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Travailler debout : Une idée à tomber par terre ?

L’été dernier, je suis tombé sur cette infographie et j’y ai découvert une donnée très intéressante : d’après des recherches de l’Université du Texas, les employés utilisant un bureau debout étaient 46 % plus productifs que ceux qui utilisaient des bureaux ordinaires.

Cela m’a surpris. Il faut dire que, depuis l’école, j’ai appris comme tout le monde à travailler assis. Pour moi, c’était la seule position possible. Toutes les autres (debout comme allongée) me semblaient saugrenues. Mais cette information avait attisé ma curiosité, et j’ai voulu vérifier si rester debout pouvait réellement augmenter ma productivité. Et pas qu’un peu : de 46 % quand même… c’est énorme !

Je me suis intéressé au sujet. Plusieurs lectures çà et là sur le Net m’ont appris en outre qu’elle était bénéfique pour la santé, ou qu’une pléthore d’écrivains travaillait debout. Victor Hugo, pour n’en citer qu’un, écrivait sur un pupitre.

Ma motivation renforcée par ces nouvelles connaissances acquises, j’étais déterminé à tester le concept, au moins pour voir. Je me suis bricolé un bureau debout en plaçant mon tabouret de piano sur mon secrétaire.

Et devinez quoi ? C’est vrai : je suis plus productif, j’arrive à écrire plus longtemps.

Rien de révolutionnaire, évidemment. Cela dit, quand je suis assis plusieurs heures d’affilée, je finis toujours par avoir la bougeotte, ressentir le besoin d’arrêter pour me dégourdir les jambes, et, j’ai du mal à rester bien concentré.

Être debout, bouger, se déplacer légèrement, se dégourdir en sautillant, etc., semble donner un peu plus d’énergie pendant qu’on travaille, et surtout : permet de prolonger ses séances d’écriture.

Cela marche aussi très bien pour la lecture. Quelle que soit l’activité, notre corps déteste rester trop longtemps statique, et il finit par nous le faire ressentir.

Alterner la position assise et debout

Bien sûr, il n’est pas question de discréditer la position assise. J’aime aussi m’asseoir pour travailler, et être sur un fauteuil quelques heures n’empêche pas d’être efficace !

Je n’irai pas non plus jusqu’à rester toute la journée debout. Après un certain moment, la fatigue doit se faire sentir dans les jambes, ce qui a sans doute pour effet de déconcentrer, là aussi. Ce serait dommage de faire le même genre d’erreur !

Mais alterner les positions me semble un bon compromis !

Par exemple, dans les 2 ou 3 premières heures de la matinée vous pouvez rester assis à votre bureau, puis, quand l’envie de vous dégourdir vous prend, vous mettre debout. Enfin, si vous en avez marre d’être dans cette posture – parce que vous commencez à la trouver inconfortable, – vous pouvez vous remettre sur votre fauteuil de bureau.

C’est ainsi que je fais, et ça me semble être une excellente formule.

Les bénéfices :

  • J’arrive à prolonger mes séances d’écriture ;
  • J’ai besoin de pauses moins longues ;
  • Je peux aussi lire plus longtemps, et presque sans faire de pause.

(Et, au risque de me répéter article après article, lire est tout aussi important qu’écrire ; un écrivain non-fictionnel ne fait finalement que ressortir les connaissances qu’il a acquises depuis des années pour les rendre plus accessibles à ses lecteurs. Il rend facile pour les autres ce qui a été difficile à comprendre et/ou à apprendre pour lui.)

Bref : je suis plus productif au quotidien.

En fin de journée, j’ai écrit et édité plus de mots, et j’ai lu davantage.

J’invite tout le monde à (1) au moins faire le test, ou (2) au mieux adopter cette habitude.

Un écrivain sérieux, quelle que soit l’appellation qu’on lui accorde (indépendant, romancier, freelance, blogueur, journaliste, etc.) doit écrire ou édité au minimum 2000 mots par jour, et lire au moins 2 heures, sinon 3 !

