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Lire pour bien écrire

Quand il s’agit d’améliorer son style d’écriture, rien ne vaut une pratique quotidienne.

Il faut écrire encore et encore, jour après jour. C’est ce qui permet de peaufiner son expression écrite.

Cela dit, la pratique n’est pas suffisante.

Un autre élément est au moins aussi important pour être à même de bien écrire : c’est la lecture.

Tous les écrivains sont de gros lecteurs.

Pendant une certaine période, j’ai été moi-même un lecteur vorace. Je lisais tout ce qui me passait entre les mains et semblait intéressant.

Ensuite, j’étais prolifique quand j’écrivais.

Comme mes lectures me donnaient beaucoup d’inspiration, je n’étais (presque) jamais en « panne ». J’écrivais beaucoup, facilement.

Puis est venue une période où j’ai cessé progressivement de lire.

D’abord parce que je me suis forcé à lire de la littérature que je n’appréciais pas particulièrement. Mes lectures sont devenues plus laborieuses et moins agréables. J’ai peu à peu perdu goût à la lecture, sans même m’en rendre compte.

Je suis passé de 2 à 4 livres par semaine, à moins d’un par mois !

Mais ça ne me semblait pas important. Après tout, en quoi cela pouvait perturber ma créativité ?

Au contraire, moins je passais de temps à lire, plus je pourrais en consacrer à écriture !

Du moins, c’est ce que je croyais.

Seulement, ce n’est pas vraiment comme cela que ça marche…

L’inspiration, l’écrivain la puise dans ses lectures. Dans les idées qu’il y trouve, dans les phrases qu’il y lit.

S’il cesse de lire, c’est la fin de l’inspiration – telle un ruisseau qui s’achèche faute de pluie.

Dès lors, vous avez beau avoir une belle plume, vous ne savez plus quoi écrire. Et avoir une belle plume ne sert à rien quand on n’a plus rien à écrire.

Du reste, puis-ce que l’expression écrite s’améliore par la pratique, lorsqu’on ne sait plus quoi écrire on cesse tout bonnement de progresser.

Je dirais même plus : on régresse !

C’est ce qui m’est arrivé.

J’ignore si j’ai véritablement régressé, mais durant la période où j’ai cessé de lire, j’ai commencé à éprouver des difficultés à écrire. Que ce soit à trouver des idées ou les mettre correctement en forme.  

Puis je me suis remis à lire.

Et peu à peu mon écriture est redevenue plus fluides. Les idées et les phrases se sont remises à fuser dans ma tête.

La morale, c’est que pour être un écrivain prolifique, il ne s’agit pas seulement de poser son cul sur un siège de bureau et pianoter sur un clavier.

En tout honnêteté, c’est déjà très difficile d’écrire plus de 4 ou 5 heures par jour. Après environ 3 à 4 heures de concentration intense, le cerveau fait un burn-out et il faut une longue pause avant de redémarrer une nouvelle session d’écriture.

Mais c’est encore plus épuisant quand on ne sait pas quoi écrire. Quand on se retrouve devant une page blanche ou qu’on passe des heures à effacer les deux tiers de ce que l’on vient d’écrire, parce que c’est purement et simplement de la merde !  

Le job d’écrivain ne consiste pas à seulement à écrire, mais aussi à nourrir son inspiration dans les écrits des autres, afin de gagner en productivité et aiguisé son sens du style.

Si vous voulez vous mettre sérieusement à l’écriture, vous devez non seulement prévoir au moins une session de quelques heures d’écriture tous les jours, mais aussi au moins une session de lecture. C’est très, très important.

On ne lit jamais assez…

Ne lisez pas n’importe quoi, évidemment.

  • Lisez utile. Tout ce qui peut vous apporter des infos, ou qui appartient au genre que vous écrivez, ou qui est proche de la manière dont vous aimeriez écrire.
  • N’oubliez pas de vous faire plaisir en lisant. Evitez les lectures que vous trouvez rébarbatives. 

Je ne dis pas que vous devriez éviter la littérature classique si n’en êtes pas friand (c’est important d’avoir certaine culture de la littérature classique). Mais si ça vous stimule peu il faut que cela ne représente qu’une infime partie de vos lectures.

C’est peu comme un compositeur de musique électronique…

Il peut connaître les œuvre classiques (Mozart, Beethoven, Brahms, etc., etc.), mais il prendra bien plus de plaisir et trouvera bien plus l’inspiration en écoutant la musique qu’il aime. Que ce soit Jean Michel Jarre ou d’autres.    

Travailler debout : Une idée à tomber par terre ?

L’été dernier, je suis tombé sur cette infographie et j’y ai découvert une donnée très intéressante : d’après des recherches de l’Université du Texas, les employés utilisant un bureau debout étaient 46 % plus productifs que ceux qui utilisaient des bureaux ordinaires.

Cela m’a surpris. Il faut dire que, depuis l’école, j’ai appris comme tout le monde à travailler assis. Pour moi, c’était la seule position possible. Toutes les autres (debout comme allongée) me semblaient saugrenues. Mais cette information avait attisé ma curiosité, et j’ai voulu vérifier si rester debout pouvait réellement augmenter ma productivité. Et pas qu’un peu : de 46 % quand même… c’est énorme !

Je me suis intéressé au sujet. Plusieurs lectures çà et là sur le Net m’ont appris en outre qu’elle était bénéfique pour la santé, ou qu’une pléthore d’écrivains travaillait debout. Victor Hugo, pour n’en citer qu’un, écrivait sur un pupitre.

Ma motivation renforcée par ces nouvelles connaissances acquises, j’étais déterminé à tester le concept, au moins pour voir. Je me suis bricolé un bureau debout en plaçant mon tabouret de piano sur mon secrétaire.

Et devinez quoi ? C’est vrai : je suis plus productif, j’arrive à écrire plus longtemps.

Rien de révolutionnaire, évidemment. Cela dit, quand je suis assis plusieurs heures d’affilée, je finis toujours par avoir la bougeotte, ressentir le besoin d’arrêter pour me dégourdir les jambes, et, j’ai du mal à rester bien concentré.

Être debout, bouger, se déplacer légèrement, se dégourdir en sautillant, etc., semble donner un peu plus d’énergie pendant qu’on travaille, et surtout : permet de prolonger ses séances d’écriture.

Cela marche aussi très bien pour la lecture. Quelle que soit l’activité, notre corps déteste rester trop longtemps statique, et il finit par nous le faire ressentir.

Alterner la position assise et debout

Bien sûr, il n’est pas question de discréditer la position assise. J’aime aussi m’asseoir pour travailler, et être sur un fauteuil quelques heures n’empêche pas d’être efficace !

Je n’irai pas non plus jusqu’à rester toute la journée debout. Après un certain moment, la fatigue doit se faire sentir dans les jambes, ce qui a sans doute pour effet de déconcentrer, là aussi. Ce serait dommage de faire le même genre d’erreur !

Mais alterner les positions me semble un bon compromis !

Par exemple, dans les 2 ou 3 premières heures de la matinée vous pouvez rester assis à votre bureau, puis, quand l’envie de vous dégourdir vous prend, vous mettre debout. Enfin, si vous en avez marre d’être dans cette posture – parce que vous commencez à la trouver inconfortable, – vous pouvez vous remettre sur votre fauteuil de bureau.

C’est ainsi que je fais, et ça me semble être une excellente formule.

Les bénéfices :

  • J’arrive à prolonger mes séances d’écriture ;
  • J’ai besoin de pauses moins longues ;
  • Je peux aussi lire plus longtemps, et presque sans faire de pause.

(Et, au risque de me répéter article après article, lire est tout aussi important qu’écrire ; un écrivain non-fictionnel ne fait finalement que ressortir les connaissances qu’il a acquises depuis des années pour les rendre plus accessibles à ses lecteurs. Il rend facile pour les autres ce qui a été difficile à comprendre et/ou à apprendre pour lui.)

Bref : je suis plus productif au quotidien.

En fin de journée, j’ai écrit et édité plus de mots, et j’ai lu davantage.

J’invite tout le monde à (1) au moins faire le test, ou (2) au mieux adopter cette habitude.

Un écrivain sérieux, quelle que soit l’appellation qu’on lui accorde (indépendant, romancier, freelance, blogueur, journaliste, etc.) doit écrire ou édité au minimum 2000 mots par jour, et lire au moins 2 heures, sinon 3 !

Un peu plus de temps productif n’est pas de refus.

-Chris Berman

Combien de temps faut-il pour écrire un article ? (ou toute autre chose.)

En voilà une bonne question ! Une qu’on est forcément amené à se poser, à un moment, dans une carrière d’écrivain freelance ou de blogueur.

