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Comment arrêter le café (et rester toujours en forme) ?

Jusqu’à 26 ans, je ne buvais pas de café. Il m’arrivait parfois, durant ma scolarité, d’en prendre un entre les cours, mais pas davantage.

J’ai commencé à en prendre assidument en me levant tôt pour écrire.

Aux alentours de 5 heures, mon alarme sonnait pour m’extirper du sommeil. Ensuite, je me servais deux tasses de café pour démarrer la journée. La première pour me réveiller, la seconde pour me mettre au travail.

Très vite, je m’y suis habitué. Dès la sortie du lit, je m’en préparais tout un réservoir de cafetière que je buvais au fil de la journée.

Ce nouveau rituel ne fut pas sans conséquence ; les quelques suivants j’avais du mal à m’en abstenir et j’en consommais de plus en plus. De deux tasses le matin, j’étais passé à quatre, puis à huit — au moins ! — tout au long de la journée. C’était trop ! Ça perturbait mon cycle de sommeil. J’avais des difficultés à m’endormir le soir.

Avec cela, d’autres effets secondaires sont apparus. Mon corps s’étant accoutumé, je ne parvenais plus à m’extirper de la fatigue en restant à jeun, sans ma dose ! Un jour, on me fit remarquer que mes dents avaient jauni…

Et ce n’est qu’un aperçu des désavantages du café.

Résolution : arrêter le café

J’étais décidé à arrêter le café depuis un moment. Mais vouloir est une chose, le faire en une autre !

Le piège, toujours le même, est de s’en priver abruptement sans aucune étape intermédiaire. C’est en réalité le meilleur moyen pour reprendre vite. L’expérience me l’a démontré maintes fois.

Dans un premier temps, j’ai mis un frein à ma consommation au lieu de la stopper. Deux par jours, maximums — contre au moins huit auparavant.

Ensuite (2 mois plus tard), j’ai arrêté. Euh… presque ! Pour être tout à fait honnête, il m’arrive d’en prendre à l’occasion — notamment quand je travaille à l’extérieur. Le café a l’avantage d’être la boisson la moins chère. Alors, quand je me rends à un Starbucks ou d’un estaminet pour profiter d’un coin de table et écrire, c’est (encore) ce que je commande le plus souvent.

Néanmoins, j’en prends très peu à présent. De l’ordre d’un ou deux expressos par semaine. Très loin de ce à quoi j’étais habitué.

Les micro-changements sont la clé

« Rien ne sert de courir »La Fontaine

Se passer de café pour quelques jours est relativement simple, ou tout du moins surmontable. Arrêter définitivement, en revanche, est difficile. La plupart des gens l’ignorent, c’est une erreur de leur part.

Au lieu d’un changement ex abrupto, vous devriez en envisager un progressif ; un qui, à long terme, vous permettra d’atteindre votre objectif final. Autrement dit, vous devriez opérer par microchangements et non pas faire le grand saut dans le vide !

C’est parce que j’ai d’abord diminué ma dose de café — d’environ 3/4 — que j’ai pu cesser d’en boire frénétiquement toute la journée.

Réduire avant d’arrêter est à la fois un test et un objectif raisonnable.

  • Un test, parce que si l’on est incapable de réduire sa consommation à long terme, on ne saura de toute évidence pas l’arrêter non plus. Qui ne peut faire le moins ne peut faire le plus ! Se fixer une limite (un ou deux par jour) permet d’évaluer l’ampleur de sa dépendance au café, et de constater si l’on en a vraiment besoin ou pas.
  • Un objectif raisonnable, parce que c’est assez facile à atteindre ; réduire est plus simple que d’arrêter.

Puis, une fois habitué à une consommation faible, on peut envisager l’étape supérieure.

Le sevrage a été plus accommodant pour moi en passant par cette phase.

Pas de café, plus de tentation !

Une astuce toute bête pour diminuer drastiquement sa consommation : rayer le mot « Café » de votre liste de courses. Définitivement.

N’achetez plus de café ! Si vous n’en avez pas à disposition, la tentation d’en boire se dissipera. Et si vous arrêtez d’en boire chez vous, vous réduisez votre ingestion au moins de moitié ; sinon bien davantage (plus de 80 % dans mon cas.)

Vous pourrez toujours craquer ailleurs — à la machine à café du boulot, au restaurant, etc. Mais, chez vous, vous n’en prendrez plus. Ça fera une grande différence.

Je sais, ça parait tellement évident ! Mais les solutions très simples sont souvent les meilleures et les plus négligées… justement parce qu’elles sont évidentes et simples.

Remplacer par autre chose

Surtout si vous le prenez à un moment précis de la journée — au réveil ou après le déjeuner — votre café pourrait (beaucoup) vous manquer !

C’est une excellente idée de le substituer par un grand verre d’eau, une tasse de thé ou un jus de fruits (fait maison)

Pour vous donner un exemple, comme breuvage matinal j’ai opté pour de l’eau chaude citronnée, mélangée avec une cuillère de miel (et parfois un peu de gingembre ou de cannelle). Puis l’après-midi je bois de l’eau plate et/ou des jus (fruits ou légumes).

Comment NE PAS ressentir la fatigue ?

On peut arrêter le café et se sentir en pleine forme quand même. L’un n’empêche pas l’autre. Je dirais même mieux : les deux font la paire !

Le piège dans la désaccoutumance au café ce sont les moments de fatigue au cours de la journée. Lorsqu’ils viennent (1) on peut céder facilement et, (2) on pense davantage en avoir besoin…

Bien entendu, c’est faux. Personne n’a réellement besoin de quelque stimulant que ce soit pour être en plein état d’éveil. Mais en général les habitués croient l’inverse en ce qui les concerne. Et, dès lors qu’ils ressentent une fatigue passagère, ils soliloquent « j’ai besoin de café » dans leur esprit.

Pour la majorité de la population, ce dernier point ne semble qu’un détail insipide. Mais quiconque connaît le pouvoir de l’autosuggestion sur l’inconscient sait que c’est précisément le genre de dialogue intérieur à éviter pour arrêter le café ! Les pensées et les mots agissent comme des programmes. Vous finissez par croire ce que vous pensez et vous dites la plupart du temps. Cela devient vos prophéties autoréalisatrices. Et, si vous pensez et dites à vous-même « j’ai besoin de café pour me sentir éveillé » souvent, ce sera dur — très dur — de vous en passer (on n’arrête pas ce dont on pense avoir besoin…), et votre impression de fatigue sera accrue.

Répéter l’inverse — « je me sens énergique et en pleine forme sans café » — peut être une bonne initiative. La méthode Coué fonctionne aussi dans l’autre sens ; autant s’en servir.

Cela dit, retenez que moins vous ressentez de fatigue au quotidien, moins le besoin de café est oppressant, et, par extension, moins vous en percevez l’utilité. Alors, réduire les facteurs sources de fatigue mentale est encore plus important.

Les 3 carences qui fatiguent

3 carences sont source de fatigue : le manque de repos, d’activité physique, et la déshydratation.

Les manques de repos et d’activité sont bien connus. Sans repos, vous risquez le « burn-out », ou pire… Heureusement, la cure est simple : bien dormir (les médecins recommandent 8 heures par nuit) ; prendre souvent quelques minutes, heures ou jours pour se reposer. On sait aussi que le manque d’activité physique peut rendre apathique. Là encore, la solution à cela est somme toute évidente : pratiquer un sport, faire quelques dizaines de minutes de marche tous les jours, etc.

La déshydratation est, en revanche, un cas à part. Une grande partie de la population ne boit pas assez et l’ignore. À cause de cela, des coups de mous leur viennent régulièrement.

C’était une chose que j’ignorais aussi. Je m’en suis rendu compte récemment.

Si vous êtes comme moi, vous ne pensez peut-être pas à vous réhydrater avant d’avoir soif. Seulement, si vous avez soif, ça signifie que vous êtes déjà déshydraté depuis longtemps… D’où la fatigue !

Pour éviter la déshydratation (et la fatigue qu’elle engendre) :

  1. Boire l’équivalent de deux grands verres d’eau chaque matin ; car nous nous déshydratons vite en dormant.
  1. Avoir en permanence une bouteille sur soi (un litre au minimum), et tâcher de la finir au cours de la journée.

Tous les jours, je pose une bouteille pleine — soit d’eau plate, soit de jus de fruits/légumes (ça compte aussi) — sur mon bureau. Mon objectif est de la vider durant mon temps de travail.

En vous hydratant mieux, vous devriez ressentir plus d’énergie, et, arrêter le café plus facilement.

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-Chris Berman

L’autre n’a sur soi que le pouvoir que nous lui donnons

L’Homme est un loup pour l’Homme, pensait Thomas Hobbes.

Et, dans l’absolu, il avait raison.

Certaines personnes sont nocives, voire carrément dangereuses pour d’autres. C’est pourquoi nos ancêtres ont inventé la justice, la loi, la prison. C’est aussi la raison pour laquelle il est primordial de trier sur le volet son entourage.

Maintes fois, au cours de notre existence, nous avons été – et nous serons – rejetés, traités injustement, ignorés, rabaissés, calomniés, insultés. Bien des choses poussent les gens à être délétères (la jalousie, l’égoïsme et la vengeance en sont quelques exemples.) Il peut même arriver qu’ils se comportent mal par maladresse ou stupidité.

