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Lire pour bien écrire

Quand il s’agit d’améliorer son style d’écriture, rien ne vaut une pratique quotidienne.

Il faut écrire encore et encore, jour après jour. C’est ce qui permet de peaufiner son expression écrite.

Cela dit, la pratique n’est pas suffisante.

Un autre élément est au moins aussi important pour être à même de bien écrire : c’est la lecture.

Tous les écrivains sont de gros lecteurs.

Pendant une certaine période, j’ai été moi-même un lecteur vorace. Je lisais tout ce qui me passait entre les mains et semblait intéressant.

Ensuite, j’étais prolifique quand j’écrivais.

Comme mes lectures me donnaient beaucoup d’inspiration, je n’étais (presque) jamais en « panne ». J’écrivais beaucoup, facilement.

Puis est venue une période où j’ai cessé progressivement de lire.

D’abord parce que je me suis forcé à lire de la littérature que je n’appréciais pas particulièrement. Mes lectures sont devenues plus laborieuses et moins agréables. J’ai peu à peu perdu goût à la lecture, sans même m’en rendre compte.

Je suis passé de 2 à 4 livres par semaine, à moins d’un par mois !

Mais ça ne me semblait pas important. Après tout, en quoi cela pouvait perturber ma créativité ?

Au contraire, moins je passais de temps à lire, plus je pourrais en consacrer à écriture !

Du moins, c’est ce que je croyais.

Seulement, ce n’est pas vraiment comme cela que ça marche…

L’inspiration, l’écrivain la puise dans ses lectures. Dans les idées qu’il y trouve, dans les phrases qu’il y lit.

S’il cesse de lire, c’est la fin de l’inspiration – telle un ruisseau qui s’achèche faute de pluie.

Dès lors, vous avez beau avoir une belle plume, vous ne savez plus quoi écrire. Et avoir une belle plume ne sert à rien quand on n’a plus rien à écrire.

Du reste, puis-ce que l’expression écrite s’améliore par la pratique, lorsqu’on ne sait plus quoi écrire on cesse tout bonnement de progresser.

Je dirais même plus : on régresse !

C’est ce qui m’est arrivé.

J’ignore si j’ai véritablement régressé, mais durant la période où j’ai cessé de lire, j’ai commencé à éprouver des difficultés à écrire. Que ce soit à trouver des idées ou les mettre correctement en forme.  

Puis je me suis remis à lire.

Et peu à peu mon écriture est redevenue plus fluides. Les idées et les phrases se sont remises à fuser dans ma tête.

La morale, c’est que pour être un écrivain prolifique, il ne s’agit pas seulement de poser son cul sur un siège de bureau et pianoter sur un clavier.

En tout honnêteté, c’est déjà très difficile d’écrire plus de 4 ou 5 heures par jour. Après environ 3 à 4 heures de concentration intense, le cerveau fait un burn-out et il faut une longue pause avant de redémarrer une nouvelle session d’écriture.

Mais c’est encore plus épuisant quand on ne sait pas quoi écrire. Quand on se retrouve devant une page blanche ou qu’on passe des heures à effacer les deux tiers de ce que l’on vient d’écrire, parce que c’est purement et simplement de la merde !  

Le job d’écrivain ne consiste pas à seulement à écrire, mais aussi à nourrir son inspiration dans les écrits des autres, afin de gagner en productivité et aiguisé son sens du style.

Si vous voulez vous mettre sérieusement à l’écriture, vous devez non seulement prévoir au moins une session de quelques heures d’écriture tous les jours, mais aussi au moins une session de lecture. C’est très, très important.

On ne lit jamais assez…

Ne lisez pas n’importe quoi, évidemment.

  • Lisez utile. Tout ce qui peut vous apporter des infos, ou qui appartient au genre que vous écrivez, ou qui est proche de la manière dont vous aimeriez écrire.
  • N’oubliez pas de vous faire plaisir en lisant. Evitez les lectures que vous trouvez rébarbatives. 

Je ne dis pas que vous devriez éviter la littérature classique si n’en êtes pas friand (c’est important d’avoir certaine culture de la littérature classique). Mais si ça vous stimule peu il faut que cela ne représente qu’une infime partie de vos lectures.