Parce que, quand ça devient une profession, il faut savoir allier deux éléments qui s’opposent par essence.

  • La qualité – car personne n’appréciera vous lire si vous écrivez comme une patate.
  • La rapidité – puisque mettre une plombe à rédiger n’est pas rentable ; sauf en échange d’une grosse commission. Être écrivant indépendant, c’est certes cool ! Mais si c’est pour un revenu deux fois inférieur au SMIC horaire, ça le devient beaucoup moins.

La qualité prend du temps, et pour écrire quelque chose qui vaut la peine d’être lu vous devez en investir.

Mais, comme l’a dit feu Benjamin Franklin, le temps c’est de l’argent, et plus vous en passez à rédiger, moins écrire devient une activité rentable.

La tension entre « rémunération » et « satisfaction »

L’interrogation vient de la tension qu’il existe entre rémunération et satisfaction (du client et/ou du lecteur.)

Comme les écrivains freelances et les blogueurs professionnels ne touchent pas un revenu calculé sur une base horaire, il y a conflit d’intérêts.

Prenons le cas du Freelance ; le plus souvent, celui-ci est payé à la prestation.

Par conséquent, il touchera la même somme d’argent sur un projet, qu’il y passe 20 minutes ou une dizaine d’heures.

Ça signifie que plus il est véloce et plus son activité est lucrative.

Il ne peut cependant pas se permettre de dégurgiter un fatras confus à la va-vite, la qualité de son travail étant jugée.

Ce qui permet à sa petite affaire de fonctionner, c’est avant tout la satisfaction de sa clientèle.

Pas la prospection, ni les sites de sous-traitance, ni même le super blog pro bien soigné ! La satisfaction de sa clientèle !

Parce qu’un client satisfait est un client qui revient, et qui vous recommande à ses copains entrepreneurs.

Si vous scribouillez pour gagner du temps, vous allez devoir changer de job à court ou moyen terme. Personne ne voudra vous réembaucher ni vous recommander.

Et c’est à peu près le même principe pour le blogueur. Le manque de qualité de ses articles se traduira par un manque d’engagement des visiteurs, moins de partages, moins de bouche à oreille.

Il faut donc trouver le bon écueil entre vitesse et qualité.

Donc, combien de temps faut-il pour écrire un article ?

L’interrogation, Combien de temps faut-il pour écrire un article ? traduit généralement l’inquiétude de passer trop temps à écrire (et pour trop peu) d’un côté, et de ne pas s’impliquer assez pour produire de la qualité de l’autre.

En vérité, il n’y a aucune réponse à cette question. Ou du moins, aucune réponse précise, quantifiable en temps.

  • Combien de temps faut-il pour écrire un article ?

Je dirais : assez pour que ce soit satisfaisant, et le moins possible à la fois.  

  • Comment faire ?

Réponse ci-dessous.

Préparez la rapidité, travaillez la qualité !

La rapidité se prépare ; la qualité se travaille.

Quand vous écrivez, vous devez être avant tout concentré sur la qualité, et ne pas vouloir aller le plus vite possible. Ce n’est pas une course contre-la-montre.

Vous devez privilégier la valeur, quitte à y investir le temps nécessaire.

Là où, surtout, vous pouvez améliorer votre vitesse, c’est en organisant bien vos sessions.

On ne gagne pas (ou peu) de temps en voulant écrire vite. Au contraire, on risque de se mettre trop de pression et annihiler son inspiration.

Vous pouvez, bien sûr, apprendre à mieux dactylographier pour coucher plus rapidement vos idées sur le papier. Mais votre vitesse d’écriture dépend surtout de ce que vous faites avant d’avoir commencé à taper sur le clavier.

S’organiser pour devenir plus rapide

Voici une liste (non exhaustive) de conseils qui m’ont permis d’accélérer ma vitesse d’écriture, sans nuire à la qualité de mes articles.

  • (1) Écrire aux bonnes heures.

J’ai déjà évoqué cette idée dans plusieurs articles (voir : le syndrome de la page blanche n’existe pas).

À certains moments de la journée, vous êtes motivé et inspiré.

Vous avez de l’énergie. Vous parvenez à atteindre un niveau de concentration optimal. Vos pensées sont claires et viennent spontanément.

Durant cette période, vous êtes plus efficace.

C’est pourquoi beaucoup d’écrivains se lèvent très tôt, entre 4 et 6 heures du matin. C’est à ces moments-ci qu’ils écrivent le mieux.

D’autres, à l’inverse, attendent jusque tard dans la soirée. Sans doute plus connu d’entre eux, Honoré de Balzac, passait ses nuits entières à écrire.

La toute première résolution que vous devriez prendre est d’identifier vos temps forts ; puis, organiser vos sessions en conséquence.

  • (2) Cultiver son enthousiasme.

Entretenir son enthousiasme est impératif.

Pourquoi ? Parce que l’enthousiasme est une source : d’énergie ; de motivation ; de détermination. En bref, que de bonnes choses pour écrire vite et bien. Alors qu’en manquer provoque souvent l’indolence et la résignation.

Comment conserver son enthousiasme ?

  1. Avoir, a minima, des objectifs et une vision claire et motivante des conditions dans lesquelles on veut être dans l’avenir.

Et, mieux encore, avoir une « Mission » ; c’est-à-dire donner un sens et un but (plus qu’un simple objectif !) à travers l’écrite.

Cela peut-être : promouvoir et enseigner une doctrine philosophie ; lutter pour une cause ; avoir un impact positif sur la vie de milliers de personnes ; etc.

Avoir des objectifs, une vision claire de ce que l’on souhaite, et une mission, permettent de garder en tête les raisons pour lesquelles chaque jour on « saigne sur le papier » – comme le disait Hemingway.

2. Pensez positivement.

La négativité est l’une des pires tares de l’écrivain.

Il y a de bon et de mauvais jours.

Des jours où l’on y arrive facilement, et d’autres où l’on a du mal. C’est normal.

Mais, quand ça va moins bien, on peut se sentir frustré par son manque de productivité. Et la négativité qui en découle, dans ses émotions comme dans ses soliloques, nous démotive encore davantage.

Dans ce cas, il faut savoir se rappeler :

  1. Que rien n’est toujours agréable et facile, qu’il faut faire avec et écrire malgré tout ;
  2. De la chance que l’on a de vivre d’une activité qui nous plaît ; pourquoi on a choisi d’écrire, les avantages que cela confère (la liberté, l’enrichissement personnel, etc.), et ressentir de la gratitude pour cela.

Prendre quelques dizaines de minutes pour faire ces rappels regonfle son enthousiasme à bloc.  Cela redonne l’impulsion suffisante pour finir les tâches les plus pénibles.

  • (3) Se ménager.

Ménagez-vous : faites de bonnes pauses, accordez-vous une journée ou un week-end de repos de temps en temps.

Cela conservera votre plaisir, et par extension, votre enthousiasme.

Cet élément, l’enthousiasme, n’a peut-être l’air de rien ; mais, croyez-moi, il fait une sacrée différence !

  • (4) Organiser ses sessions juste avant.

Que vos sessions d’écriture durent 20 minutes ou une heure entière, vous devez savoir l’organiser – de sorte à être bien concentré sur ce que vous notez.

Il est impossible d’atteindre le niveau de concentration nécessaire pour écrire quand on s’interrompt, ou qu’on est interrompu, fréquemment.

  • Si vous travaillez chez vous et cohabitez avec une ou plusieurs personnes, faites-leur comprendre que votre session est sacrée. Dites-leur qu’ils doivent rester silencieux et ne pas vous déranger. En dehors de vos sessions, vous pouvez leur donner toute votre attention ; mais pendant, vous devez vous focaliser sur une seule et même chose : écrire.
  • Toujours, avant de commencer, retirez toute source de distraction possible. Coupez internet et la sonnerie de votre téléphone, nettoyez votre bureau, éteignez votre télévision, débranchez votre frigo (si son ronflement vous dérange), etc., etc.
  • De même, occupez-vous de tout ce que vous avez à faire AVANT : aller aux toilettes ; se servir un café ; grignoter ; boire ; mettre ses notes à portée de main. Ainsi, vous ne serez pas tenté de vous interrompre en pleine séance d’écriture.
  • (4) Faites-vous à l’idée que le premier jet est une ébauche, rien de plus !

Parmi tous les conseils que j’ai pu trouver çà et là dans mes lectures, deux m’ont particulièrement aidé.

Un premier de Lisa Scottoline qui disait :

« Autorisez-vous un mauvais premier jet. »

Et un second, de Wiliam Zinsler :

« Le secret d’une bonne écriture, c’est la réécriture ».