Un peu plus de temps productif n’est pas de refus.

-Chris Berman

4 raisons de se réveiller tôt le matin

« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt »

1. Parce qu’on est plus frais, plus énergique, plus motivé, le matin.

Il n’y a pas photo, le matin est le meilleur moment pour faire ces choses ingrates ou complexes que la vie nous impose.

Vous avez un effort sportif ou intellectuel à fournir ? Une vilaine besogne ? Suivez ce conseil : réveillez-vous tôt et faites-le en tout premier. Vous verrez, c’est magique !

Toutes les tâches revêches que vous n’arrêtez pas de reporter au lendemain, vous devriez prendre l’habitude de les faire le matin, avant de vaquer à vos obligations quotidiennes (cours, boulots, etc.), quand vous êtes encore frais, énergique, motivé.

Plus vous vous levez tôt, plus vous vous offrez du temps pour ces corvées difficiles mais incontournables ; et, par la même occasion, vous vous simplifiez la vie !

Se réveiller tôt le matin
On se sent plus frais, énergique, et motivé quand l’on se lève tôt le matin

2. Parce qu’on est plus tranquille pour travailler.

Le matin, de préférence avant 9 heures, est le moment idéal pour réaliser des travaux qui demandent de la concentration. La raison ? Parce qu’à cette heure rien ni personne ne vient vous déranger, et vous n’avez rien envie de faire d’autre que ce pour quoi vous vous êtes levé.

Avant 9 heures, tout monde dort ou est occupé. Vos amis, votre famille, le voisinage, ils sont tous au beau pays des rêves ou en train de se préparer pour le boulot – voire déjà au boulot.

A quand remonte la dernière fois où l’on vous a sollicité par téléphone (appel ou SMS) aussi tôt ? Que quelqu’un a sonné à votre interphone aussi tôt ? Est-ce qu’un voisin (ou quiconque) est déjà venu toquer à votre porte pour vous demander un service aussi tôt ? Ou en avez-vous déjà entendu un jouer de la guitare aussi tôt ? Non, non, non et non !

A ce moment de la journée, peu de risques d’être dérangé ou d’être poussé par l’envie de confabuler avec ses potes. C’est la période la plus tranquille, celle où il est le plus facile de se concentrer, et de le rester.

Du reste, la tentation de proscratiner est moindre. Autour de 9 heures, les commerces commencent à ouvrir ; on peut être tenté d’aller faire quelques courses, prendre un café, ou faire n’importe quoi qui puisse servir d’excuse pour ne se mettre au boulot. Mais avant 9 heures, il n’y a strictement rien d’intéressant à faire dehors ! Ça vous donne une occasion de vous mettre au travail, et d’y rester les quelques heures suivantes. Fortement recommandé pour ceux enclins aux atermoiements !

se réveiller tôt le matin
Se réveiller tôt le matin permet d’être plus tranquille – idéal pour travailler sans être dérangé.

3. Parce que se réveiller tôt le matin, c’est gagner en productivité.

Il y a quelques années, j’ai lu le bouquin d’Arnold Schwarzenegger « The New Encyclopedia of Modern Bodybuilding. » Très bon livre sur la musculation, très agréable à lire, mais ça n’est pas le sujet…

J’y ai retenu une info intéressante qui, je vous rassure, n’a pas vraiment de rapport avec musculation. D’après Schwarzenegger, 21 heures-minuit est l’intervalle durant lequel nous gâchons le plus notre temps libre.

Cela me paraît être une hypothèse plausible – du moins elle se vérifie pour moi. Je suis bien plus disposé à dépenser mon temps dans des choses inutiles le soir – regarder des vidéos de divertissement sur Youtube, ou un match de foot à la télé, ou traîner sur Facebook, ou lire des blogs sans grand intérêt, ou juste me perdre dans les méandres de mes pensées.