C’est peu comme un compositeur de musique électronique…

Il peut connaître les œuvre classiques (Mozart, Beethoven, Brahms, etc., etc.), mais il prendra bien plus de plaisir et trouvera bien plus l’inspiration en écoutant la musique qu’il aime. Que ce soit Jean Michel Jarre ou d’autres.    

7 raisons de lire des livres en version Kindle

Aujourd’hui, je passe plus de temps à lire des livres en version Kindle – sur ma liseuse ou ma tablette, – que de « vrais » bouquins. Il m’a fallu une petite période d’adaptation ; mais maintenant, j’apprécie l’un autant que l’autre.

Je parle régulièrement de ma conversion au numérique (cela fait un peu plus d’un an que je suis infidèle au livre papier traditionnel), et je ne taris pas d’éloges sur ma liseuse à mon entourage.

Pourtant, beaucoup de ceux avec qui j’en discute rejettent ce format profane.

Ils objectent, officiellement, pour des raisons de goût :

  • « Moi, je préfère les de vrais bouquins. Je n’aime pas lire sur numérique. »
  • « Ça ne me dit rien de lire sur liseuse ou tablette. »
  • « Je n’arrive pas à m’y faire. »
  • Etc.

…Mais quand on leur demande s’ils ont essayé, la plupart disent que non. Ça me donne l’impression qu’ils y sont hostiles seulement parce que c’est nouveau pour eux, et qu’ils n’y sont pas habitués (l’être humain n’a jamais trop aimé le changement…)

Okay ! le livre papier a aussi des atouts, et c’est avec lui que nous avons tous appris à lire. Mais il ne s’agit pas de substituer l’un par l’autre. On peut utiliser les deux !

Sans épiloguer davantage, j’aimerais vous donner 7 raisons convaincantes d’adopter le livre en version kindle, en plus de celui classique.

livres en version kindle
7 raisons de lire des livres en version kindle

Facile à transporter

Rendez-vous compte : vous pouvez voyager avec vous toute une bibliothèque, dans votre poche ou votre sac à main.

Pour une personne comme moi, qui lis un nouveau livre tous les 3 à 10 jours, même en déplacement (surtout en déplacement !), et qui a parfois besoin d’avoir ses sources d’informations avec lui pour écrire, c’est SUPERLATIVEMENT utile !

Je peux être n’importe où durant plusieurs semaines sans avoir à trimballer une pléthore de livres dans ma valise. Une liseuse, plus petite qu’un livre de poche, suffit.

C’est une première raison à méditer.

Obscurité-compatible (sur tablette)

J’aime bien lire le soir, pas vous ?

Mais la version papier nous oblige à laisser la lumière allumée, et il y a deux inconvénients à cela :

  1. Il faut donc être seul dans la chambre, pour lire sans déranger personne ;
  2. L’intensité de la luminosité retarde le sommeil (l’hormone de la mélatonine se sécrétant avec l’obscurité).

Mais, avec une tablette, c’est devenu facile et agréable de faire un peu de lecture le soir, dans son lit.

On télécharge l’application Kindle, on éteint la lumière et on se glisse sous la couette, bien au chaud.

Et, bien entendu, on peut régler la luminosité. On peut même télécharger l’application f.lux qui la régule automatiquement.

Autre avantage : on peut lire dehors, le soir à la belle étoile, ou dans une voiture au cours un voyage vespéral.

Rien que pour ça, ça vaut le coup !

La prise de notes

Sur Kindle, il existe une option qui permet de surligner les passages d’un texte et de prendre des notes.

Si vous aimez une formulation d’une phrase, qu’un passage vous inspire, ou que vous souhaitez mettre en exergue des informations intéressantes ou importantes, il vous suffit d’appuyer sur la liseuse avec votre index et de le faire glisser le long de l’extrait choisi pour le surligner.

Vous pouvez aussi ajouter des annotations, des commentaires, des remarques et des réflexions.

En somme, je trouve plus commode d’étudier le contenu d’un livre dans sa version kindle – qu’il s’agisse d’un guide, d’un essai ou d’une œuvre de fiction.