En outre, nous ressentons parfois des émotions négatives qui n’ont pas lieu d’être. Nous digérons difficilement des paroles ou des actes qui ne sont pas mauvais en soi, et qui n’ont pas vocation blesser.

Mais, quoi qu’il en soit, il faut apprendre à gérer sa sensibilité vis-à-vis d’autrui.

Quelques-uns y parviennent d’instinct ; d’autres non. Pour ces dernier, un sérieux travail sur eux-mêmes est nécessaire.

Apprendre à gérer sa sensibilité

L’être humain est grégaire. Il a besoin d’un contact régulier avec ses congénères pour se sentir bien et rester en bonne santé mentale.

En termes différents, nous sommes interdépendants les uns des autres.

De ce fait, il faut apprendre à communiquer correctement, entretenir ses relations et gérer sa sensibilité vis-à-vis d’autrui.

Si vous êtes à fleur de peau, irrité par la critique ou les refus, il sera difficile de vous sentir pleinement épanoui. Vous avez besoin des autres pour être heureux, mais s’ils « provoquent » chez vous un tas d’émotions négatives, vous vous trouvez dans une impasse !…

On ne peut contrôler son prochain ni les évènements qui ont lieu dans nos vies. Le sentiment de rejet et  la malveillance sont inévitables

Mais…

L’influence (néfaste) que l’autre a sur nous – plus spécialement sur nos émotions – peut être drastiquement réduire, à condition d’adopter un état d’esprit efficient.

Ce n’est pas « EUX » !

J’ai suivi une formation en relation d’aide et d’écoute (coaching) durant 3 ans. Ce fut une expérience enrichissante. À bien des égards, elle a changé mon regard sur la vie.

J’y ai retenu une pléthore de leçons, dont une — au moins — mériterait d’être connue de tous.

L’autre n’a sur soi que le pouvoir que nous lui donnons.

Je sais… de prime abord, cet aphorisme semble erroné. D’aucuns sont sceptiques en entendant cette phrase la première fois.

Pourtant, c’est vrai : nous créons nos propres ressentis, même lorsqu’on en impute la responsabilité à quelqu’un d’autre.

Il est d’usage de croire qu’on se sent mal – rejetés, en colère, frustrés ou malheureux -, à cause des autres. Mais nous sommes les premiers responsables.

Personne n’a la capacité, en soi, de faire naître nos émotions à notre place. Nous en sommes les seuls créateurs.

Bien sûr, nul mauvais comportement n’est à excuser pour autant. Et, de toute évidence, les autres ont une emprise sur nos ressentis. Cela dit, ils ne sont QUE l’élément déclencheur.

Eux ont juste le pouvoir d’influencer nos émotions. Mais nous, et nous seuls, avons le pouvoir de les créer.

En se détachant de l’influence de leurs mots et de leurs actions, ils auront peu d’effets sur nous – sinon aucun !

L’autre, en vérité, n’a que le pouvoir que nous lui accordons pour influencer nos émotions.

Nos attentes vis-à-vis d’autrui

Une bonne partie de nos émotions négatives sont dues à nos attentes vis-à-vis d’autrui.

  • Quand vous attendez des autres qu’ils valident tout ce que vous dites ou faites, vous êtes sensibles aux reproches et à la critique.
  • Quand vous attendez d’une personne qu’elle n’ait d’yeux que pour vous, qu’elle vous fasse toujours passer en priorité, votre amour-propre se froisse facilement.
  • Etc.

En somme, quand vos exigences envers un individu ou un groupe d’individus sont excessivement élevées, vous êtes en proie à des réactions disproportionnées qui dégradent votre bien-être.

Ceux qui exigent trop — et Dieu sait qu’il y en a ! — éprouvent davantage de mauvais ressentis.

Non pas qu’ils soient malchanceux,  mais parce que leur ego et leur perception (trop idéaliste) de la manière dont ils doivent être traité, ou du couple, ou autre, leur donnent des attentes démesurées.

Soyez moins exigeant

Dans votre intérêt, cessez d’en attendre trop.

Nous sommes humains. Cela signifie plusieurs choses :

  • Nous sommes imparfaits ;
  • Nous commettons des erreurs et des maladresses ;
  • Nous avons nos propres insécurités, peurs et craintes, mais aussi des préjugés, des vices et des faiblesses ;
  •  Nos propres intérêts passent souvent avant ceux des autres (ce qui ne veut pas dire que nous sommes égoïstes !) ;
  • Chacun de nous peut, ne serait-ce que par erreur ou ignorance, se montrer injuste ou cruel.

La liste pourrait s’allonger davantage…

Une multitude de facteurs peuvent nous inciter à prendre des décisions ou des attitudes désagréables envers autrui, ou vice-versa.

Il ne s’agit pas de tout excuser, bien entendu  ; encore moins d’accepter la stupidité, les mauvaises actions ou l’immoralité de quelqu’un sans broncher.

En revanche, puisque personne n’est parfait :

  • N’attendez pas une compréhension, une sympathie ou une attitude invariablement exemplaire de qui que ce soit ;
  • Ne soyez pas étonné si quelqu’un se comporte mal.

Plus généralement : Cessez d’en exiger autant.

  1. On n’ira pas toujours dans votre sens. Celui de vos désirs, de vos intérêts, de vos points de vue.
  2. On ne sera pas toujours agréables avec vous. Parfois, on aura des mots durs à votre égard (peut-être pour votre bien ?) ; d’autres fois, on sera de mauvaise humeur et facilement irritables. On peut aussi se tromper sur votre compte…
  3. On ne sera pas TOUS intègres, sympathique, intelligents. Certaines sont pernicieuses, malheureusement.

Faites la part des choses

Ce n’est pas non plus parce qu’une personne a fait ou dit quoi que ce soit de déplaisant que (1) c’est volontaire et que (2) ses propos ou actes sont intrinsèquement malveillants.

Sachez prendre du recul, adopter une perspective plus neutre. Cela permet de mieux comprendre, relativiser, cesser de considérer pour personnel ce qui ne l’est pas.

Quelquefois, ce sont les interprétations qui éveillent les ressentis négatifs, pas les paroles ni les actions.

Pardonner

Du reste, certains cas peuvent être beaucoup plus durs à gérer, et passer outre l’influence négative d’une personne — quand celle-ci vous a trahi, brimé, ou pire encore ! — est difficile.

Couper les ponts s’avère parfois indispensable, mais insuffisant.

Dans ce cas, la solution que je vous proposer risque de sembler inappropriée, voire surprenante, et probablement susciter une résistance de votre part. Je pense néanmoins qu’il s’agit de la meilleure chose à faire. Pardonner. Oui. Vous avez bien lu.

Mais attention ! Ne mésinterprétez pas mon conseil. Ne le sous-estimez pas non plus.

Pardonner n’est pas un acte de faiblesse. Ça démontre au contraire une grande force mentale. Beaucoup en sont incapables, et traînent leurs ressentiments toute leur vie comme des boulets.

En fait, ce n’est même pas un acte de gentillesse envers celui, celle ou ceux qui ne le méritent pas.

Vous pouvez (et devez) pardonner pour VOUS, uniquement pour vous. Parce que c’est ce qui vous permettra de tourner la page, de ne plus nourrir de ressentiments ni accorder d’importance, donc de pouvoir, aux personnes et aux évènements passés.

Pardonner, c’est faire en sorte que rien de ce qui soit arrivé n’affecte plus votre avenir.

Tant que vous ressentez de l’animosité, de la haine, de la rancœur ou toute sorte de mauvais ressentis (aussi légitimes soient-ils), il sera impossible de tourner entièrement la page. Ces ressentiments vous poursuivront. Ils vous emprisonneront dans votre passé, vous empêcheront d’orienter votre esprit vers une autre direction, une meilleure direction.

On pardonne avant tout pour soi-même. Pour retrouver une harmonie intérieure.

 

~ Chris Berman

Comment NE PAS utiliser Facebook ? Ou comment les réseaux sociaux peuvent gâcher votre bien-être

Après Google, Facebook est le site internet le plus visité au monde. C’est aussi l’un des plus chronophages. Depuis mon inscription, j’ai perdu un nombre considérable d’heures sur ce réseau social, le plus souvent pour des peccadilles (écrire des commentaires insipides, y répondre, poster des photos, etc.)

Tout ce temps à traîner sur Facebook ne m’a jamais été profitable, et n’a même finalement jamais été très divertissant – à titre personnel, je préfère un bon film ou une bonne série. Si, entre ma 23e et 27e année, j’avais passé autant de temps à lire d’excellents livres qu’à procrastiner dessus, je serais sans doute deux fois plus cultivé qu’aujourd’hui, et j’aurais deux fois plus d’informations intéressantes à partager dans mes articles. Mais enfin, vous savez ce qu’on dit des SI

Ne crachons pas dans la soupe, tout de même. Restons modérés. Facebook a aussi des avantages. Pour ma part, il m’a permis d’entrer en relation avec un certain nombre de blogueurs, écrivains, et personnes très intéressantes, que je n’aurais jamais rencontré sans lui.