Cependant, se lever plus tôt implique aussi de se coucher plus tôt. Forcément. Si vous prenez l’habitude de vous réveiller à 6 heures du matin par exemple, vous prendrez aussi l’habitude de vous coucher autour de 22 heures.

En se levant plus tôt on gagne indirectement en productivité !

  • Musclez ses abdos ;
  • Lire une demi-heure ;
  • Faire de la méditation ;
  • Réviser ses cours ;
  • Etc, etc. ;

…sont des choses que nous sommes plus disposées à faire le matin.

Le soir, on préfère regarder la télé, vagabonder sur internet, faire des trucs futiles. Qui fait ses abdos à 23 heures ? Qui regarde un film d’action à 6 heures du mat’ ? Nos envies changent en fonction du cycle de la journée ; et, le plus souvent, on préfère bosser le matin et paresser le soir !

Si on vit un peu plus le matin, et moins le soir, on devient naturellement plus productif. Imaginez tout ce qu’on pourrait faire en plus en se levant 2 ou 3 heures plus tôt !

Se réveiller tôt le matin
Se réveiller tôt permet d’être plus productif.

4. Parce que ça nous évite de TROP dormir.

Travailler à mon compte m’a enseigné une bonne leçon : c’est qu’il est tout à fait possible de TROP dormir.

Non seulement j’ai appris cela à mes dépens, mais j’ai aussi appris que c’était encore pire que de ne pas dormir assez… Plus fatiguant en quelque sorte.

Dormez 11 heures d’affilée, vous verrez ! Votre journée entière sera fichue. Vous allez somnoler, bâiller, vous aurez la sensation d’être mou et paresseux. Vous n’aurez qu’une envie, retourner vous coucher.

Quand j’ai commencé à travailler en indépendant – c’était avant de connaître le concept d’auto-discipline, – j’ai voulu abolir la « peine de réveil » (jugé contraire à la Déclaration des Droits de l’Homme.) J’ai commencé à me réveiller à n’importe quelle heure, VRAIMENT n’importe quelle heure !

Pour moi ça n’avait pas de prix : c’était l’impression permanente d’être en vacances, la satisfaction de pouvoir rester encore une bonne heure au chaud sous ma couette et me rendormir.

Seulement, au bout de quelques mois, à raison de 9 à 10 bonnes de sommeil par nuit, parfois plus, j’étais moins vif que ma grand-mère – et elle a 93 ans !

Le sommeil est comme la nourriture : l’homme en a besoin pour vivre mais, puisqu’il a été programmé pour évoluer dans un milieu hostile – bien plus que celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, – où tout est aléatoire et dans lequel la nourriture et la sécurité peuvent être présents un jour et manquer le lendemain, il a tendance à vouloir faire plein sans arrêt, dès qu’il en a l’occasion.

C’est pourquoi, sans contrôle sur notre faim, nous mangeons bien au-delà de notre besoin vital de nourriture – et qu’une partie non-négligeable de la population occidentale est en surpoids. C’est aussi, je crois, la raison pour laquelle nous avons tendance à accumuler du sommeil – qui paradoxalement nous rend moins éveillé.

Sans aucune contrainte, nous nous reposons plus que nécessaire ; et, à l’instar de la personne qui devient obèse à force d’accumuler des calorie, on devient hypersomniaque – shootés par un trop plein de sommeil accumulé.

Cependant, l’affaire peut vite se régler en s’habituant à se lever tôt. C’est ce qu’il s’est passé pour moi.

Se réveiller tôt le matin, c’est modérer son temps de sommeil. Si vous vous forcez à vous réveiller à 5 heures pendant toute une semaine, (1) les quelques premiers jours vous vous sentirez légèrement fatigué parce que vous continuerez à vous coucher à peu près à la même heure qu’auparavant. (2) Puis, après ces quelques jours votre corps va vous réclamer plus de repos et vous allez commencer à veiller moins tard. Votre quantité de sommeil va se réguler naturellement.