J’écris mes premiers jets assez vite. Pour vous donner une idée, il me faut entre 30 minutes à une heure pour rédiger un article comme celui-ci (d’environ 2000 mots), à condition bien sûr de maîtriser suffisamment mon sujet.

Mais, paradoxalement, je ne suis pas rapide – ou, tout du moins, je ne me trouve pas rapide.

La seule raison pour laquelle je trousse la mouture originelle de mes articles si vite, c’est parce que je me soucie peu de sa qualité (surtout rédactionnelle). Pas encore. J’écris sans revenir en arrière, sans chercher à faire une ébauche parfaite.

Si, comme beaucoup d’amateurs, je me mettais à relire chaque ligne et à la modifier plusieurs fois, je n’en finirais pas ! En plus, ça n’aurait pas grand intérêt… Peu importe les efforts qu’on fournit à la première version, on retire, rectifie, et ajoute TOUJOURS des phrases à chaque réécriture.

Chaque chose en son temps !

On se rend réellement compte des défauts de son texte lorsqu’on le relit à froid. Jamais pendant sa rédaction initiale.

Si je passe 20 minutes à bricoler un paragraphe pour qu’il soit parfait, puis, qu’après relecture, je m’aperçois qu’il n’apporte rien à mon article et qu’il vaut mieux le supprimer : ces 20 minutes auront été perdues ! Et, si je fais la même erreur avec 6 autres paragraphes, c’est un temps considérable que je gâche…

Autant faire des phrases et des paragraphes qui transmettent à peu près correctement ses conseils, idées, arguments, illustrations, puis, vérifier s’ils méritent d’être mieux travaillés, plutôt que de vouloir que sa première version soit parfaite.

Vouloir une première version parfaite est une perte de temps !

Lors de la relecture, vous pourrez être plus perfectionniste. Parce qu’à cette étape, vous aurez déjà produit une bonne partie du contenu. Il ne restera plus qu’à mettre cette partie sous une forme plus claire, concise et harmonieuse, et faire quelques rajouts si nécessaires.

C’est beaucoup plus rapide de se concentrer sur une de ces deux étapes à la fois : (a) rédiger le contenu d’abord (b) le parfaire.

En général, après 2 ou 3 relectures, les ajouts et modifications essentielles auront été apportés ; l’article sera prêt à être publié, et, hormis quelques phrases qui pourront être mieux écrites et quelques coquilles (que vous pourrez faire corriger par quelqu’un d’autre), une relecture supplémentaire sera vaine.

(Nb : pour information, j’ai relu cet article 3 fois en tout.)

La loi de Parkinson

Enfin, il existe un principe que, selon moi, tout écrivain doit connaître.

C’est la loi de parkinson.

J’ai découvert cette loi dans un livre de Brian Tracy sur la gestion du temps.

Elle stipule que plus vous vous accordez de temps pour exécuter une tâche, plus vous en prenez pour l’accomplir.

En d‘autres termes, si vous envisagez de rédiger un article en 2 heures, vous aurez beaucoup de chances de le terminer durant ces 2 heures imparties – à condition qu’il s’agisse d’un délai raisonnable. Tandis que, si vous prévoyez tout votre après-midi pour l’écrire, vous y passerez probablement tout votre après-midi.

C’est une loi qui semble plutôt étrange de prime abord. Mais, très souvent, elle se vérifie :

  • Quand vous vous fixez une certaine durée pour accomplir une tâche (exemple : une heure), en général vous parvenez à la finir dans ce délai, ou, parfois, un peu après l’avoir dépassé.
  • Mais, quand vous vous accordez beaucoup de temps pour réaliser cette tâche (exemple : la journée entière !), vous ne vous pressez pas, et vous y passez tout ce temps donné.

Rappelons-nous nos devoirs à l’école : la plupart d’entre nous, quand nous avions une dissertation à rendre et toute une semaine la faire, nous nous débrouillions toujours pour la finir au dernier moment.

Il est plus facile d’être productif avec une contrainte de temps, que sans ! Ne s’imposer aucune limite de temps incite à atermoyer, à prolonger l’exécution de la tâche.

Si vous vous donnez un délai pour écrire un article, vous serez plus à même de prendre votre session au sérieux, bien vous concentrer, rester assez longtemps.

Comme je l’ai dit plus haut, il ne s’agit pas de se mettre la pression ou de considérer l’écriture comme une course contre-la-montre !

En revanche, garder en tête l’idée qu’on a tout son temps nuit à la fois à notre rapidité et qualité. Parce qu’écrire réclame de la rigueur, beaucoup de rigueur.

Donnez-vous, donc, un délai à chaque fois que vous écrivez ou éditez votre travail.

Et, bien entendu :

  • Un délai réaliste, que vous pouvez atteindre sans avoir à être hyper performant (l’objectif n’est pas de se mettre la pression.)
  • Ne vous mettez pas la pression pour le respecter coûte que coûte. Si vous vous rendez compte que vous ne pourrez pas honorer ce délai, prolongez-le.

-Chris Berman

Le syndrome de la page blanche n’existe pas !

Le syndrome de la page blanche est un mythe !

C’est très facile d’éradiquer la panne d’inspiration ; il suffit de travailler plus intelligemment. Parce qu’en réalité, elle est souvent la conséquence de mauvais choix.

Vous avez des difficultés à écrire principalement (sinon seulement) à cause de 4 raisons :

  • Vous vous sentez fatigués (mentalement) ;
  • L’environnement dans lequel vous êtes ne vous permet pas de bien vous concentrer ;
  • Vous ne savez pas quoi écrire – à cause du manque de préparation ;
  • Vous ne savez pas comment écrire – quel ton/quelle voix utilisé(e).

À titre personnel, lorsque je n’arrive pas à écrire, c’est toujours à cause de l’une ces raisons-là. Même l’anxiété ; même le stress ; même les problèmes personnels… n’ont pas vraiment d’incidence sur ma productivité. Tant que je m’assois devant un clavier sans l’une de ces difficultés, j’écris.

Je ne dis pas que ça vient toujours spontanément, sans aucun effort, ni que c’est toujours excellent. Loin de là ! Mais, au moins, j’arrive toujours à rédiger un premier jet – que je peux peaufiner plus tard.

Raison #1 : La fatigue mentale

C’est lorsque vous vous sentez épuisé, apathique, incapable du moindre effort intellectuel.

Cela peut être parce que vous écrivez au mauvais moment de la journée (nous fonctionnons par cycle !) ou, plus grave, à cause d’une mauvaise hygiène de vie.

Si vous passez beaucoup de temps à écrire, c’est probablement la pire difficulté contre laquelle vous luttez. C’est en tout cas celle à laquelle je me suis longtemps heurté.

Ne luttez pas !

Le conseil suivant va vous sembler contre-intuitif…

Ne luttez pas contre la fatigue !

Faites un break, une sieste, de la méditation, une petite balade ou un brin de ménage. Mais ne restez pas comme un zombie devant votre écran à espérer que ça passe.

Si vous ne décrochez pas, ça ne passera pas !

Avant, quand j’étais fatigué, je ne voulais jamais renoncer. Une longue pause pour me ressourcer m’aurait fait du bien, mais malgré la fatigue j’avais cette volonté d’écrire qui me collait à mon siège de bureau. Cet entêtement était stérile, inefficace, contre-productif. J’ai perdu beaucoup de temps ainsi. Ne faites pas la même erreur.

Le meilleur réflexe, lorsque l’on se sent trop fatigué pour écrire, c’est d’aller se reposer. Faire quelque chose à la place, n’importe quoi !, qui ne demande aucun effort mental, jusqu’à retrouver un état interne propice.

Retenez : faire de longues pauses permet de vous « recharger », tandis que se forcer à continuer entretient l’atonie.

Reconnaître ses « temps forts »

Nous fonctionnons par « cycles. » C’est une chose que j’ai mis beaucoup de temps (trop) à comprendre, mais qui est pourtant fondamentale.  Au cours de la journée, nous allons nous sentir énergiques et inspirés à certains moments, et fatigués à d’autres.

La créativité respecte la loi des 80/20 de Pareto. Autrement dit, c’est durant 20% de notre temps seulement que nous produirons 80% de notre travail créatif. C’est pourquoi il faut bien choisir les heures auxquelles on écrit !

Un écrivain, pour être productif, doit connaître ses « temps forts.» Il doit savoir à quels instants de la journée il se sent dans les meilleures conditions pour travailler.