Ce n’est pas tant le réseau social, finalement, qui est à mettre en cause. C’est aussi (surtout ?) notre manière de l’utiliser. Pour résumer, disons qu’il y a une bonne et une mauvaise manière d’utiliser Facebook. Une qui est très coûteuse en temps, et j’ajouterai même : en bien-être ; une autre qui peut nous permettre de partager, rester en contact, avoir une vie sociale et un réseau plus riche.

La mauvaise façon d’utiliser Facebook

Facebook, comme tous les autres réseaux sociaux, permet de se construire une sorte de célébrité en étalant sa vie privée en photo, et en la commentant.

C’est somme toute sympa de partager les photos de ses dernières vacances à Marrakech avec ses amis. Le problème c’est que sous les puits de Likes et de compliments qui en retournent, on peut facilement devenir dépendant d’une validation virtuelle, artificielle et éphémère, poussant à une « surenchère » progressive de son ostentation pour en obtenir à nouveau, comme un drogué qui augmente sa dose pour continuer à ressentir les effets de son crack.

La plupart des gens, et on peut le déplorer, utilisent Facebook pour construire et entretenir un petit fan-club qui regonfle leur ego souvent mis à l’épreuve dans la vie quotidienne. En recevant cette reconnaissance, ils se sentent appréciés, estimés, valorisés, au moins pour quelques heures.

Cela n’est peut-être pas une mauvaise chose en soi ; mais attention :

1. Cette validation n’est pas réelle !

Les deux tiers des gens qui « Likes » ne nous apprécient pas vraiment…

Parfois ils veulent juste avoir des likes et de la validation en retour, ou nous enjôler pour une raison X ou Y.

Quand je regarde de près les Likes et commentaires de mes vieilles photos de profils, je m’aperçois que :

  • Presque un tiers d’entre eux vient de personnes que je n’ai même plus dans mes contacts ! Pour quelle raison n’y sont-ils plus, d’ailleurs ? Je me le demande.
  • Un autre bon tiers vient de contacts à qui je n’ai pas adressé la parole depuis perpète !
  • Le dernier tiers représente mes amis proches, ma famille, quelques bons anciens camarades de classes, collègues ou autres, avec qui j’ai gardé un lien assez fort.

Mon cas n’est peut-être pas tout à fait représentatif de la généralité, mais, à mon humble avis, ça montre quand même à quel point tous ces Likes, compliments, et commentaires, ne représentent pas grand-chose.

2. Cette validation est néanmoins hyper addictive !

Elle est addictive, notamment chez les individus qui en reçoivent peu dans leur vie de tous les jours.

Après tout, nous sommes humains. Nous avons TOUS besoin d’amour et d’attention, qu’on en ait conscience ou non. Ceux qui ont des difficultés à en recevoir suffisamment dans leur quotidien ont tendance à en chercher dans le monde virtuel – sur Facebook en particulier (très propice pour cela), mais aussi sur d’autres réseaux sociaux et les sites de rencontres.

Malheureusement, c’est un cercle vicieux.

Plus on recherche la validation sur ces plateformes virtuelles, plus on investit un temps considérable à embellir son image dessus, à donner une perception onirique de son style de vie, au lieu d’améliorer sa VRAIE vie.

On finit par creuser un fossé entre celle qu’on expose sur le net, et celle qu’on expérimente journellement.

Ne cherchez pas la reconnaissance sur Facebook

Il y a un tas de moyens de ressentir qu’on est une personne avec beaucoup de valeurs et de qualités. Il n’y a même pas besoin d’aller chercher la preuve chez les autres. Il suffit de se mettre devant un miroir et de se glisser quelques compliments ! On se sent tout de suite mieux.

Du narcissisme dites-vous ? Oui, et alors ? C’est du narcissisme positif ! C’est bon pour le moral, et après tout, se suffire, être sa propre source de reconnaissance, est la meilleure voie : celle de l’indépendance.

Vous pouvez aussi passer plus de temps avec les gens qui vous apprécient déjà (sans avoir à faire d’effort) : les membres de votre famille, vos amis très proches.

Exceller dans un domaine, ou faire des activités qui suscitent le respect et l’admiration d’autrui peut être une autre façon d’en recevoir – bien que la reconnaissance ne soit pas l’objectif poursuivi.

En bref, on peut très bien entretenir une bonne estime de soi et avoir sa dose de reconnaissance sans Facebook !

Utiliser Facebook comme « outil » pour obtenir l’approbation des autres est une mauvaise idée, qui peut être assez néfaste en vérité.

La plupart des gens ne sont pas honnêtes sur Facebook, ils affichent le bon côté de leur vie et cachent le mauvais.

  • Ils montrent des photos d’eux en train de s’amuser en soirée, mais pas celles où ils vomissent et ont la gueule de bois (sauf s’ils pensent que ça les valorise…)
  • Ils montrent leurs photos de vacances, celles où ils sont au restaurant avec leur groupe d’amis, etc., mais pas celles de leurs journées difficiles au boulot, ni celles où ils s’ennuient chez eux, ni celles où ils crient sur leurs gosses.

Ce n’est pas leur vie qu’ils exposent, c’en est un certain aspect – pour plaire à leurs « amis ».

Un double effet négatif

Ils n’en sont pas forcément conscients, mais ils le font néanmoins.

Et ce manque d’authenticité a deux effets négatifs :

  • Quand ils regardent les profils des autres (qui « trichent » comme eux), ils ont l’impression que tout le monde a la belle vie autour d’eux, que tout le monde est heureux, sort, s’amuse, voyage.

On peut trouver une pléthore d’études qui concluent que l’utilisation des réseaux sociaux accentue les risques de dépression ; parce que, évidemment, quand l’on voit tout le monde  donner l’impression d’avoir une vie 100 fois meilleure à la sienne, ça renforce son malaise. Même si, en réalité, elle n’est pas meilleure.

  • Ils sont comme des vendeurs de foires qui vantent les mérites de leur produit en attirant l’attention des chalands sur ses qualités, tout en sachant qu’au fond celui-ci est (beaucoup) moins bien qu’ils le laissent entendre.

Cela donne une sensation désagréable, comme un manque d’authenticité, de congruence.

Comment ne pas avoir l’impression d’être un « fake » quand on passe autant de temps à mettre une vie imaginaire en exergue, alors qu’on sait qu’elle est beaucoup moins bien en réalité.

En braquant les projecteurs sur les bons côtés, on braque notre esprit sur les mauvais !

Et cela n’a absolument rien d’épanouissant.

Plus de temps sur Facebook = Moins pour améliorer sa VRAIE vie

Facebook est comme la télévision : son usage a un coût en temps. Du temps que vous auriez pu investir ailleurs : dans la lecture, ou avec vos vrais amis ou les gens qui vous apprécient vraiment, ou toute sorte d’activité profitable.

Une journée ne durant que 24 heures, moins les 8 heures de sommeil, moins les 2 à 3 heures (minimum) nécessaires aux divers besoins quotidiens et à son hygiène personnelle, moins les heures de travail, et – pour les parents – moins les heures à s’occuper de ses enfants. Votre temps est (très) limité. Traîner tel un zombie sur Facebook – comme le font beaucoup de gens aujourd’hui – n’est pas la gestion la plus intelligente qu’on puisse en faire.

Surtout que sa qualité de vie est régie, comme toute chose,  par le principe de l’entropie.

Qu’est-ce que c’est ?

Je le résumerais ainsi :

Tout est fait pour s’améliorer OU régresser ; rien ne reste jamais constant.

  • Un culturiste va perdre de la masse musculaire dès l’instant où il va cesser de s’entraîner.
  • Quelqu’un qui cache 100 euros sous son matelas va, après un an, perdre du pouvoir d’achat ; parce qu’avec l’inflation, la valeur réelle de la somme va diminuer.
  • Un blogueur pro, qui met de côté son blog, va peu à peu perdre de l’audience et du chiffre d’affaires.
  • Etc., etc.

C’est le même principe pour sa qualité de vie. Si vous ne faites jamais rien, au présent, pour l’améliorer dans le futur, votre bien-être a beaucoup de chance de se détériorer au fil du temps !

Et, en passant plusieurs heures par jour sur Facebook, vous en prenez directement le chemin. On récolte ce que l’on sème.

D’autant plus qu’au lieu de perdre du temps dessus oisivement, poursuivre et atteindre ses objectifs, sortir de sa zone de confort, accomplir des changements – même les plus petits – procure du bien-être immédiat : un sentiment de satisfaction et un gain d’estime de soi-même.

On prend souvent plaisir, au moment présent, à améliorer sa vie future.

En conclusion

Facebook (ou n’importe quel autre réseau social) n’est pas mauvais en soi. Mais il faut faire attention à la manière dont on l’utilise.

C’est comme avoir un couteau en main : cela peut servir. Avec, on peut couper sa viande, ou un objet. Mais cela peut aussi blesser gravement.

Assurez-vous de vous en servir pour les bonnes raisons, et jamais pour les mauvaises.

  • N’utilisez pas Facebook pour rechercher la reconnaissance des autres, pour vous draper de vos dernières vacances, de votre apparence physique, ou de quoi que ce soit.
  • Perdez le moins de temps possible à traîner dessus sans aucun but précis.

