si vous espérez un changement qui repose sur la volonté à long terme, vous risquez fortement d’échouer.

Micro-changement

« Un voyage de mille lieues commence par un pas »   Lao Tzu

Vouloir faire des changements drastiques, en s’appuyant sur notre volonté, n’est pas notre unique erreur.

Nous négligeons aussi l’importance des petits changements.

Un « micro-changement » est beaucoup plus simple à installer. Il demande peu d’effort, peu de volonté. Mais, si vous en cumulez plusieurs, les uns après les autres, au fil du temps vous pouvez faire des changements incroyables.

Pour vous donner un exemple, pendant longtemps j’ai été un « lève-tard ». À moins d’être contraint de me lever tôt, je restais dans mon lit jusqu’à 13 ou 14 heures. À cause de cela, j’avais l’impression de gâcher mes journées. Je me sentais (paradoxalement) fatigué d’avoir trop dormi… Et, à peine quelques heures après mon réveil, la nuit tombait – avec le sentiment que toute ma journée était terminée.

J’ai voulu changer cela. J’ai fait plusieurs tentatives pour devenir matinal. Ma stratégie initiale était celle de M. Tout-le-Monde : mettre mon alarme à heure fixe, et me forcer à sortir du lit.

Mais, après quelques jours d’efforts, j’ai commencé à me rendormir après avoir éteint mon réveil.

J’ai fait plusieurs fois cette même tentative pour me lever tôt. Sans succès. Et j’en culpabilisais, rejetant la faute sur mon « manque de volonté. »

Puis, un jour, j’ai pensé à faire tout autrement. Au lieu d’essayer de me faire violence pour me réveiller, j’ai fait en sorte de m’endormir plus tôt. Je m’étais dit que, peut-être, la raison pour laquelle j’avais du mal à mettre en place un réveil matinier plus de quelques jours, c’était parce que j’enchaînais des nuits presque sans sommeil.

Disons qu’au lieu d’installer la bonne habitude du matin, j’ai commencé par supprimer les mauvaises du soir.

J’avais pour coutume de regarder des films (le plus souvent d’action) dans mon lit. Forcément, après je n’avais plus envie de dormir ; alors j’en visionnais un second, puis quelquefois un troisième. Cela retardait mon sommeil de plusieurs heures.

Cesser de regarder des films la nuit dans mon lit a était un défi bien plus facile à relever. Ça demandait assez peu de volonté. Il suffisait d’éteindre l’ordinateur le soir avant de me coucher. Et, si je m’ennuyais, je lisais un bouquin à la place.

Néanmoins, ce changement simple m’a permis de m’endormir tôt ; et donc, de me réveiller tôt ! L’objectif que je n’avais jamais su atteindre !

Ensuite, pour me lever encore plus tôt, j’ai arrêté d’utiliser mon ordinateur après 21 heures. Après cet horaire, je l’éteignais et faisais autre chose à la place.

Cela m’a aidé à trouver le sommeil plus vite ; donc, de m’endormir ET me réveiller plus tôt.

Ces deux changements, aussi infimes soient-ils, me permirent de réussir là où j’avais échoué durant des années.

Aujourd’hui, je suis matinal. Ainsi, j’ai du temps pour lire, écrire, faire du sport et quelques autres activités.

Changement intelligent  

Au lieu d’espérer une transformation drastique et difficile, essayez un « micro-changement ». Vous pouvez passer par un tas d’étapes intermédiaires, qui rendront le changement facile.

En outre, quand chaque changement devient progressif, vous vous accorderez du temps pour découvrir au fur et à mesure de nouvelles connaissances, solutions, ou améliorations, qui permettent d’atteindre votre objectif final.

Si vous voulez arrêter la cigarette par exemple, vous pourrez trouver un tas d’astuces, techniques ou méthodes, qui aident à faire passer l’envie de fumer, jusqu’à ce que vous parveniez à vous sevrer.

La patience est plus importante que la volonté !

« Tout vient à point à qui sait attendre »                      Jean de La Fontaine

La vertu dont vous avez le plus besoin pour changer n’est pas la volonté. C’est la patience !

Donnez-vous le temps !

C’est plus difficile à bien des égards, car la plupart d’entre nous veulent faire tout MAINTENANT, et pas dans 3 mois. Remercions la société de consommation d’avoir transmis cette mentalité…

Vous devez garder en tête que ce n’est pas la rapidité à laquelle vous changez qui compte, mais combien de temps ce changement perdurera.

Quel est l’intérêt si c’est pour revenir au même point 3 semaines plus tard ? Ne vaut-il pas mieux diminuer progressivement, mais conserver le changement à vie ?

Ne soyez pas si exigeant avec vous-même. Allez-y doucement. Faites preuve de patience.

Un changement brutal n’est pas synonyme de changement durable.

Gardez cela à l’esprit quand vous voulez installer un nouveau comportement, ou une nouvelle habitude.

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-Chris Berman