Pour moi, c’est le matin, juste après le réveil, et le soir après minuit. À ces deux moments de la journée, j’arrive à écrire plus facilement. Écrire en plein après-midi, en revanche, est souvent plus laborieux. Savoir cela me permet de m’organiser avec stratégie ; en planifiant mes sessions d’écriture aux bonnes heures.

Je peux me réveiller très tôt le matin et faire 4 bonnes heures d’écriture intensives, afin de remplir les 2/3 de mon quota de mots. Ainsi, je peux tranquillement continuer l’après-midi, sans pression. Ou, je peux travailler le soir, après minuit, et passer ma nuit à écrire. Ou encore, faire deux grandes sessions, le matin et le soir.

Si vous avez des difficultés à écrire à cause d’un manque d’énergie, commencez par repérer à quels moments de la journée vous arrivez le mieux à écrire, et organisez vos sessions à ces moments-là.

Fatigué TROP souvent ?

Il est tout à fait normal d’avoir quelques coups de mous au cours de la journée. Dans ce cas, faire une pause et consacrer du temps à autre chose est une excellente idée. Planifier le gros du boulot pour ses temps forts aussi.

Mais il y a une faille à ces solutions : quand on se sent fatigué toute la journée, ou presque, au point d’être parfaitement improductif.

Vous ne pouvez pas attendre que la journée passe en paressant… Et vous n’arrivez pas à écrire non plus, malgré toute votre bonne volonté.

On connaît tous le dicton : « quand on veut on peut ». Mais il n’y a rien de plus faux. On ne PEUT pas toujours, même quand on le VEUT (sinon, l’homme n’aurait jamais inventé le viagra !)

Il y a toujours les « neurodrogues. » La modafinil, notamment (un médicament contre la narcolepsie), est populaire chez les étudiants et les entrepreneurs. Ces substances peuvent vous donner un sacré booste. Mais je ne suis pas pour cette solution. Je pense qu’il vaut mieux régler la cause d’un problème, et non pas agir sur le symptôme. Sinon, on n’en aurait pas fini de prendre médoc sur médoc.

Si vous êtes anormalement fatigué à longueur de journée, prenez du recul et analysez votre façon de vire.

Est-ce que votre style de vie est sain ?

Est-ce que vous mangez correctement ?

Est-ce que vous dormez correctement ?

Est-ce que vous faites de l’activité physique régulièrement ?

Est-ce que vous prenez un peu le soleil, au moins de temps en temps ?

Le principe est le suivant : si vous vivez mal, vous vous sentez mal. Améliorer votre hygiène de vie peut, après quelques semaines, faire une nette différence – pour votre énergie, créativité, et votre état d’esprit.

Rien que quelques petites réformes alimentaires peuvent avoir un impact positif sur votre productivité !

À retenir : si vous planifiez vos sessions d’écriture aux bons moments, et que vous entretenez une bonne hygiène de vie, alors vous NE CONNAÎTREZ PAS le syndrome de la page blanche à cause d’un manque d’énergie. Vous en aurez toujours assez quand il le faudra !


Raison #2 : Mauvais environnement

Rares sont ceux qui parviennent à bien écrire dans n’importe quel contexte. Et, à mon plus grand regret, je n’en fais pas partie. J’ai besoin de calme et d’isolement, sinon je n’arrive pas à me concentrer correctement (à une exception près, car j’arrive à travailler dans les cafés, à condition d’être seul.)

Mettez-moi dans une pièce pleine de gens que je connais, qui font du bruit, gesticules autour de moi, et m’interrompent toutes les 20 minutes… et ça devient un enfer d’écrire !  J’ai vraiment besoin d’être isolé dans ma bulle, ne pas être déconcentré, et ne pas avoir peur d’être dérangé.

Les écrivains et blogueurs sont pareils. Nous avons tous besoin d’être dans un environnement spécifique, qui permet d’éveiller notre créativité. Cela varie largement en fonction de chacun :

  • Certains ne peuvent pas écrire en dehors de chez eux, sans un fond musical et une quantité immensurable de café.
  • D’autres ont besoin d’être à l’extérieur de chez eux, dans un bureau, un parc, ou un bistro.
  • Il y en a même qui ont besoin de se déconnecter complètement du monde, se retirer à la campagne, sans internet ni téléphone portable.

La bonne nouvelle, c’est que si vous manquez d’inspiration à cause de l’environnement, il est facile de régler le problème. Il suffit de programmer vos sessions dans des endroits et des conditions qui vous permettent de bien travailler.

Exemple : je prends, au moment même où j’écris ces mots, quelques jours de « vacances » dans un gîte avec 7 membres de ma famille (dont 4 enfants bruyants et hyper actifs). Si j’écrivais dans la matinée comme d’habitude, je serais trop souvent déconcentré. Ma productivité en prendrait un sacré coup, et je me sentirais sans doute un peu frustré et agacé – ce qui n’aiderait pas à me reconcentrer.

Alors, j’écris la nuit ! Quand tout le monde est couché. Cela me permet de me sentir isolé – dans ma bulle. Et j’arrive à atteindre mon quota de mots en quelques heures.

Mon conseil : adaptez vos sessions de sorte à ce que (1) cela coïncide avec un temps fort de la journée pour écrire, et (2) que vous soyez dans des conditions idoines – isolé, capable d’atteindre le niveau de concentration requis pour bien écrire.

Raison #3 – Vous ne savez pas quoi écrire…

Il arrive que l’on ressente une sorte d’anxiété de la performance en écrivant, qui installe le doute en nous.

J’ai souvent eu à faire à ce problème pendant mes débuts, en partie à cause de la peur du jugement, du manque de confiance et d’expérience.

En bref, on se met une énorme pression pour plaire aux lecteurs. Donc, notre perfectionnisme fait surface, plus tyrannique que jamais ! Et, chaque phrase qui nous vient en tête nous semble trop fade, trop minable, trop maladroite, pour être couchée sur le papier.

C’est la même sensation qu’on retrouve lorsqu’on veut initier la conversation avec une personne qui nous plaît, mais qu’on hésite à aller voir par peur de faire mauvaise impression (ou peut-être est-ce l’inverse : parce qu’on a trop envie de faire bonne impression !)

  • On pourrait sortir une excuse… Vous avez l’heure ? ou Vous sauriez où se trouve la rue X ? Mais, comment entamer la discussion après ?
  • On pourrait faire une plaisanterie, ou une remarque. Mais elle pourrait vous trouver maladroit ou étrange.
  • On pourrait lui dire Bonjour ! et lui avouer qu’on aimerait la rencontre… Mais ce serait trop simple ! Trop direct !

Quand on manque d’expérience, de confiance, qu’on sort de sa zone de confort pour écrire à un lectorat différent, on tergiverse exactement la même façon.

On doute de son style ; on hésite sur le ton à employer ; on a peur de paraître trop vulgaire, trop simpliste, trop pédant.

On commence à écrire une phrase ou deux, puis on se dit que c’est vraiment trop nul, et revient en arrière. On efface tout. On recommence, encore et encore, en espérant trouver une manière parfaite d’introduire le sujet.

Finalement, on se retrouve avec une page blanche. Pas parce qu’on n’avait rien à dire. Parce qu’on avait l’impression de ne pas savoir comment le dire.

Dieu merci, avec la pratique le problème se règle de lui-même.

  • Avec la pratique, on finit par trouver son propre style, sa propre voix, et à l’affirmer, que ça plaise aux lecteurs… ou pas ! On ne peut pas plaire à tout le monde de toute façon.
  • Avec la pratique, on sort de sa zone de confort. Exposer son travail aux yeux d’une audience est, au fur et à mesure, moins perçu comme une prise de risque. La peur d’être jugé disparaît.
  • Avec la pratique, on apprend à connaître son audience cible ; celle à qui l’on peut plaire, et à qui l’on veut plaire. Quand on connaît ses lecteurs, que ce soit en réalité ou en esprit (on peut avoir une image très claire du genre de personne qui nous lit), on sait sans hésiter comment lui parler par écrit. Cela nous décharge d’une sacrée pression !

Pas d’expérience ni d’audience cible

Si vous avez peu d’expérience et ignorez encore votre audience cible, oubliez la forme et concentrez-vous sur le fond seulement.

Faites le boulot basique qui consiste à partager les infos et les conseils dont le lecteur à besoin. Tant pis si c’est un peu maladroit. Tant pis si la forme est très moyenne. De toute façon, vous pourrez peaufiner le plus tard, quand vous éditerez votre travail.

Vouloir être bon sur le fond et la forme en même temps, c’est trop de pression pour un débutant. La pression paralyse et annihile la créativité. Si vous n’êtes pas encore à l’aise pour écrire, vous devriez vous concentrer uniquement sur le premier élément.