Au lieu de cela, utilisez Facebook (ou autre) pour :

  • Rester en contact avec votre famille et les amis qui comptent vraiment (et pour qui vous comptez) ;
  • Participer à des groupes de discussion intéressants, ou en créer ;
  • Promouvoir votre marque, votre blog, vos articles ;
  • Développer votre réseau professionnel ;
  • Partager des informations utiles.

Et, bien sûr, si vous avez apprécié cet article, vous pouvez vous abonner à mon compte Twitter (tout nouveau) pour être alerté de mes nouveaux articles. Ça, c’est un exemple d’usage intelligent d’un réseau social !

-Chris Berman

Réussite : « nous sommes la somme de nos meilleurs amis »

Tout est dit dans le titre : nous sommes la somme de nos meilleurs amis. Les plus proches. Ceux que nous fréquentons le plus.

Montrez-moi vos amis, je vous dirai qui vous êtes !

Non, ce n’est pas une de mes théories. Je l’ai trouvé dans un livre numérique sur l’écriture rapide (en anglais, de Chris Fox). On peut le télécharger gratuitement (format Epub) en s’inscrivant à la newsletter de l’auteur.

Avant d’aller plus loin, je vous propose de vous donner quelques extraits, traduits de l’anglais au français par mes soins :

Quand j’ai commencé à perdre du poids, beaucoup de mes amis ont saboté cette progression en me disant de prendre « une autre une part de pizza » ou « une autre bière. » J’ai très vite réalisé qu’à un certain niveau ils n’étaient pas à l’aise avec mon succès grandissant, parce que ça les forçait à remettre leur propre vie en question. Ils me voyaient passer de 12 dollars par heure à un salaire à 6 chiffres, et si j’en était capable pourquoi ne l’étaient t’ils pas ?

[…]

Plus j’ai réussi, plus j’ai réalisé qu’il y avait des gens toxiques dans votre vie qui vous empêchent d’aller de l’avant. Si vous commencez à pondre des romans, beaucoup de personnes de votre entourage vont commencer à vous traiter différemment. Ils ne seront pas à l’aise avec votre réussite, mais ça va aller.

Ce que vous devez faire c’est couper les ponts avec ceux qui vous sabotent, et les replacer par d’autres qui vous supportent.

J’ai tellement apprécié ces passages, tant ils sont criants de vérité, que je n’ai pu résister à l’envie de les partager.

Chacun de nous fréquente des personnes qu’on pense être nos amis, mais qui, lorsque nous commençons à entreprendre des projets pour améliorer notre vie, cherchent à nous saboter. Ils nous critiquent, nous découragent, cherchent nous écarter du bon chemin… tout cela parce que notre réussite bousculerait leurs croyances limitantes, les forceraient à s’interroger sur le leurs propres conditions, leur résignation, leur manque d’ambition. Tout ça, en somme, pour protéger leur petit ego fragile.

Ce n’est peut-être pas conscient de leur part. N’empêche, c’est égoïste, mesquin, indigne d’une personne qu’on considère comme une amie.

Il faut éloigner ces gens-là de sa vie, ne plus les compter parmi nos fréquentations. Parce que, si on les écoute, si on les laisser avoir une quelconque influence sur nous, ils feront en sorte de nous décourager, de nous ralentir, de nous faire rester dans le même « club » qu’eux ; le club des gens mal dans leur peau. Nous méritons mieux.

Sélectionnez vos amis. Entourez-vous de gens dont les mots et les actions ne sont pas conduits par la jalousie. Des gens capables de vous tirer vers le haut, qui vous aident à vous relever quand vous êtes au plus mal, et qui croient en vous. Ce sont vos alliés dans la bataille.

Laissez tomber les faux-amis. Ceux qui plomberont votre moral, vos ambitions, juste pour le plaisir de dire « j’avais raison » et ne pas se sentir seuls dans leur malaise. Ce ne sont pas vos VRAIS amis. Ce sont des cancers pour votre réussite.

Quand vous aurez fait le ménage, quand il ne restera dans votre entourage QUE les personnes qui VEULENT votre réussite, qui vous aident et vous tirent vers le haut, vous aurez déjà fait un sacré pas vers la réussite !

La somme de vos amis, et plus généralement des gens que vous choisissez de fréquenter, doit être le résultat d’une équation de personnes ambitieuses, optimistes, altruistes, qui ont les mêmes inspirations que vous. Des compagnons qui représentent un PLUS, et non pas un MOINS, dans votre vie.

Meilleure est cette somme, meilleures sont vos chances de réussir.

Investir du temps OU en dépenser ? Le choix vous appartient !

Le temps est une ressource, comme l’argent. Vous pouvez l’utiliser de deux manières : en l’investissant ou en le dépensant.

Investir du temps, c’est faire quelque chose, n’importe quoi, qui vous permette de progresser vers vos objectifs, d’être plus compétent, d’accroître votre bien-être futur.

Dépenser du temps, c’est le consacrer à toute activité qui n’a aucune plus-value à long terme, mais qui peut, éventuellement, vous procurer du plaisir ou de la satisfaction au moment présent.

Écrire cet article, par exemple, est un investissement. Primo, parce que le rédiger m’exerce à l’écriture. La pratique, nous le savons, permet de devenir un pouième meilleur à chaque fois. Comme l’a dit Stephen King : « Si vous vous entraînez 15 minutes par jour pendant 10 ans, vous allez prendre du muscle. Si vous écrivez une heure et demi par jour pendant 10 ans, vous allez devenir un bon écrivain. »

La pratique permet de développer son potentiel – quelle que soit la discipline. Plus j’écris, meilleur je deviens et plus j’avance dans mon projet.

Secundo, j’étoffe le contenu de mon blog. Cela permet à mon site web d’être un peu mieux référencé, de proposer un article supplémentaire aux visiteurs, de promouvoir ma marque (d’auteur indépendant) et mes services.

A la place, j’aurais pu faire autre chose… Quelque chose que le bon citoyen lambda considère comme plus divertissant. Regarder la télé, jouer aux jeux vidéo, surfer sur le net, aller au ciné, peu importe. Mais alors, je dépenserais

…je dépenserais mon temps, au lieu de l’investir dans ma mission, dans la poursuite de mes objectifs, dans mon succès futur.

Dépenser ? oui, mais jamais sans condition

N’allez pas me prendre pour un stakhanoviste extrémiste ! J’en suis loin, et je n’ai rien contre l’hédonisme, tant qu’il est raisonné.

Le problème n’est pas de s’autoriser un peu de repos ou de plaisir çà et là, bien au contraire. C’est d’investir trop peu de temps ; ou, si vous préférez, d’en dépenser beaucoup trop. C’est un des pièges dans lequel beaucoup de gens tombent, notamment après avoir fini leurs études.

La Fontaine avait raison !

Rappelez-vous la fable La Cigale Et La Fourmi : « La Cigale, ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue […] »

Trop dépenser son temps cause toujours des effets négatifs. Si vous dépensez tout votre temps, sans jamais l’investir dans quoi que ce soit, vous allez vous restreindre, vous attirer des problèmes et des conditions désagréables. Vous serez la cigale qui se gèle le cul dehors l’hiver, et non  la fourmi, à l’aise et bien au chaud.

Une grande partie de la population se condamne à un style de vie moyen, voire médiocre, à cause de cela.

  • Elle garde un boulot ou un poste qu’elle n’aime pas, parce qu’elle préfère passer tout son temps libre à regarder la télé, et « tuer le temps » avec des occupations sans intérêt, au lieu d’acquérir des savoir-faire et des connaissances qui lui permettraient d’avoir MIEUX, dans prochains mois ou prochaines années.
  • Elle laisse de côté son enrichissement personnel, qui pourrait pourtant lui offrir plus de réussite – sociale, amicale, amoureuse, professionnelle et financière – et la rendre plus heureux.

Quand je vois certaines personnes qui dépensent leur temps (donc leur vie !) à s’emmerder, je me sens vraiment désolé pour eux ! Ces jeunes qui traînent en bas de chez eux, qui jouent aux jeux vidéo toute la journée, qui restent figés – presque mécaniquement – devant leur écran d’ordi ou de télé… J’ai envie de leur dire : « Mais, p*tain de m*rde ! Allez prendre un livre ; reprenez vos études ; trouvez un projet professionnel ; faites n’importe quoi, mais faites quelque chose ! » Quand on n’a rien faire, on ne peut pas s’étonner d’être un bon à rien…

« Tout ce qui ne vient pas à la conscience revient sous forme de destin. »

Carl Gustav Jung

Le succès : plus dur à bouger qu’une montagne

Si vous n’allez pas au succès, le succès n’ira pas à vous !

Quel que soit le domaine dans lequel vous voulez réussir – le blogging, l’écriture ou tout autre chose, – y investir du temps est le pas en avant qui vous rapproche du succès, tandis qu’en dépenser (dans n’importe quoi d’autre d’inutile) et un pas en arrière.

Avant de dépenser, assurons-nous toujours d’avoir suffisamment investi. Si nous faisons deux pas en arrière après en avoir fait un en avant… nous reculons. Mieux vaut en avoir fait BEAUCOUP devant nous, avant de s’autoriser d’en faire quelques-uns derrière.

Voilà la règle : investissez beaucoup, dépensez peu ; investissez d’abord, dépensez ensuite. 