C’est finalement comme faire un régime de sommeil ! Comme se limiter à un ou deux repas par jour, ou de ne manger que des aliments riches en fibres mais faibles en calories – pour ne pas en consommer plus d’une certaine quantité par jour. Se réveiller tôt évite naturellement de trop dormir.

Vous pouvez me croire – j’ai testé ! – le trop-plein de sommeil est nuisible pour la productivité. C’est excellent de beaucoup dormir pendant une période de convalescence – le système immunitaire fonctionne à plein régime,  – mais en temps normal c’est une habitude à éviter, d’autant plus quand l’on fournit un travail intellectuel qui demande beaucoup de lucidité.

se réveiller tôt le matin
Attention : trop dormir peut rendre paresseux.

Pour aller plus loin :

6 conseils d’écriture GÉNIAUX – que j’aurais aimé connaître plus tôt !

1. Lire est plus important qu’écrire

Nombre d’écrivains en herbe pensent que l’écriture n’est qu’une question de pratique. Que c’est en grattant des pages et des pages, tous les jours, qu’on devient bon.

Que nenni ! Il faut lire aussi. Surtout lire !

J’ai beaucoup écrit les premières années. Ça m’a fait progresser, c’est certain. Mais c’est seulement quand j’ai commencé à lire beaucoup (entre une et trois heures par jour) que je me suis vraiment amélioré.

J’étais bien plus limité, avant. Je m’en rendais compte, mais je n’identifiais pas les raisons exactes.

  • Il me manquait un sens du « rythme » (la vitesse à laquelle défile sa narration), qui s’apprend par la lecture ;
  • J’ignorais les nombreuses possibilités qu’offraient la ponctuation, et toutes ces petites fantaisies qu’on peut se permettre – le figuratif, les  interjections, les phrases incorrectes grammaticalement (sans verbe) ;
  • J’avais un vocabulaire restreint ; trop pour bien exprimer certaines idées.

En lisant – les bonnes personnes, cela va de soi – j’ai compris que je devais sortir de la prose prout-proute et verbeux des manuels universitaires. J’ai appris à passer d’un style impersonnel et placide, à un style plus chaleureux, simple, fluide, qui reflète les traits de ma personnalité.

Lire m’a permis, et me permet encore, d’écrire dans un style plus libéré, et d’y prendre davantage de plaisir.

En bref : on tire bien souvent les meilleures leçons sur l’écriture, sur ce que l’on doit faire ou ne pas faire (telle est la question !), dans ses lectures.

2. Mieux vaut court que long !

Mieux vaut des mots courts, que des mots longs.

Mieux vaut des phrases courtes, que des phrases longues.

Si vous pouvez exprimer une idée par des monosyllabes et dissyllabes, faites-le.

Si vous pouvez réduire la plupart des phrases à quelques mots, sans nuire à leur clarté, faites-le. Supprimez les adverbes et adjectifs inutiles, et les descriptions superflues.

Mieux vaut court que long !, parce que mieux vaut simple à lire et facile à comprendre.

3. Organisez vos sessions d’écriture

Qu’est-ce qu’on écrit mieux, et plus vite, quand on prépare ses sessions d’écriture à l’avance !

Juste avant de commencer : nettoyez votre bureau ; coupez la sonnerie du téléphone ; servez-vous une bonne tasse de café ; prévenez ceux qui vivent avec vous de ne pas vous déranger ; allez pisser ; faites toutes les choses urgentes ou préoccupantes avant. Prenez les précautions nécessaires pour ne pas avoir à vous interrompre, ou ne pas être interrompu, en cours de session.

La créativité est inhérente à la concentration, cette petite garce qui met du temps à venir, mais très peu à partir. Si vous êtes distrait toutes les 5 minutes – par les vibrations du téléphone, la pensée qu’il faut étreindre le gaz, l’envie pressante d’aller aux chiottes, ou peu importe, – vous ne pouvez pas bien vous concentrer, donc à être créatif !