Celui qui maîtrise son sujet ne doute jamais du fond ; il a seulement peur que la forme soit mal appréciée. Si vous oubliez la forme, au moins pour le premier jet, la peur va se dissiper. Ensuite, vous pourrez éditer jusqu’à ce que la forme soit satisfaisante. Vous pourrez même vous faire relire par deux ou trois amis de confiance, pour qu’ils vous disent ce qu’il faut améliorer.

Surtout, dites-vous que :

(a) Les lecteurs veulent d’abord des informations de qualités : qui les inspirent, leur permet de penser et percevoir quelque chose plus positivement, les motives à passer à l’action, les conseils. La forme est secondaire (en tout cas pour la non-fiction.

(b) Ce que vous écrivez ne se grave pas dans du marbre ! Chaque phrase que vous écrivez peut être modifiée, supprimée ou réécrite plus tard.

(c) Le plus souvent, vous perdez plus de temps à attendre les phrases parfaites qu’à faire un premier jet (aussi nul soit-il) : même si les 90% du texte que vous écrivez en une demi-heure est à mettre à la poubelle, vous aurez un minimum de matière – quelques idées, ou exemples, ou phrases, ou paragraphes, à conserver. Vous pourrez faire une nouvelle version à partir de cette base. Tandis que, si vous passez cette demi-heure à trouver LA bonne intro et ne rien écrire, tout ce temps sera perdu.

Conclusion : le syndrome de la page blanche n’existe pas !

Le syndrome de la page blanche n’existe pas !

La preuve : j’ai rédigé la première monture de cet article en moins d’une demi-heure, non pas parce que j’ai été pris dans un élan d’inspiration exceptionnel (je suis habitué à ça), mais parce que :

  1. J’ai écrit au bon moment – quand les idées étaient claires, l’énergie bonne.
  2. J’ai écrit dans un environnement propice à une bonne concentration –bien installé sur un fauteuil, seul.
  3. Parce que je savais à peu près ce que j’allais écrire – j’ai préparé mon article en me posant quelques questions préparatoires : « Le syndrome de la page blanche : qu’est-ce que j’en pense ? » ; « Pourquoi n’arrive-t-on pas à écrire parfois ? » ; « Qu’est-ce que j’ai découvert et qui a réglé le problème ? » « Quels conseils puis-je donner à des gens qui font face au même problème ? ». Puis, j’ai fait mon intro, et j’ai développé point après point. Cela a était suffisant pour faire un article d’environ 2700 mots…
  4. J’ai écrit la première mouture sans pression (Ø prise de tête sur la forme) – parce que je sais comment parler (par écrit) à mon audience ; parce que j’affirme mon style, ma voix ; parce que je pars du principe que cette première mouture sera imparfaite, mais que j’aurai tout mon temps pour arranger ça plus tard.

Bien sûr, ça ne signifie pas qu’écrire est toujours une partie de plaisir. C’est beaucoup de boulot, de temps investi et d’effort intellectuel malgré tout ! Mais, au moins, je n’ai ni panne d’inspiration ni syndrome de la page blanche. Je ne connais QUE le « syndrome de la page pleine ! »

Vous le pouvez-vous aussi !

-Chris Berman.

 

4 raisons de se réveiller tôt le matin

« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt »

1. Parce qu’on est plus frais, plus énergique, plus motivé, le matin.

Il n’y a pas photo, le matin est le meilleur moment pour faire ces choses ingrates ou complexes que la vie nous impose.

Vous avez un effort sportif ou intellectuel à fournir ? Une vilaine besogne ? Suivez ce conseil : réveillez-vous tôt et faites-le en tout premier. Vous verrez, c’est magique !

Toutes les tâches revêches que vous n’arrêtez pas de reporter au lendemain, vous devriez prendre l’habitude de les faire le matin, avant de vaquer à vos obligations quotidiennes (cours, boulots, etc.), quand vous êtes encore frais, énergique, motivé.

Plus vous vous levez tôt, plus vous vous offrez du temps pour ces corvées difficiles mais incontournables ; et, par la même occasion, vous vous simplifiez la vie !

Se réveiller tôt le matin
On se sent plus frais, énergique, et motivé quand l’on se lève tôt le matin

2. Parce qu’on est plus tranquille pour travailler.

Le matin, de préférence avant 9 heures, est le moment idéal pour réaliser des travaux qui demandent de la concentration. La raison ? Parce qu’à cette heure rien ni personne ne vient vous déranger, et vous n’avez rien envie de faire d’autre que ce pour quoi vous vous êtes levé.

Avant 9 heures, tout monde dort ou est occupé. Vos amis, votre famille, le voisinage, ils sont tous au beau pays des rêves ou en train de se préparer pour le boulot – voire déjà au boulot.

A quand remonte la dernière fois où l’on vous a sollicité par téléphone (appel ou SMS) aussi tôt ? Que quelqu’un a sonné à votre interphone aussi tôt ? Est-ce qu’un voisin (ou quiconque) est déjà venu toquer à votre porte pour vous demander un service aussi tôt ? Ou en avez-vous déjà entendu un jouer de la guitare aussi tôt ? Non, non, non et non !

A ce moment de la journée, peu de risques d’être dérangé ou d’être poussé par l’envie de confabuler avec ses potes. C’est la période la plus tranquille, celle où il est le plus facile de se concentrer, et de le rester.

Du reste, la tentation de proscratiner est moindre. Autour de 9 heures, les commerces commencent à ouvrir ; on peut être tenté d’aller faire quelques courses, prendre un café, ou faire n’importe quoi qui puisse servir d’excuse pour ne se mettre au boulot. Mais avant 9 heures, il n’y a strictement rien d’intéressant à faire dehors ! Ça vous donne une occasion de vous mettre au travail, et d’y rester les quelques heures suivantes. Fortement recommandé pour ceux enclins aux atermoiements !

se réveiller tôt le matin
Se réveiller tôt le matin permet d’être plus tranquille – idéal pour travailler sans être dérangé.

3. Parce que se réveiller tôt le matin, c’est gagner en productivité.

Il y a quelques années, j’ai lu le bouquin d’Arnold Schwarzenegger « The New Encyclopedia of Modern Bodybuilding. » Très bon livre sur la musculation, très agréable à lire, mais ça n’est pas le sujet…

J’y ai retenu une info intéressante qui, je vous rassure, n’a pas vraiment de rapport avec musculation. D’après Schwarzenegger, 21 heures-minuit est l’intervalle durant lequel nous gâchons le plus notre temps libre.

Cela me paraît être une hypothèse plausible – du moins elle se vérifie pour moi. Je suis bien plus disposé à dépenser mon temps dans des choses inutiles le soir – regarder des vidéos de divertissement sur Youtube, ou un match de foot à la télé, ou traîner sur Facebook, ou lire des blogs sans grand intérêt, ou juste me perdre dans les méandres de mes pensées.

Cependant, se lever plus tôt implique aussi de se coucher plus tôt. Forcément. Si vous prenez l’habitude de vous réveiller à 6 heures du matin par exemple, vous prendrez aussi l’habitude de vous coucher autour de 22 heures.

En se levant plus tôt on gagne indirectement en productivité !

  • Musclez ses abdos ;
  • Lire une demi-heure ;
  • Faire de la méditation ;
  • Réviser ses cours ;
  • Etc, etc. ;

…sont des choses que nous sommes plus disposées à faire le matin.

Le soir, on préfère regarder la télé, vagabonder sur internet, faire des trucs futiles. Qui fait ses abdos à 23 heures ? Qui regarde un film d’action à 6 heures du mat’ ? Nos envies changent en fonction du cycle de la journée ; et, le plus souvent, on préfère bosser le matin et paresser le soir !

Si on vit un peu plus le matin, et moins le soir, on devient naturellement plus productif. Imaginez tout ce qu’on pourrait faire en plus en se levant 2 ou 3 heures plus tôt !

Se réveiller tôt le matin
Se réveiller tôt permet d’être plus productif.

4. Parce que ça nous évite de TROP dormir.

Travailler à mon compte m’a enseigné une bonne leçon : c’est qu’il est tout à fait possible de TROP dormir.

Non seulement j’ai appris cela à mes dépens, mais j’ai aussi appris que c’était encore pire que de ne pas dormir assez… Plus fatiguant en quelque sorte.

Dormez 11 heures d’affilée, vous verrez ! Votre journée entière sera fichue. Vous allez somnoler, bâiller, vous aurez la sensation d’être mou et paresseux. Vous n’aurez qu’une envie, retourner vous coucher.