  • Avant de vous autoriser deux heures devant la télé (« le repos du guerrier ! »), vous devriez en avoir consacré au moins le double à vous rapprocher de vos objectifs.
  • Avant de passer le week-end en amoureux avec votre chéri(e), vous devriez avoir passé au moins toute une semaine à bosser.
  • Avant de vous octroyer 2 semaines de vacances, vous devriez avoir travaillé dur toute l’année.

Sinon, vous ne progresserez pas, ou peu, vers vos objectifs.

Et si vous pouvez vous passer totalement des distractions inutiles (de la télé notamment), vous faire plaisir en investissant en même temps – en lisant un bon bouquin par exemple, – c’est encore MIEUX ; vous vous rapprocherez du succès encore plus vite, encore plus sûrement.

Agir c’est investir

Surtout, ne restez pas les bras croisés à ne rien faire durant votre temps libre. Votre temps libre est précieux, et il n’est pas fait QUE pour vous reposer ou vous divertir. Encore moins pour glander. C’est aussi du temps pour investir ; pour progresser dans ses projets, devenir meilleur.

Dépensez peu ; investissez beaucoup, quand vous pouvez, autant que vous le pouvez :

  • Lisez des livres, pour enrichir vos connaissances, trouver l’inspiration, cultiver un état d’esprit optimiste.
  • Développez votre potentiel, dans le domaine, l’art, ou la discipline où vous voulez réussir.
  • Rencontrez des gens qui peuvent vous aider, provoquer des opportunités.
  • Travaillez – dur – pour atteindre vos objectifs, réalisez votre « mission » (la chose à laquelle vous aspirez plus que tout.)

Puis, quand vous serez satisfait de ces investissements, soyez bon prince avec vous-même et accordez-vous (enfin) un petit moment pour dépenser. Repos soldat ! Vous l’avez mérité.

« La vie est divisée en trois termes : ce qui était, ce qui est et ce qui sera. Tirons les leçons du passé pour profiter du présent, et du présent pour mieux vivre l’avenir »

William Wordworth

Pourquoi j’ai choisi de devenir écrivain ?

Vivre d’écrire est difficile, comme vivre de toute forme d’art. C’est se réveiller chaque matin pour y consacrer les premières heures de sa journée, parfois sa journée entière.

Souvent, on est en proie aux doutes. On s’interroge. Tantôt sur nos idées, tantôt sur notre potentiel et nos chances de réussite. Il faut dire qu’il y a de quoi douter, entre les critiques des uns, qui nous reprochent de raconter des foutaises, et celles des autres, qui nous taxent de scribouillard insipide.

Stephen King l’a très bien résumé :

« Si jamais vous écrivez, il y aura toujours quelqu’un pour essayer de vous faire croire que vous êtes un minable, c’est tout. »

N’allez pas croire que je me plains. Par moment, c’est l’activité la plus chouette du monde ! – les jours où l’on est créatif et adroit avec les mots. Mais, malheureusement, c’est aléatoire. Parfois, il faut aussi se forcer, et alors ça n’a plus rien de réjouissant… Ça se traduit le plus souvent par des atermoiements, ou des sessions d’écriture laborieuses, frustrantes et décourageantes.

C’est sans oublier les fameuses « montagnes russes émotionnelles du succès » : on vend 100 bouquins sur son blog pour sa première semaine de lancement ; on se sent pousser des ailes. A moi la réussite ! se dit-on. Puis semaine plus tard, plus rien. Ou peut-être une vente çà et là. C’est tout. La désillusion précède l’illusion… On réalise qu’il faut cravacher encore pour vivre mieux que modestement de sa plume. Dur ! dur !

La question, donc, c’est pourquoi écrivons-nous ?

Pourquoi certains « illuminés » (dont moi, et peut-être vous ?) persistent dans les tribulations de la vie d’écrivain, plutôt que mener une vie paisible et sécurisante d’employé de bureau (à titre d’exemple) ?

C’est cette réponse – subjective j’entends bien – que j’ai voulu traiter dans cet article. Il peut y avoir nombre d’autres raisons ; celles qui comptent le plus pour moi sont ci-dessous.

« J’écris pour l’indépendance »

Devenir écrivain choix
Devenir écrivain, c’est choisir l’indépendance

Il y a plusieurs façons de concevoir l’indépendance. La retraite, par exemple, est considérée par beaucoup comme une forme d’indépendance.

Après avoir exercé un boulot pendant des années, on est libéré de cette contrainte (si tant est qu’il en ait été une). On peut couler des jours paisibles, ne plus vivre au rythme du 5/9, avec des horaires imposés.

On n’a plus à rester dans une ville précise, ou à proximité, parce que notre lieu de travail s’y situait. On est (enfin) libre d’aller et venir où l’on veut, quand on veut. C’est la définition même de la liberté : « la possibilité d’action et de mouvement. »

Les inconvénients : on ne peut prendre sa retraite qu’après avoir assez cotisé, pour ne pas dire âgé, et souvent éreinté – aussi physiquement que moralement – par les années de labeur qu’on traîne derrière soi.

Je n’ai rien contre cette idée, à la seule condition que notre travail nous plaît. Mais ce n’est pas cette voie que j’ai choisie.

L’indépendance financière : un rêve pas toujours réalisable.

Une autre façon d’être indépendant, plus idéale, c’est d’atteindre ce qu’on appelle « l’indépendance financière ».

Si vous avez 40 ans et un style de vie vous coûte 50 000 € par an, en admettant que vous viviez jusqu’à 90 ans (c’est 7 ans au-dessus de l’espérance de vie moyenne), avec 2.5 millions d’euros vous avez suffisamment pour vivre les 50 années en vous tournant les pouces. Vous êtes indépendant financièrement. Ou si vous préférez, vous ne dépendez pas des revenus de votre emploi.

Cela marche aussi avec les « revenus passifs » : louer des appartements, toucher des royalties, des dividendes, avoir un business automatisé, etc. Ce sont des sources qui, sans avoir à travailler dans le moment présent, vous rapportent de l’argent.

Evidemment, ce n’est qu’un aperçu à la louche. Il y a des blogs et des bouquins qui se consacrent entièrement au sujet ; moi je ne fais que l’expliquer pêle-mêle en deux paragraphes. Pour saisir l’idée générale.

Le problème, c’est que tout le monde n’a pas, et n’aura pas, la possibilité de jouir de tels actifs, nonobstant les promesses de certains « gourou » de la réussite financière.

Il y a, c’est vrai, de nombreuses opportunités sur internet. En étant un tantinet débrouillard, on peut développer quelques revenus passifs facilement, jusqu’à un certain niveau – peut-être quelques dizaines, voire centaines d’euros.

Pour beaucoup, l’atteinte de l’indépendance financière prendrait des dizaines d’années à thésauriser, ou créer des revenus passifs. On en revient au même problème que la retraite.

Je ne vois pas cela comme un problème. On peut se dire qu’être indépendant financière, c’est cool !, par ça nous permet d’échapper au travail ; mais qui veut vraiment échapper au travail ? Ne pas bosser, c’est chiant comme écouter un vieux nous raconter sa vie pendant trois heures.

Même les multimilliardaires bossent ! Enfin… ils font surtout bosser les autres, mais c’est un travail à part entière (apparemment).

En somme, le but ne doit pas devenir un oisif. L’indolence n’est pas forcément plus épanouissant qu’un travail avilissant. Le but est de plutôt de choisir son travail et ses conditions, plutôt que de ne choisir ni l’un ni l’autre.

L’avantage de l’indépendance financière c’est qu’elle confère la possibilité de choisir comment on va gagner notre vie, et comment on va l’organiser. Parce qu’on n’est plus dans le besoin.

Mais ce n’est pas la SEULE option.

Détenir son propre « facteur de production » (mais pas n’importe lequel !)

Une troisième voie, qui garantit assez de liberté, consiste de détenir son propre facteur de production.

J’entends facteur de production dans le sens de posséder un ensemble de compétences/savoir-faire qui vous permettent de réaliser des biens ou services rémunérés.

Un qui, de préférence :

  • Permette de gagner suffisamment d’argent pour subvenir (largement si possible) à ses besoins.
  • Permette de s’enrichir personnellement (un critère d’autant plus important pour moi), et ne contraint pas à un travail aliénant.
  • Soit perçu comme un « loisir rémunéré » plutôt qu’une contrainte.Celui qui apprécie son travail travaille-il vraiment ? C’est un peu utopiste, je sais, parce qu’on ne peut annihiler totalement la contrainte. Alors disons : avec relativement peu de contraires.

Si j’ai décidé de me consacrer à une carrière d’écrivain (sous la forme assez particulière de Blogueur et Freelancer), plutôt qu’à celle de fonctionnaire ou d’employé du tertiaire, c’est parce qu’écrire m’offre ces avantages :

  • Écrire subventionne ma liberté de vivre relativement comme il me plaît. Vivre au rythme que je veux ; aller et venir où je veux, quand je veux (ou presque).
  • Écrire m’enrichit. Depuis que je me suis lancé, j’ai augmenté mon vocabulaire, amélioré mon expression écrite et orale, élargi mes connaissances. Le savoir c’est le pouvoir, dit-on… et je pense que c’est vrai. Le savoir, c’est le pouvoir sur sa vie. Plus on élargit ses connaissances des domaines importants de sa vie – argent, bien-être, santé, relations, etc. – plus on parvient à les contrôler, et par extension : à contrôler SA vie.