Enrichir son vocabulaire

Par extension, c’est aussi plus pratique pour enrichir son vocabulaire.

D’abord parce qu’on peut surligner les mots inconnus, les relire plus tard, et les noter ailleurs.

Mais surtout parce que la liseuse possède un dictionnaire intégré.

Si vous découvrez un mot dont vous ignorez la définition, il vous suffit d’appuyer dessus, et la définition s’affichera.

C’est quelque chose de véritablement génial.

  • Fini le temps perdu à aller chercher un mot dans le dico…
  • Fini l’époque où l’on renonçait à connaître le sens du mot (ou d’une phrase toute entière), parce qu’on n’avait pas de dico à porté de main…

Vous pouvez trouver la définition en une seconde. Cela permet d’enrichir spontanément son vocabulaire.

Économique

Télécharger le format Kindle d’un bouquin peut aussi s’avérer économique.

En général, la version numérique pour les nouveautés est moins chère, voire beaucoup moins chère, que celle physique.

Par exemple, j’ai pris le premier livre au hasard sur Amazon (et c’est tombé sur le dernier Harry Potter, comme par magie !)

Livres en version kindle

Vous pouvez voir la version papier a 21 €, contre 14,99 € pour celle numérique. C’est 6 euros de différence.

Bon, pas de quoi fouetter un chat et ça reste relativement cher pour un Kindle (mais c’est un Harry Potter – attention !)

Si vous voulez absolument lire une nouveauté avant qu’on ne puisse la trouver  d’occasion pour une poignée d’euros (les livres d’occasion se vendent pour une bouchée de pain), vous pouvez l’acheter sur Kindle dans un premier temps, puis, si vous tenez vraiment à ce que le livre emplisse votre bibliothèque, vous pouvez toujours d’attendre quelques années, quand il se vendra à quelques euros seulement.

En outre, s’il s’avère qu’il ne vous plaît pas, ça fera un livre en moins qui végète sur une étagère.

Mais il y a encore plus intéressant avec les livres en version kindle…

livres en version kindle

Les œuvres littéraires dont l’auteur est mort il y a plus de 70 ans sont du domaine public.

Dixit l’article L. 123-1 du Code de la propriété intellectuelle : « L’auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d’exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d’en tirer un profit pécuniaire. Au décès de l’auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayants droit pendant l’année civile en cours et les soixante-dix années qui suivent. »

De ce fait, vous pouvez accéder gratuitement à la version kindle des grands classiques de la littérature française et étrangère. C’est ainsi que j’ai pu en lire une bonne dizaine.

Ça ne vous empêche pas, évidemment, de les acheter en librairie ou en brocante si vous en avez envie. Mais grâce au Kindle, ça devient optionnel, et c’est toujours ça de gagner contre la déforestation.

Les petits livres en version Kindle auto-édités

Surtout si vous lisez anglais (le marché anglosaxon de l’autoédition est très développé), vous pouvez trouver bon nombre de petits livres pratiques, en général autour de 0,99€ et 2,99€, sur Amazon.

Le plus souvent, ces livres servent à promouvoir les services haut de gamme de leurs auteurs (coaching, séminaires, consultations, etc.)

Ils sont mieux travaillés, mieux écrits, mieux référencés, plus fiables et plus complets que les informations que l’on trouve gratuitement sur le net – wikipédia et compagnie, – tout en restant à des prix très abordables.

Il m’arrive d’en lire, parfois, par plaisir ou pour approfondir mes connaissances sur un sujet spécifique.

On peut les emprunter en illimité avec l’abonnement Kindle Unlimited.

Parce qu’il ne faut pas se laisser dépasser par la technologie !

Faut arrêt de faire le vieux casse-pieds, hein ! On doit vivre avec son temps et accueillir la technologie, plutôt que de la balayer d’un revers de la main en disant que c’était mieux avant.

Le numérique est en plein essor ; il est plus que probable que dans les 10, 20 ou 30 prochaines années, il ait remplacé, totalement ou en partie, le papier – qui sera suranné.