Quand j’ai commencé à travailler en indépendant – c’était avant de connaître le concept d’auto-discipline, – j’ai voulu abolir la « peine de réveil » (jugé contraire à la Déclaration des Droits de l’Homme.) J’ai commencé à me réveiller à n’importe quelle heure, VRAIMENT n’importe quelle heure !

Pour moi ça n’avait pas de prix : c’était l’impression permanente d’être en vacances, la satisfaction de pouvoir rester encore une bonne heure au chaud sous ma couette et me rendormir.

Seulement, au bout de quelques mois, à raison de 9 à 10 bonnes de sommeil par nuit, parfois plus, j’étais moins vif que ma grand-mère – et elle a 93 ans !

Le sommeil est comme la nourriture : l’homme en a besoin pour vivre mais, puisqu’il a été programmé pour évoluer dans un milieu hostile – bien plus que celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, – où tout est aléatoire et dans lequel la nourriture et la sécurité peuvent être présents un jour et manquer le lendemain, il a tendance à vouloir faire plein sans arrêt, dès qu’il en a l’occasion.

C’est pourquoi, sans contrôle sur notre faim, nous mangeons bien au-delà de notre besoin vital de nourriture – et qu’une partie non-négligeable de la population occidentale est en surpoids. C’est aussi, je crois, la raison pour laquelle nous avons tendance à accumuler du sommeil – qui paradoxalement nous rend moins éveillé.

Sans aucune contrainte, nous nous reposons plus que nécessaire ; et, à l’instar de la personne qui devient obèse à force d’accumuler des calorie, on devient hypersomniaque – shootés par un trop plein de sommeil accumulé.

Cependant, l’affaire peut vite se régler en s’habituant à se lever tôt. C’est ce qu’il s’est passé pour moi.

Se réveiller tôt le matin, c’est modérer son temps de sommeil. Si vous vous forcez à vous réveiller à 5 heures pendant toute une semaine, (1) les quelques premiers jours vous vous sentirez légèrement fatigué parce que vous continuerez à vous coucher à peu près à la même heure qu’auparavant. (2) Puis, après ces quelques jours votre corps va vous réclamer plus de repos et vous allez commencer à veiller moins tard. Votre quantité de sommeil va se réguler naturellement.

C’est finalement comme faire un régime de sommeil ! Comme se limiter à un ou deux repas par jour, ou de ne manger que des aliments riches en fibres mais faibles en calories – pour ne pas en consommer plus d’une certaine quantité par jour. Se réveiller tôt évite naturellement de trop dormir.

Vous pouvez me croire – j’ai testé ! – le trop-plein de sommeil est nuisible pour la productivité. C’est excellent de beaucoup dormir pendant une période de convalescence – le système immunitaire fonctionne à plein régime,  – mais en temps normal c’est une habitude à éviter, d’autant plus quand l’on fournit un travail intellectuel qui demande beaucoup de lucidité.

se réveiller tôt le matin
Attention : trop dormir peut rendre paresseux.

Pour aller plus loin :

Investir du temps OU en dépenser ? Le choix vous appartient !

Le temps est une ressource, comme l’argent. Vous pouvez l’utiliser de deux manières : en l’investissant ou en le dépensant.

Investir du temps, c’est faire quelque chose, n’importe quoi, qui vous permette de progresser vers vos objectifs, d’être plus compétent, d’accroître votre bien-être futur.

Dépenser du temps, c’est le consacrer à toute activité qui n’a aucune plus-value à long terme, mais qui peut, éventuellement, vous procurer du plaisir ou de la satisfaction au moment présent.

Écrire cet article, par exemple, est un investissement. Primo, parce que le rédiger m’exerce à l’écriture. La pratique, nous le savons, permet de devenir un pouième meilleur à chaque fois. Comme l’a dit Stephen King : « Si vous vous entraînez 15 minutes par jour pendant 10 ans, vous allez prendre du muscle. Si vous écrivez une heure et demi par jour pendant 10 ans, vous allez devenir un bon écrivain. »

La pratique permet de développer son potentiel – quelle que soit la discipline. Plus j’écris, meilleur je deviens et plus j’avance dans mon projet.

Secundo, j’étoffe le contenu de mon blog. Cela permet à mon site web d’être un peu mieux référencé, de proposer un article supplémentaire aux visiteurs, de promouvoir ma marque (d’auteur indépendant) et mes services.

A la place, j’aurais pu faire autre chose… Quelque chose que le bon citoyen lambda considère comme plus divertissant. Regarder la télé, jouer aux jeux vidéo, surfer sur le net, aller au ciné, peu importe. Mais alors, je dépenserais

…je dépenserais mon temps, au lieu de l’investir dans ma mission, dans la poursuite de mes objectifs, dans mon succès futur.

Dépenser ? oui, mais jamais sans condition

N’allez pas me prendre pour un stakhanoviste extrémiste ! J’en suis loin, et je n’ai rien contre l’hédonisme, tant qu’il est raisonné.

Le problème n’est pas de s’autoriser un peu de repos ou de plaisir çà et là, bien au contraire. C’est d’investir trop peu de temps ; ou, si vous préférez, d’en dépenser beaucoup trop. C’est un des pièges dans lequel beaucoup de gens tombent, notamment après avoir fini leurs études.

La Fontaine avait raison !

Rappelez-vous la fable La Cigale Et La Fourmi : « La Cigale, ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue […] »

Trop dépenser son temps cause toujours des effets négatifs. Si vous dépensez tout votre temps, sans jamais l’investir dans quoi que ce soit, vous allez vous restreindre, vous attirer des problèmes et des conditions désagréables. Vous serez la cigale qui se gèle le cul dehors l’hiver, et non  la fourmi, à l’aise et bien au chaud.

Une grande partie de la population se condamne à un style de vie moyen, voire médiocre, à cause de cela.

  • Elle garde un boulot ou un poste qu’elle n’aime pas, parce qu’elle préfère passer tout son temps libre à regarder la télé, et « tuer le temps » avec des occupations sans intérêt, au lieu d’acquérir des savoir-faire et des connaissances qui lui permettraient d’avoir MIEUX, dans prochains mois ou prochaines années.
  • Elle laisse de côté son enrichissement personnel, qui pourrait pourtant lui offrir plus de réussite – sociale, amicale, amoureuse, professionnelle et financière – et la rendre plus heureux.

Quand je vois certaines personnes qui dépensent leur temps (donc leur vie !) à s’emmerder, je me sens vraiment désolé pour eux ! Ces jeunes qui traînent en bas de chez eux, qui jouent aux jeux vidéo toute la journée, qui restent figés – presque mécaniquement – devant leur écran d’ordi ou de télé… J’ai envie de leur dire : « Mais, p*tain de m*rde ! Allez prendre un livre ; reprenez vos études ; trouvez un projet professionnel ; faites n’importe quoi, mais faites quelque chose ! » Quand on n’a rien faire, on ne peut pas s’étonner d’être un bon à rien…

« Tout ce qui ne vient pas à la conscience revient sous forme de destin. »

Carl Gustav Jung

Le succès : plus dur à bouger qu’une montagne

Si vous n’allez pas au succès, le succès n’ira pas à vous !

Quel que soit le domaine dans lequel vous voulez réussir – le blogging, l’écriture ou tout autre chose, – y investir du temps est le pas en avant qui vous rapproche du succès, tandis qu’en dépenser (dans n’importe quoi d’autre d’inutile) et un pas en arrière.

Avant de dépenser, assurons-nous toujours d’avoir suffisamment investi. Si nous faisons deux pas en arrière après en avoir fait un en avant… nous reculons. Mieux vaut en avoir fait BEAUCOUP devant nous, avant de s’autoriser d’en faire quelques-uns derrière.

Voilà la règle : investissez beaucoup, dépensez peu ; investissez d’abord, dépensez ensuite. 

  • Avant de vous autoriser deux heures devant la télé (« le repos du guerrier ! »), vous devriez en avoir consacré au moins le double à vous rapprocher de vos objectifs.
  • Avant de passer le week-end en amoureux avec votre chéri(e), vous devriez avoir passé au moins toute une semaine à bosser.
  • Avant de vous octroyer 2 semaines de vacances, vous devriez avoir travaillé dur toute l’année.

Sinon, vous ne progresserez pas, ou peu, vers vos objectifs.

Et si vous pouvez vous passer totalement des distractions inutiles (de la télé notamment), vous faire plaisir en investissant en même temps – en lisant un bon bouquin par exemple, – c’est encore MIEUX ; vous vous rapprocherez du succès encore plus vite, encore plus sûrement.