Quand on écrit, surtout pour des blogs ou s’autoéditer, on est irrémédiablement amené à s’intéresser et élargir nos connaissances sur certains de ces domaines, sinon tous.

  • Écrire me permet d’apprécier (la plupart du temps) mes heures de travail.

Ecrire, ce n’est pas descendre au fond d’une mine. Ce n’est pas être manœuvre dans le BTP non plus. Ce n’est même pas se pointer à son bureau pour accomplir des tâches répétitives et rébarbatives, jour après jour.

Écrire, c’est dire ce qu’on pense, partager ce qu’on sait, raconter des histoires.

Il n’y a absolument RIEN de désagréable à cela. Bien au contraire. Par moment, quand on a l’impression de ne rien avoir d’intéressant à dire, à partager ou à raconter, ça peut devenir frustrant. Certes. Mais cela n’est jamais que temporaire. Tel le Phénix qui renaît dans ses cendres, quand l’inspiration revient le plaisir revit.

« Parce que c’est une aventure humaine »

Devenir écrivain aventure humaine
Devenir écrivain, c’est partir à l’aventure

J’aime ce roman : l’Alchimiste, de Paolo Coelho. C’est l’histoire d’un jeune berger qui traverse le grand Maghreb, pour aller jusqu’en Égypte, à la quête un trésor qu’il a vu dans ses songes. L’histoire et la prose de l’auteur sont d’une poésie !

A la fin, le protagoniste s’aperçoit que le trésor qu’il recherche est à l’endroit-même d’où il vient, qu’il a fait tout ce chemin en vain.

En vain… Non, pas vraiment ! parce que sur son chemin, il trouvera l’amour, découvrira l’alchimie, et accomplira sa « légende personnelle. » Le parcours est plus enrichissant que la récompense. C’est ce que l’on en retient.

Celui qui comprend cela, comprendra peut-être ce qui m’a attiré dans cette voie. Prendre la route de l’écriture, c’est une aventure enrichissante ; à l’image de l’histoire de l’Alchimiste, à l’image de la vie.

Affûter continuellement ses compétences ; rencontrer les problèmes, puis trouver les solutions ; alterner échecs et succès ; récolter les critiques négatives et les éloges, les fans et les haters ; apprendre à persévérer, faire avec la solitude, s’organiser, rester humble, et bien d’autres choses encore. Voilà ce qu’est l’aventure de l’écriture !

La question de l’argent, de la sécurité, est souvent ce qui retient les gens de partir à l’aventure. Je peux comprendre ça. Si certains mois ont été lucratifs, d’autres (beaucoup) ne l’ont pas été – surtout au début.

Devenir un écrivain accompli et un long, très long processus. Découvrir comment bien gagner sa vie en écrivant aussi. J’y travaille, je progresse, mais ça demande du temps.

A l’ère d’internet, ce n’est pas si difficile gagner de l’argent en écrivant. N’importe qui peut monter un blog, ou faire quelques gigs en freelance. La vraie interrogation, c’est comment bien gagner sa vie ? parce que cela demande plus que poster quelques articles sur un blog ou faire quelques gigs ; il faut avoir des choses intéressantes à dire, savoir bien les exprimer par écrit, et beaucoup de travail avec.

Mais, sincèrement, c’est une fausse barrière pour moi ! Je suis tellement aspiré dans cette aventure que la question de gagner plus, ou deux fois moins qu’avec tel job que j’aurais pu faire à la place, ne se pose pas.

Dans cette aventure, je n’ai pas le temps, ni l’envie, pour l’hédonisme. Je ne ressens aucun besoin d’avoir plus d’argent. Plus d’argent pour quoi ? Faire du shopping ? Le dépenser dans des futilités ? Me prévaloir avec ostentation de signes extérieurs de richesse ? Non merci. Je suis déjà trop occupé à écrire, lire et m’améliorer.

On a tendance à croire que ce sont les loosers qui dépensent peu… Mais c’est l’inverse en réalité ! Ce sont les gens malheureux qui ont de l’argent à gaspiller. Parce qu’ils sont insatisfaits par la vie qu’ils mènent, parce qu’ils n’ont pas d’objectif (ou pas de mission) qui leur donne envie de se réveiller tous les matins de passer tout leur temps à l’accomplir. Alors ils essayent de tuer l’ennui et guérir leur névrose en achetant n’importe quoi.

Quand on se sent bien dans sa vie, bien dans sa peau, et que ce que nous faisons nous plaît, on se contente de peu ; faire des balades en pleine nature, nourrir les canards avec du pain sec, passer du temps avec les personnes qu’on aime, etc. En bref, on se satisfait davantage du nécessaire, on dépense moins inutilement, on fait des choses peu onéreuses.

On consomme bien plus par insatisfaction que par nécessité.

  • On achète du viagra quand on arrive plus à bander.
  • On sort sans arrêt – bar, boîte, cinéma, etc. – quand on s’ennuie.
  • On achète une tripotée de vêtements, et des accessoires de luxe inutiles, quand on manque de reconnaissance.
  • Etc.

Tenez par exemple ! tout ce que j’ai acheté ces dernières semaines, hormis ma bouffe, ce sont quelques livres d’occasion et un balai à chiotte. Dieux me pardonne, je dépense pas mal d’argent en bourlinguant, je le confesse (c’est mon péché mignon, et véniel). Mes pérégrinations, plus les frais qu’ils engendrent, sont le seul luxe que j’aime m’offrir.

Est-ce que ça signifie qu’il faille vivre de peu quand on désire écrire ? Non. Ou seulement dans les premiers temps, parfois.

Comme l’étudiant en médecine doit trimer plusieurs années avant de décrocher ses diplômes, l’écrivain en devenir, qu’il soit blogueur, ou écrivain freelance, ou romancier, ou les trois en même temps, doit faire des sacrifices pour réussir. Il doit serrer un peu la ceinture, et travailler dur.

Ce sont les conditions propitiatoires pour réussir. Mais ça ne dure qu’un temps, et certainement moins longtemps que des études en médecine.

Et si vous aimez ça, si vous avez vraiment envie de réussir, vous serez tellement occupé que (1) vous ne ressentirez pas le besoin de faire des dépenses excessives, et le temps passera (très) vite parce.

C’est ce qui se passe quand on est pris dans l’aventure ! A peine le temps de dire ouf, que la journée est terminée.

« Parce que les écrivains sont des « explorateurs » »

Devenir écrivain, c'est devenir un "explorateur"
Devenir écrivain, c’est devenir un « explorateur »

Quand j’étais petit, je voulais être explorateur. J’avais envie de parcours le monde avec ma carte et ma boussole, traverser des contrées sauvages, inconnues, mystérieuses. C’est ce que je fais aujourd’hui, au sens figuratif.

Les écrivains sont des explorateurs. Qu’est-ce qu’ils explorent ? Le monde, ses idées, ses phénomènes sociaux, ses cultures.

Un écrivain doit être féru de lecture, de voyages, et aimer observer le monde qui l’entoure, partout où il va. Cela fait partie du métier en réalité. Sinon à quoi bon écrire, si l’on n’a rien d’intéressant à raconter ?

Il faut lire, pérégriner, observer, analyser, chercher à comprendre, découvrir. C’est en ça, aussi, que consiste le boulot de l’écrivain. C’est ce qui lui permet ensuite de pouvoir écrire ce qu’il a vu, vécu, appris, compris.

On a tendance à croire que le style en écriture est plus essentiel que le fond… C’est faux ! Un écrivain qui intéresse et avant tout un écrivain intéressant.

Robert Beck (alias Iceberg slim) par exemple, ne fut pas l’écrivain avec le style le plus racé de sa génération. C’était un autodidacte qui s’est mis à écrire à l’âge de 42 ans. Mais il était surtout un ancien proxénète. Et parce qu’il a fait découvrir un univers jusqu’alors mal exploré dans la littérature – la prostitution, les conditions de vie afro-américaines dans les années 40-60, etc. – il a vendu des millions de livres, et il a influencé toute une génération (notamment le courant Hip-Hop aux Etats Unis).

De même, La Firme, le roman de John Grisham, fut conspué par les critiques littéraires, le qualifiant de « mal écrit ». Sans doute le roman n’est-il pas sans défauts (aucun ne l’est de toute façon). Mais il décrit une histoire captivante : celle d’un jeu avocat pris dans un dilemme moral, entre travailler pour la Mafia et percevoir un salaire mirifique (ce que revient à vendre son âme au diable), ou rester propre mais renoncer à l’argent.

Et si l’auteur a pu l’écrire avec tant de précision, de détails et de réalisme, c’est parce qu’il a été lui-même jeune avocat. C’est un milieu qu’il a exploré.

Ces deux exemples pour vous dire que le rôle primaire de l’écriture est, a toujours été, et restera toujours, de transmettre ses connaissances – savoir-faire, philosophie, informations.

Le style vient après !

Même s’il est indispensable de bien écrire, avoir des choses intéressantes à dire l’est encore plus. Nous voulons lire des manuels, des romans, des blogs, de gens qui savent de quoi ils parlent !