Ce n’est pas nouveau dans l’histoire qu’un support en remplace un autre. Autrefois, on a abandonné la roche pour le papyrus, le papyrus pour le parchemin, et le parchemin pour le papier. Aujourd’hui, on abandonne le papier pour le numérique. Ainsi va l’évolution !

Si vous laissez de côté les nouvelles technologies au lieu que vous y adapter, un beau matin vous risquez d’être complétement dépassé, comme ceux qui sont passés au Smartphone 5 ans trop tard…

Le progrès se fera, avec ou sans vous.

4 raisons de lire Les Misérables de Victor Hugo

1. Parce que Les Misérables est un des grands classiques de la Littérature française.

Et, en tant que Francophone, on devrait tous l’avoir déjà lu au moins une fois.  Si ce n’est pas encore le cas, vous devriez le faire prestement.

2. Parce que vous pouvez le télécharger gratuitement, tout de suite, sur Kindle.

L’auteur étant mort il y  a plus de 60 ans,  l’oeuvre appartient au domaine public. Vous la trouvez gratuitement en version  Kindle.

J’ai lu cette version-là sur ma liseuse.

3. Parce que Les Misérables est plus qu’une belle histoire.

Il ne suffit pas d’une bonne histoire pour faire bon roman…

Un bon roman doit avoir de la profondeur, enrichir le lecteur d’une façon ou d’une autre, à travers son histoire. Cela peut être en lui offrant une perception différente, en le cultivant, en le sensibilisant, en l’inspirant, en lui ouvrant les portes de nouvelles connaissances et idées.

Les Misérables rempli ce rôle. Il nous parle d’Histoire ; de la bataille de Waterloo, de la naissance de l’argot dans la littérature, de l’émeute de 1832, de Paris – ses rues, ses égouts.

Quelques fois, il se transforme même en essai. Victor Hugo y dénonce les injustices sociales et le système judiciaire d’antan, et prêche l’humanisme et l’éducation.

Un livre riche d’enseignement, c’est la troisième raison.

4. Parce qu’il existe une très bonne adaptation audio.

Stop aux excuses comme « j’ai pas le temps », « je n’aime pas trop lire », etc., ne marchent pas ! P

Même si vous êtes trop indolent pour lire Les Misérables, vous pouvez toujours prendre quelques heures pour l’écouter, en version audio. La radio France Culture a fait une adaptation du roman que je trouve vraiment bonne (voir ci-dessous.)

Bon, c’est une version abrégée. Et l’audio ne remplace pas tout à fait la vraie lecture. Mais c’est quand même mieux que  rien, et ça pourra peut-être vous motiver à lire la version complète plus tard.


Les Misérable – Version Audio (France Culture)

Épisode 1

Épisode 2

Épisode 3

Épisode 4

Épisode 5

Épisode 6

Épisode 7

Épisode 8

Épisode 9

Épisode 10

Épisode 11

Épisode 12

Épisode 13

Épisode 14

Recommandé : « Ecriture : Mémoire d’un Métier » de Stephen King

Décembre 2010, je me rappelle, l’hiver était âpre cette année-là. Caustique même. A chaque fois qu’on mettait un pied dehors, on sentait le froid brûler la moindre parcelle de peau laissée à l’air libre. Par la fenêtre, on pouvait voir les ramures dénudées des arbres être malmenées par le vent. Les rues étaient désertes, ou presque. Ceux qui s’aventuraient dehors, quelle que soit leur raison, semblaient rentrer chez eux à bride abattue. Moi, je démarrai mon premier blog avec mon voisin.

Nous avions convenu, d’un accord tacite, que ce serait moi qui rédigerais le contenu. Seul bémol, je ne me sentais pas, vraiment pas, à l’aise à l’écrit. De ma vie, j’avais dû gribouiller quelques dissertations et fiches de lecture çà et là à l’école, pas grand-chose. Écrire ne faisait pas partie de mes passe-temps ; comme le temps passe…

En outre, j’étais une vraie catastrophe orthographique. Il eut fallu plus qu’une réforme de l’orthographe, à cette époque, pour que je n’eus pas zéro en dictée !