Agir c’est investir

Surtout, ne restez pas les bras croisés à ne rien faire durant votre temps libre. Votre temps libre est précieux, et il n’est pas fait QUE pour vous reposer ou vous divertir. Encore moins pour glander. C’est aussi du temps pour investir ; pour progresser dans ses projets, devenir meilleur.

Dépensez peu ; investissez beaucoup, quand vous pouvez, autant que vous le pouvez :

  • Lisez des livres, pour enrichir vos connaissances, trouver l’inspiration, cultiver un état d’esprit optimiste.
  • Développez votre potentiel, dans le domaine, l’art, ou la discipline où vous voulez réussir.
  • Rencontrez des gens qui peuvent vous aider, provoquer des opportunités.
  • Travaillez – dur – pour atteindre vos objectifs, réalisez votre « mission » (la chose à laquelle vous aspirez plus que tout.)

Puis, quand vous serez satisfait de ces investissements, soyez bon prince avec vous-même et accordez-vous (enfin) un petit moment pour dépenser. Repos soldat ! Vous l’avez mérité.

« La vie est divisée en trois termes : ce qui était, ce qui est et ce qui sera. Tirons les leçons du passé pour profiter du présent, et du présent pour mieux vivre l’avenir »

William Wordworth

Booster sa productivité… par les jus de fruits et de légumes !

J’ai pris l’habitude de ne plus manger avant de finir ma journée de travail.

2 ou 3 tasses de café me suffisent le matin, et je reporte mon premier repas au plus tard possible. Raisons de productivité. J’ai toujours du mal à me reconcentrer après un repas. Je suis plus lent, moins efficace.

Rester (presque) à jeun semble m’aider à conserver mon énergie, que j’utilise pour écrire plutôt que pour digérer.

Il m’arrive de grignoter en attendant, parfois. Pas grand-chose : une banane, quelques fruits secs çà et là, un morceau de chocolat noir, etc.

Mais surtout, entre 14 et 16 heures, l’horaire auquel j’ai besoin d’une bonne pause en général, je vais dans ma cuisine me préparer un jus à la centrifugeuse.

Je lave et découpe mes fruits et/ou légumes, puis les insère dans la machine. Il en sort 50 cl à 1 litre de jus que je savoure tranquillement sur mon canapé, en bouquinant ou en écoutant de la musique.

Cela fait environ un an que je fais ça quotidiennement.

Avant, je mangeais des plats industriels, ou les restes du repas de la veille. Le plus souvent, je n’étais plus bon à rien après, si ce n’était à faire quelques tâches simples, qui ne demandent pas une grosse concentration, comme du tri ou de la mise en forme.

Au final, je n’arrivais à être vraiment productif que quelques heures par jour, entre la matinée et ma pause déjeuné.

Mais depuis un an, devinez quoi !?

À chaque fois que je bois mon jus, je sens ma fatigue se dissiper ; j’ai la sensation que mon corps retrouve son énergie, et je peux repartir pour 3, 4, ou 5 bonnes heures de concentration intensive. J’en étais incapable avant.

Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi.

Mais, finalement, il y a une explication tout à fait logique derrière cela.

Les jus de fruits  et  de  légumes  : cocktails de vitamines !

D’abord, extraire le jus soi-même n’est pas du tout la même chose que de l’acheter en magasin.

Pour leur conservation, les jus vendus en grande surface sont pasteurisés.

La chaleur détruisant une bonne partie des micronutriments, ils perdent de leur propriété vitaminique (sans compter l’ajout d’additifs :  sucre, colorant, conservateurs.)

Les jus « Home made », au contraire, conservent leur propriété ; ils sont BEAUCOUP plus riches en vitamines et minéraux.

De plus, le jus d’un fruit ou d’un légume contient beaucoup plus des vitamines et minéraux que ses fibres.

Un kilo de carottes râpées représente un sacré volume. Mais un kilo de jus de carottes, c’est peut-être 2 ou 3 verres, seulement.

Autrement dit, en vous débarrassant des fibres vous garderez l’essentiel de la valeur nutritionnelle, sous une forme concentrée et facile à assimiler pour l’organisme.

Le cerveau étant comme un moteur : il a besoin de micro et macronutriment.

Et puis-ce qu’il en consomme beaucoup durant un travail de concentration, il lui faut un réapprovisionnement (avec une bonne pause) pour repartir.

Le jus : un « détoxifiant »

Les jus, en particulier les jus de fruits, sont aussi des purifiants naturels.

Ils permettent au corps de se « détoxifier » pour se régénérer lui-même.

Je ne suis pas un grand spécialiste dans ce domaine, mais je subodore que cela joue un rôle dans son aptitude à « récupérer » rapidement sa capacité de concentration après une session intense.

Voici ce qui s’est notamment passé quand j’ai commencé à boire des jus quotidiennement :

  • Ma peau est devenue impeccable.

Avant, j’avais régulièrement quelques petits boutons sur le visage.

Depuis un an, je n’en ai plus un seul. Ni sur le visage, ni nulle part ailleurs.

  • Je tombe (beaucoup) moins malade.

Mis à part quelques rhumes légers et deux ou trois maux de gorge, je suis toujours en bonne santé.

Plus de grosse fièvre, plus de coup de fatigue.

Pourtant, auparavant, je tombais malade plusieurs fois chaque année.

  • Mon corps est plus svelte et athlétique.

J’ai perdu la graisse superflue que j’avais accumulée ces quelques dernières années.

  • Je me sens plus énergique et de meilleure humeur.

Enfin, je me sens globalement mieux dans ma peau ; plus énergique, positif, motivé, enthousiaste et de bonne humeur.

Certains d’entre vous doivent être sceptiques. C’est normal. Moi-même, j’aurais plaidé l’effet placebo si l’on m’avait raconté ça.

Seulement, ce ne peut pas être cela parce que :

  • je ne m’attendais pas du tout à ces effets ;
  • je ne suis pas un cas isolé : des milliers d’autres personnes ont constaté des bienfaits similaires.

Bien entendu, je ne vous demande pas de me croire sur parole. Je vous encourage seulement à faire le test.

Envie d’essayer ?

Si vous avez envie d’essayer, voici mes recommandations :

(1) Procurez-vous une centrifugeuse ou un extracteur de jus.

L’extracteur est de meilleure facture. Il presse les fruits et légumes à froid pour récupérer leur jus, tandis que la centrifugeuse les hache en minuscules morceaux avec une hélice. C’est un procédé qui chauffe ces aliments et leur fait perdre un peu de leur valeur nutritionnelle.

Mais la centrifugeuse est moins chère, et il est plus facile d’en trouver une d’occasion sur leboncoin ou dans les magasins style « Happy Cash ».

Si vous n’êtes encore convaincu, il est préférable de vous procurer une centrifugeuse d’occasion (autour de 20-30 euros) pour essayer.

Rien ne vous empêche ensuite de monter en gamme ; d’acheter une centrifugeuse plus performante, ou un extracteur de jus. Et si l’essai n’est pas concluant, cet achat vous servira toujours pour faire des jus à vos enfants ou à vos invités une fois de temps en temps.

Pour ma part, j’utilise cette centrifugeuse (~50 euros neuve). J’en suis largement satisfait.

(2) Notez quelques recettes, ajoutez les ingrédients à votre liste de courses et faites un jus chaque jour, pendant au moins 2 semaines.

Normalement, vous devriez remarquer une différence rapidement.

Au début, je vous conseille de faire simple.

Par exemple, un jus pomme-carotte-gingembre en suivant cette recette :

  • 4 carottes.
  • 1 pomme.
  • ~20 grammes de gingembre.

Après une semaine ou deux, quand vous serez accoutumés à faire des jus, vous pourrez tester des recettes plus compliquées.

Vous pouvez trouver une ribambelle de recettes de jus de fruits et de légumes sur internet. Ne vous en privez pas. Have fun !

+ En option : un livre ou deux avec des recettes de jus (je suggère 150 recettes de super-jus du Dr. Lamboley et Les jus de fruits et de légumes frais du Dr Noman Walker)

That’s it ! 😉

Le MindMap pour écrire

On commet souvent l’erreur de croire qu’il suffit d’avoir de l’inspiration pour écrire. Mais il est rare de réussir à rédiger spontanément un texte parfait de bout en bout, simplement en ouvrant son logiciel de traitement de texte et en laissant aller ses doigts sur les touches du clavier.

D’ordinaire, si un texte est clair et facile à lire c’est qu’il a été difficile à écrire pour son auteur.

« Ce qui est agréable à lire est difficile à écrire ! »

À moins d’être très à l’aise avec le sujet, d’avoir eu l’occasion de le traiter maintes fois à l’oral ou à l’écrit, et qu’il ne soit ni trop long ni trop complexe, un travail préparatoire est indispensable.