Ces gars-là, ce sont des explorateurs 2.0. Ils recherchent, ils expérimentent, ils observent, ils prennent des risques… puis ils transmettent ce qu’ils ont appris. C’est ce qui les rend intéressants. Écrire, c’est explorer.

Si, comme moi, vous êtes curieux et aimez partager, vous devriez écrire ! Il y a de la place pour tout le monde.

Conclusion

Vivre d’écrire n’est pas la voie de la facilité. Elle est encore moins celle qui garantit la richesse (financière).

Mais elle a quelque chose de mieux, de plus profitable encore ; elle offre une plus grande indépendance, l’aventure, l’enrichissement personnel. C’est pour ça que j’ai choisi cette voie.

Et, finalement, n’est-ce pas MIEUX ? N’est-ce pas ce que nous recherchons tous dans la vie ?

Les bienfaits de la générosité

Il y a deux types de générosité.

  • Il y a la générosité intéressée (qui n’en est pas vraiment) : c’est quand l’on donne en espérant quelque chose en retour. De la reconnaissance, un service, du sexe, une compensation financière, etc.
  • Il y a la générosité désintéressée : quand l’on donne gratuitement, sans attendre de contrepartie.

La majorité les gens sont, je pense, généreux par intérêt.

Ils perçoivent la générosité comme une sorte de « transaction » ; un prix à payer pour que les autres les aient à la bonne.

Seulement voilà tout le paradoxe : apprendre la VRAIE générosité, donner gratuitement, sortir de cette logique de retour sur investissement… est dans l’intérêt de chacun !

C’est seulement lorsqu’on commence à donner sans attendre en retour que l’on peut recevoir.

Une leçon de vie à 2 euros

J’ai réalisé à quel point la générosité pouvait être profitable il y a quelque temps.

Je me baladais seul dans Paris, totalement hagard, quand une femme d’une quarantaine d’années m’a arraché à mes pensées pour me demander un brin de monnaie.

J’ignore si c’est moi qui n’ai pas écouté la suite, ou si c’est elle qui n’a pas cru utile de préciser la raison. Quoi qu’il en soit, ça paraissait évident ; elle était loqueteuse, échevelée, son indigence sautait aux yeux.

Un peu par réflexe, et aussi parce que je le pensais, j’ai répondu que je n’avais rien sur moi. Puis j’ai repris ma marche en lui souhaitant bon courage.

Une vingtaine de mètres plus loin, j’ai mis les mains dans les poches. Mes doigts ont senti quelque chose dans celle de gauche…

J’ai pris l’objet non-identifié, ouvert la main et vu une pièce de 2 euros dans ma paume.

bienfaits de la générosité être généreux donner don Ma première réaction fut de continuer ma route.

Mais j’ai repensé à cette femme juste derrière moi, à ce que je lui avais dit : – « je n’ai rien sur moi. »

J’ai fini par faire demi-tour pour lui donner ma pièce.

En arrivant vers elle, je la lui ai tendue en lui disant : « Tenez ! Finalement j’avais une pièce dans ma poche. »

Elle m’a répondu d’un « Merci » qui venait tout autant de sa voix que de son regard, et que j’ai senti arrivé du fond du cœur.

Je suis reparti en me sentant heureux, comme si mon âme s’était nourrie de cette réponse.

Qu’est-ce que cela m’a apporté ?

Matériellement, rien du tout.

Mais émotionnellement, beaucoup.

  • Tout d’abord, je me suis senti joyeux et fier.

Ce n’était pas grand-chose, certes. Pas de quoi s’en gargariser toute une vie.

Néanmoins, j’ai été heureux d’avoir fait plaisir à cette personne, et fier d’avoir accompli une bonne action.

  • Puis, j’ai éprouvé un sentiment difficilement dicible de contentement.

Avec les dizaines de milliers de messages publicitaires qui nous répètent chaque jour que nous n’avons pas assez, qu’il nous faut ceci ou cela, personne ne semble se satisfaire de ce qu’il a déjà.

Malgré tout, si l’on est capable de donner sans que notre générosité ne nous pénalise, n’est-ce pas parce que nous avons suffisamment !?

On ne va pas mourir de faim, ni devoir se priver et serrer la ceinture parce qu’on a donné une pièce à quelqu’un…

Quelque part, ça signifie que cet argent est en extra. Nous n’avons pas besoin de plus pour commencer à nous sentir comblés !

Cet acte de générosité m’a rappelé ceci : j’ai déjà assez pour être heureux.

Les bienfaits d’être (vraiment) généreux

La générosité est une vertu admirable, c’est le mouvement d’une âme véritablement nobleCharles de Saint-Évremond

Le problème avec la générosité intéressée, c’est que notre espoir de récompenses nous aveugle trop pour percevoir les VRAIS bénéfices de nos bonnes actions !

Tant que notre esprit est occupé à faire ses calculs – la reconnaissance qu’on pourra en tirer, les services pour pourra nous rendre, la contrepartie financière qu’on pourra y gagner, –  il ne peut s’ouvrir pour recevoir les bienfaits émotionnels de la générosité.

Car la générosité, la vraie, nourrit l’âme :

  • Elle nous fait nous sentir heureux POUR l’autre personne ;
  • Elle nous fait nous sentir fier d’avoir cette vertu, de faire de bonnes actions, et accroît notre estime pour nous-mêmes ;
  • Elle nous fait éprouver un meilleur sentiment de satisfaction et de bien-être ;
  • Elle construit aussi des relations plus saines, plus sincères, plus épanouissantes avec autrui.

Et bien entendu : elle profite aux autres !

Toutes ces choses, nous les recevons quand nous nous détachons du calcul, de la recherche de bénéfices, et que nous donnons (enfin) par altruiste, uniquement pour aider ou faire plaisir.

C’est sans doute parce que, dans notre for intérieur et celui des autres, nous savons POURQUOI nous sommes généreux. Nous savons si la raison est noble ou ne l’est pas.

Les bienfaits de notre générosité sont proportionnels à la noblesse de notre intention.

Plus notre générosité est pure (désintéressée), plus elle nous apporte en retour.

Pourquoi nous ne sommes pas généreux ? 

consumérisme besoin de plus insatisfaction égoïsme bienfaits de la générosité être généreuxJ’ai la conviction que le manque de générosité dont font preuve beaucoup des individus aujourd’hui est principalement le fruit d’un mauvais état d’esprit.

Si la plupart des gens sont piégés dans une vision trop matérialiste du bonheur.

Ils pensent que plus ils possèdent, plus ils s’en rapprochent !

Cet état d’esprit les emprisonne dans une quête du plus :

  • Plus d’argent ;
  • Plus de biens ;
  • Plus de pouvoir ;
  • Une plus grosse voiture ;
  • Une plus grosse maison ;
  • Etc, etc.

Ils espèrent que cela les rendra heureux.

Mais ça n’arrive jamais, car la quête du plus est sans fin.

Ce besoin de plus, parce qu’il s’accompagne toujours du sentiment de pas assez, exacerbe l’égoïsme et l’individualisme.

Ces ressentis sont inséparables, comme les deux faces d’une même pièce.

Nous voulons plus, nous ressentons que nous n’avons pas assez, et nous entretenons nous-mêmes notre insatisfaction.

Comment apprécier donner gratuitement, quand on a le sentiment de ne pas avoir assez pour nous-mêmes ?

Comment ne rien espérer en retour, quand on est dans une quête obsessionnelle du plus ?

On ne peut pas.

Pour être généreux, il faut d’abord s’émanciper de ce besoin du plus.

Sortir de l’égoïsme : oser la générosité !

Cet état d’esprit ne nous amènera jamais nulle part, si ce n’est à :

  • Dépenser beaucoup de temps et d’énergie à acquérir plus de choses qui ne rendent pas plus heureux ;
  • Vivre dans le sentiment et la peur de manquer ;
  • Être envieux et jaloux de ceux qui ont plus que nous ;
  • Avoir peur que les autres nous prennent ce que nous avons (notre boulot, nos biens, etc.) ;

Une étape importante pour son bien-être consiste à changer cet état d’esprit pour sortir du besoin de plus.

Cela commence par réaliser que les possessions ne font pas le bonheur.

Dieu merci, l’homme n’a pas attendu la voiture, le smartphone, l’écran géant et les antidépresseurs pour se sentir heureux…

Evidemment, je suis d’accord pour dire que manquer d’argent peut nuire à notre bien-être…

Mais dans un monde qui compte environ 6 milliards de personnes vivent en dessous de 12 000 euros par an, pouvons-nous vraiment nous plaindre de manquer d’argent ?

(Réponse : Non… sauf si nous ressentons le besoin de plus/sentiment de pas assez.)

Ensuite, la gratitude aide aussi.

Elle nous permet d’accorder plus de valeur aux choses qu’on possède, et avoir davantage conscience que nous détenons un tas d’autres richesses : la santé, la famille, l’amitié, etc.

Enfin, je crois très fort aux bienfaits de la générosité.

Pratiquer la générosité aide à devenir plus généreux et plus heureux !

Quand on donne, on prend aussi conscience qu’on a déjà assez. Cela nous sort de cette poursuite incessante du plus.

Mieux encore, nous réalisons qu’être généreux peut NOUS rendre plus heureux :

  • Nous ressentons du plaisir à donner ;
  • Nous prenons conscience de la noblesse qui sommeille en nous, et cela augmente notre estime de nous-mêmes.