Mon voisin, lui, croyait en moi. Il proposa de me corriger, il fit l’aller-retour de mon appart au sien pour rapporter un livre.

Ce livre, c’était Ecriture : Mémoires d’un métier, de Stephen King. Un petit bijou, pour qui veut se lancer dans l’écriture !

Après son départ, j’attaquai les premières pages. Le lendemain, j’avais terminé. Ainsi naquit l’impulsion qui m’a fait démarrer.

Trois années plus tard, j’en commandai un exemplaire neuf. Pour le relire. Mais, cette fois, il resta végéter dans ma bibliothèque… Jusqu’à la semaine dernière.

Parce que le hasard fait bien les choses

Ces 6 dernières années, j’ai eu peu d’occasions de parler de ce livre avec autres personnes, bien qu’il ait été un marqueur pour moi. Peut-être avec deux ou trois blogueurs dans une discussion à bâton rompue lors d’un dîner, et avec un romancier rencontré une fois. C’est tout.

Mais récemment, d’un coup d’un seul, tantôt parce que l’auteur a été évoqué dans un discussion, tantôt parce qu’on m’a demandé des conseils de lecture, j’en suis venu à parler du bouquin et à le recommander plusieurs fois. Etait-ce un signe ? Difficile à dire. Toujours est-il que j’en conclus que le moment de le relire(enfin) été arrivé.

Conseils d’un écrivain renommé

Ecriture : mémoire d'un métier de Stephen King

Stephen King, c’est Carrie, Dead Zone, Différentes Saisons, Le Fléau, La Ligne Verte, Misery, Shining, et j’en passe. 78 romans au total. Beaucoup adaptés au cinéma. Le type sait de quoi il parle, et c’est un régal de le lire s’exprimer sur le sujet.

La première fois, Ecriture m’a permis de démarrer avec une base ; un ensemble de principes pour écrire correctement.

  • L’adverbe n’est pas un ami.
  • La seconde monture = La première – 10 %
  • Ne pas en faire trop ; laisser le lecteur se figurer lui-même.
  • Etc.

Il m’a aussi motivé à écrire régulièrement.

Si vous aimeriez écrire, mais ne savez pas par où commencer, commencez par ce livre.

Chose assez rare pour être soulignée, ma relecture m’en a autant appris. C’est surprenant à quel point, quand on change, ce que l’on retient d’un livre change aussi. Rouvrez un livre que vous n’avez pas lu depuis des années, vous verrez ! C’est comme si le contenu était différent. On ne prête pas attention aux mêmes détails, on ne retient pas les mêmes enseignements.

C’est peut-être ça, la marque d’un bon bouquin : retenir des choses différentes à chaque fois qu’on le relit.

Stephen King : son histoire, ses conseils

ecriture : mémoire d'un métier de Stephen King

Non sans retenir quelques leçons intéressantes – notamment sur la manière d’inventer son histoire, écrire des descriptions et des dialogues – je l’ai lu davantage comme un mémoire cette fois-ci. Parce qu’en plus d’être un essai sur l’écriture, c’est une histoire, celle Stephen King, de son enfant, de son parcours.

Le livre a deux visages. Un autobiographique, et un autre où l’auteur donne ses avis et ses conseils.

La première partie, « CV », est plaisante à lire, quoi qu’assez peu instructive si l’objectif est de tirer des conseils concrets. Disons que c’est l’amuse-bouche avant le plat de résistance. On y découvre comment le petit Stephen s’est passionné pour la science-fiction, et s’est mis à écrire. Avec, au passage, quelques petites anecdotes loufoques sur sa jeunesse.

Ensuite, on entre dans le vif du sujet : Qu’est-ce qu’écrire ? ; La boîte à outils de l’écrivain ; Comment mieux écrire ? La partie la plus informative.

Puis l’on replonge enfin dans l’autobiographie – l’accident qu’il a subi pendant l’écriture du livre – en guise de dessert.

En somme : ça donne un bouquin agréable et divertissant, contrasté d’excellents conseils. Une alchimie de deux éléments difficiles à associer que Stephen King réussit avec brio.

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