Évidemment, je parle principalement d’écriture non fictionnelle. Écrire de la fiction peut-être quelque peu différent. Quoi qu’il soit aussi utile de prendre des notes avant de s’atteler à écrire un roman ou une nouvelle.

Conseil : avant d’écrire, faites un brainstorming et élaborez un plan. L’écriture a besoin d’idées et d’organisation, comme une voiture a besoin d’essence et d’huile – sinon c’est la panne sèche assurée en cours de route !

Penser VS réussir

Il y a un gouffre entre penser avoir quelque chose d’intéressant à écrire et réussir à l’écrire ensuite. Et le pont qui joint les deux n’est pas seulement votre talent. C’est aussi, et surtout, la préparation dont vous faites preuve avant de commencer à rédiger.

S’il vous arrive de penser tenir un bon sujet entre les mains, puis vous sentir bloquer au moment de l’écrire, c’est probablement pour cette raison. Ce qu’on appelle la « panne de l’écrivain » est moins souvent due à l’inspiration qu’à la préparation.

Sachez néanmoins qu’avec la bonne méthode, le travail préparatoire peut être à la fois rapide et simple.

Cela n’a rien de rébarbatif. Trouver des idées et les organiser peut être tout aussi plaisant qu’écrire ; et il existe un outil très intéressant qu’on peut utiliser à cet effet. Le Mind Map.

C’est le sujet de cet article.

Le Mind Map pour écrire

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Tout ne s’apprend pas à l’école, on le sait déjà. Mais quel dommage qu’aucun professeur ne nous ait jamais appris à utiliser le Mind Mapping pour disserter ou mémoriser nos cours !

C’est pourtant un outil franchement efficace…

Grâce au Mind mapping :

  • vous ferez facilement l’inventaire des idées et connaissances qui vous viennent à l’esprit ;
  • il sera plus simple de les trier et de leur donner un ordre logique, pour construire la structure d’un texte ;
  • vous pourrez aisément ajouter de nouvelles idées et des compléments d’information, que vous trouverez çà et là dans des livres, des documents ou sur internet, pour compléter votre plan ;

Ensuite, il ne vous restera plus qu’à tout retranscrire par écrit.

Ce n’est pas toujours utile de s’attarder sur un mindmap avant d’entamer la rédaction. Parfois, il suffit de noter quelques idées, puis se mettre à écrire pour que tout vienne spontanément.

Cependant :

  • moins vous vous sentez à l’aise avec un sujet ;
  • plus il est complexe, demande de la réflexion, nécessite de convaincre son audience ;
  • plus il est long, demande d’être fragmenté en parties, chapitres, sections et sous-sections…

…Plus il sera essentiel d’en faire usage !

Je peux en témoigner ; de très nombreuses fois, mon logiciel de Mindmap m’a été d’une aide précieuse pour clarifier mes pensées, faire ressortir mes idées, réfléchir, organiser mon plan et fluidifier mon écriture.

Plus ce que nous écrivons est difficile à traiter, plus le Mindmap peut s’avérer utile.

Qu’est-ce qu’un MindMap ?

Après en avoir vanté les mérites, sans doute est-il judicieux de le définir plus en détail.

Je décrirais le Mindmap comme une méthode de prise de notes sous forme schématique.

Cela ressemble, je trouve, à un arbre en vue aérienne, avec son tronc — le thème centrale — et ses branches — les idées, sous-idées, exemples, références, etc.

C’est le psychologue britannique, Tony Buzan, spécialisé dans l’apprentissage et la mémorisation, qui l’a conceptualisé.

Je ne m’attarderai pas davantage sur les origines du Mindmap, ni sur les raisons qui en font un outil remarquable. Vous pouvez déjà trouver ces informations un peu partout sur internet.

À titre personnel, je n’ai rien découvert de mieux pour la préparation d’un article ou d’un livre.

Je recense mes idées, trouve des exemples et des métaphores pour les illustrer. J’identifie les sources supplémentaires dont j’ai besoin. Je raisonne et clarifie mes pensées, etc. Tout cela facilement, en esquissant un Mindmap (bien plus qu’avec une prise de notes « traditionnelle », linéaire.)

Du reste, je me contenterai de vous donner quelques conseils pratiques pour vous initier. Ainsi, vous pourrez tester cet outil, en évaluer vous-même l’efficacité, et l’adopter ou pas.

1)  Sélectionnez le logiciel qui vous convient

Il est possible de faire des Mindmaps sur une feuille de papier.

Mais, à l’instar du traitement de texte, c’est bien plus rapide et pratique d’utiliser un logiciel.

Il en existe plusieurs sortes.

  • Certains sont « online » ;
  • certains sont gratuits (avec une formule « pro » en option), d’autres payants ;
  • certains sont simples d’utilisation mais manquent d’options comparés à d’autres, plus complexes mais munis de nombreuses fonctionnalités.

C’est essentiel de trouver celui qui vous correspond ; celui avec lequel vous vous sentirez à l’aise pour la prise de note, et que vous aimerez utiliser.

Un bon logiciel vous aidera à vous familiariser avec l’outil, alors n’hésitez pas à en tester plusieurs ; autant qu’il en faudra.

À titre personnel, j’utilise XMind.

Je le trouve simple à utiliser, le design n’est pas dégeu’, vous pouvez utiliser des modèles sympa, et il est gratuit. C’est amplement suffisant pour moi, mais je peux tout à fait concevoir qu’il puisse ne pas être du goût de tout le monde. Certains préféreront peut-être un logiciel qui présente mieux le Mindmap, ou avec davantage d’options.

Le mieux reste encore d’explorer les différentes options qui sont proposées sur le net, d’essayer quelques logiciels différents jusqu’à trouver celui qui vous convient le mieux.

2)  La prise de notes sur MindMap

Si vous avez bien choisi le logiciel, la prise de notes sur Mindmap devrait être simple.

(a) Quand vous souhaitez écrire sur un nouveau sujet, vous ouvrez votre logiciel pour le noter dans la bulle centrale.

(b) Ensuite, inscrivez les idées et sous-idées qui vous viennent pèle-mêle à l’esprit. Il peut tout aussi bien s’agir d’information, d’arguments, d’exemples sous forme d’anecdotes ou de métaphore, etc. N’ayez pas peur de noter « en vrac » tout ce qui vous vient à l’esprit. Vous pouvez les noter sous forme de phrases, de mots-clés ou même mettre une image ou une photo qui renvoie à cette idée.

(c) Ensuite, triez-les, déplacez-les avec votre curseur, ajoutez de nouvelles idées ; jouez avec le mindmap.

Grâce au Mindmap, vous pouvez transcrire schématiquement l’équivalent d’environ un millier de mots en moins d’une dizaine de minutes. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à tout retranscrire par écrit.

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3)  Retranscrire

Enfin, il ne vous reste plus qu’à recopier le contenu de chaque branche et rédiger les phrases qui véhiculent vos pensées.

Une fois le texte écrit en entier, il ne reste plus qu’à l’éditer pour le peaufiner et le rendre le plus facilement lisible possible.

Illustration

À simple titre d’illustration, imaginons que je décide de traiter le sujet de « l’importance du sport pour la créativité. »

Je commencerais par inscrire le sujet dans la bulle centrale, et noter tout ce que j’ai envie d’écrire et qui me passe par la tête…

  • C’est prouvé scientifiquement : le sport c’est bon pour le cerveau !
  • L’oxygénation
  • Rend de bonne humeur (sport = antidépresseur naturel)
  • Des idées me viennent souvent quand je cours.
  • Etc, etc.

Voilà mon mindmap :

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Ce sont les premières idées que m’évoquent le sujet en y réfléchissant quelques minutes. Mais rien qu’avec cela, il y a déjà matière à écrire un bon article de plusieurs centaines, voire milliers de mots, sur le sujet.

Conclusion

Si vous êtes amené à écrire souvent, je vous recommande vivement d’utiliser le MindMap.

Vous aurez à trouver un bon logiciel, apprendre à prendre des notes sur ce type de support et à retranscrire vos notes ; mais ensuite il deviendra beaucoup plus simple de préparer la rédaction de vos textes, comparé à la manière « traditionnelle » linéaire que nous connaissons. Ce sera aussi plus rapide et agréable.

Un autre bénéfice qui mérite d’être cité, c’est que le mindmap peut aussi être utilisé pour mémoriser des informations : le contenu d’un livre, d’un cours ou d’une formation, etc.

Une raison de plus pour s’en servir !

Chris