Bien sûr, il ne s’agit pas de donner tout ce que l’on a. Ni de négliger ses propres plaisirs et ses besoins.

Penser à soi, se faire plaisir, n’est pas le problème…

Le problème, c’est de ne pas avoir conscience que :

  • La vie est un partage. On a tous besoin d’autrui pour vivre d’une manière ou d’une autre ; personne ne vit en parfaite autarcie.
  • Le bonheur des autres fait (aussi) notre bonheur – et vice-versa.

Tous comme les roses ne peuvent pousser dans les déserts arides, notre bien-être ne peut s’épanouir dans un environnement dépourvu de bienveillance et d’amour.

Nous avons besoin de gens aimants et altruistes autour de nous pour nous épanouir.

À faire !

Faites preuve d’une VRAIE générosité cette semaine.

Donnez à quelqu’un qui vous le demande !

N’importe quoi : du temps, de l’argent, un peu de reconnaissance et de sympathie…

Voyez ce que cela vous procure comme sensation !

Vous pourriez être surpris de réaliser que cela vous fait beaucoup de bien, et vous rappelle que vous avez ASSEZ aujourd’hui, pour être heureux.

Si vous écrivez (tenez un blog par exemple) : donnez ce que vous savez sans chercher à faire aucune économie !

N’essayez pas à garder vos meilleurs conseils pour les vendre plus tard.

Donnez ce que vous pouvez donner de mieux, de bon cœur, pour aider vos lecteurs.

Vous verrez que la plupart des gens vous en seront reconnaissants.

«Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir !»

Jésus christ

Micro-changement : un petit changement peut (aussi) faire une grande différence !

« Un petit changement aujourd’hui apporte une différence spectaculaire demain »                            

Richard Bach

J’ai la conviction qu’une des clés du bien-être réside dans son aptitude à changer.

Imaginez-vous avec le pouvoir de modifier instantanément n’importe quel comportement, croyance ou habitude ; être capable d’appliquer une nouvelle résolution immédiatement, sans aucune difficulté.

Vous pourriez arrêter la cigarette, sans ressentir aucun manque. Vous mettre au footing ou vous réveiller tôt, dès lors que vous en preniez la décision.

Ne pensez-vous pas que votre bien-être serait meilleur si c’était possible ?

Malheureusement, les vieilles habitudes ont la vie dure. C’est pourquoi nous réussissons rarement à tenir nos bonnes résolutions plus de quelques jours.

Stratégie de changement

Tout le monde peut customiser ses habitudes, ses comportements et ses croyances en fonction du style de vie qu’il souhaite et des objectifs qu’il veut accomplir.

Et je dirais même…

Changer est plus facile qu’on ne l’imagine !

Seulement, la plupart d’entre nous appliquent la mauvaise stratégie :

Nous nous forçons à faire des changements radicaux, en comptant sur notre bonne volonté.

Qui n’a jamais pris une résolution comme « je perds 5 kilos », en s’imposant un programme spartiate du genre : 3 heures de sport sans avaler plus de 500 kcal par jour ? Ou ne s’est dit « j’arrête de fumer », en se privant totalement et tout de suite de cigarette ?

L’intention est bonne, mais la stratégie est mauvaise.

Nous avons tendance à vouloir aller plus vite que la musique, et croire que notre volonté à elle seule suffit. Pourtant, c’est en réalité la pire des méthodes pour installer des changements durables.

Plus une résolution est contraignante ; plus elle repose sur sa volonté ; moins elle a de chance de subsister.

La volonté ne fait pas tout

« cum volumus possumus » 

On croit que tout est une question de volonté. Qu’avec assez d’autodiscipline, on peut relever n’importe quel défi.

Mais la volonté est éphémère et connaît des limites.

À maintes reprises, j’ai voulu faire des changements drastiques dans ma vie en comptant sur ma volonté. Le problème, c’est que ces changements, difficiles à installer, demandaient une adaptation relativement longue, alors que ma volonté déclinait vite.

Il y a fort à parier que pour modifier une habitude il faille au moins un mois ou deux ; alors que la motivation, issue de sa volonté de changement, ne dure pas plus d’une semaine en général.

Si vous ne comptez QUE sur elle, vous retomberez toujours dans vos travers.

La volonté sert à donner l’impulsion de départ ; à prendre une résolution et passer à l’action. Mais elle ne permet pas de changer à elle seule.

Si vous espérez un changement qui repose sur la volonté à long terme, vous risquez fortement d’échouer.

Micro-changement

« Un voyage de mille lieues commence par un pas »   Lao Tzu

Vouloir faire des changements drastiques, en s’appuyant sur notre volonté, n’est pas notre unique erreur.

Nous négligeons aussi l’importance des petits changements.

Un « micro-changement » est beaucoup plus simple à installer. Il demande peu d’effort, peu de volonté. Mais, si vous en cumulez plusieurs, les uns après les autres, au fil du temps vous pouvez faire des changements incroyables.

Pour vous donner un exemple, pendant longtemps j’ai été un « lève-tard ». À moins d’être contraint de me lever tôt, je restais dans mon lit jusqu’à 13 ou 14 heures. À cause de cela, j’avais l’impression de gâcher mes journées. Je me sentais (paradoxalement) fatigué d’avoir trop dormi… Et, à peine quelques heures après mon réveil, la nuit tombait – avec le sentiment que toute ma journée était terminée.

J’ai voulu changer cela. J’ai fait plusieurs tentatives pour devenir matinal. Ma stratégie initiale était celle de M. Tout-le-Monde : mettre mon alarme à heure fixe, et me forcer à sortir du lit.

Mais, après quelques jours d’efforts, j’ai commencé à me rendormir après avoir éteint mon réveil.

J’ai fait plusieurs fois cette même tentative pour me lever tôt. Sans succès. Et j’en culpabilisais, rejetant la faute sur mon « manque de volonté. »

Puis, un jour, j’ai pensé à faire tout autrement. Au lieu d’essayer de me faire violence pour me réveiller, j’ai fait en sorte de m’endormir plus tôt. Je m’étais dit que, peut-être, la raison pour laquelle j’avais du mal à mettre en place un réveil matinier plus de quelques jours, c’était parce que j’enchaînais des nuits presque sans sommeil.

Disons qu’au lieu d’installer la bonne habitude du matin, j’ai commencé par supprimer les mauvaises du soir.

J’avais pour coutume de regarder des films (le plus souvent d’action) dans mon lit. Forcément, après je n’avais plus envie de dormir ; alors j’en visionnais un second, puis quelquefois un troisième. Cela retardait mon sommeil de plusieurs heures.

Cesser de regarder des films la nuit dans mon lit a était un défi bien plus facile à relever. Ça demandait assez peu de volonté. Il suffisait d’éteindre l’ordinateur le soir avant de me coucher. Et, si je m’ennuyais, je lisais un bouquin à la place.

Néanmoins, ce changement simple m’a permis de m’endormir tôt ; et donc, de me réveiller tôt ! L’objectif que je n’avais jamais su atteindre !

Ensuite, pour me lever encore plus tôt, j’ai arrêté d’utiliser mon ordinateur après 21 heures. Après cet horaire, je l’éteignais et faisais autre chose à la place.

Cela m’a aidé à trouver le sommeil plus vite ; donc, de m’endormir ET me réveiller plus tôt.

Ces deux changements, aussi infimes soient-ils, me permirent de réussir là où j’avais échoué durant des années.

Aujourd’hui, je suis matinal. Ainsi, j’ai du temps pour lire, écrire, faire du sport et quelques autres activités.

Changement intelligent  

Au lieu d’espérer une transformation drastique et difficile, essayez un « micro-changement ». Vous pouvez passer par un tas d’étapes intermédiaires, qui rendront le changement facile.

En outre, quand chaque changement devient progressif, vous vous accorderez du temps pour découvrir au fur et à mesure de nouvelles connaissances, solutions, ou améliorations, qui permettent d’atteindre votre objectif final.

Si vous voulez arrêter la cigarette par exemple, vous pourrez trouver un tas d’astuces, techniques ou méthodes, qui aident à faire passer l’envie de fumer, jusqu’à ce que vous parveniez à vous sevrer.

La patience est plus importante que la volonté !

« Tout vient à point à qui sait attendre »                      Jean de La Fontaine

La vertu dont vous avez le plus besoin pour changer n’est pas la volonté. C’est la patience !

Donnez-vous le temps !

C’est plus difficile à bien des égards, car la plupart d’entre nous veulent faire tout MAINTENANT, et pas dans 3 mois. Remercions la société de consommation d’avoir transmis cette mentalité…

Vous devez garder en tête que ce n’est pas la rapidité à laquelle vous changez qui compte, mais combien de temps ce changement perdurera.

Quel est l’intérêt si c’est pour revenir au même point 3 semaines plus tard ? Ne vaut-il pas mieux diminuer progressivement, mais conserver le changement à vie ?

Ne soyez pas si exigeant avec vous-même. Allez-y doucement. Faites preuve de patience.

Un changement brutal n’est pas synonyme de changement durable.

Gardez cela à l’esprit quand vous voulez installer un nouveau comportement, ou une nouvelle habitude.

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-Chris Berman