Annihilez toute source de distraction éventuelle ! Vous devez plonger dans l’abysse de vos pensées, nager dans les méandres de votre imagination. Ça demande une bonne inspiration, et une grande concentration.

Arnold Schwarzenegger a écrit : « Le meilleur moyen de devenir un bodybuilder, c’est s’entrainer comme un bodybuilder» (Encyclopedia of Bodybuiling).  C’est idem pour devenir un écrivain pro, et ça commence par organisez ses sessions, sérieusement, comme vrai pro !

4. Passez 20% du temps à écrire, 80% à réécrire !

Je sors ses chiffres de mon chapeau magique, j’avoue. J’ignore comment je répartis mon temps entre le premier et le second jet. Cela dit, je suis sûr d’une chose : il faut passer BEAUCOUP plus de temps à réécrire la version définitive de son texte.

La première mouture n’est ni plus ni moins qu’un brouillon. L’édition (la relecture si vous préférez) en revanche, c’est la phase où l’on transforme son fatras bourré de fautes d’orthographe, phrases bancales et détails superflus,  en une composition – au moins – satisfaisant.

Vous devez relever et corriger les fautes et les incohérences, rectifier les phrases trop longues et mal écrites, supprimer des pans de paragraphe inutiles, ajouter du contenu nouveau auquel vous n’aviez pas pensé, et travailler le rythme et le style pour le rendre plus agréable à lire. Il va sans dire que c’est un travail bien plus complexe et long.

La règle est la suivante : écrivez vite, éditez lentement ; passez (environ) 20% du temps écrire, 80% à réécrire.

5. Sachez pour QUI vous écrivez (quelle audience)

Les gens vous lisent pour plusieurs raisons. Parce qu’ils veulent que vous les aidiez, que vous les divertissiez, que vos articles (ou essais, ou nouvelles, ou romans) résonnent en eux. Ils veulent tout ça à la fois !

La résonnance est un concept très, très important. C’est quand les messages que vous faites passer à travers vos articles/livres font écho dans l’esprit – ou le cœur – de ceux qui les lisent ; qu’ils influencent leurs attitudes et leur état d’esprit, si possible longtemps – pourquoi pas leur vie entière !

Vos voulez que vos messages résonnent chez vos lecteurs, n’est pas ? Alors vous devez savoir à qui vous vous adressez. C’est le moment d’allumer sa sympathie.

Qu’est-ce qu’ils veulent ? Qu’est-ce qu’ils aiment ? Quelles sont leurs difficultés ? Leurs blocages ? Leurs croyances (sur eux-mêmes et le monde qui les entoure) ?Qu’est-ce qui peut les aider ?

Plus vous saurez, plus vous parviendrez à écrire des choses qui résonnent dans leur esprit.

6. Laissez reposer

Vous pourriez être tenté d’éditer juste après avoir terminé d’écrire, histoire d’en finir au plus vite. C’est une (très) mauvaise idée, pour plusieurs raisons.

La première, c’est qu’en laissant reposer son article il arrive souvent que de nouvelles idées surgissent. Le genre d’idées qui peuvent compléter votre article, ou étayer vos arguments par exemple.

La seconde, c’est qu’en prenant du recul sur votre travail, vous êtes plus efficace pour l’éditer ensuite. Parfois des idées ou des tournures de phrase paraissent excellentes sur l’instant… puis moins bonne plus tard. Je dirais même plus : vraiment pas bonne du tout !

Prendre de la distance, c’est comme attendre de dessoûler avant de commencer une partie de fléchette, ça permet d’y voir plus clair, et c’est plus sûr ! Mieux vaut mettre son brouillon au marbre plusieurs jours, voire semaines, et passer à autre chose en attendant. L’idéal étant, comme le recommande Stephen King, d’attendre jusqu’à ce qu’on ait l’impression que le texte a été écrit par quelqu’un d’autre.

Booster sa productivité… par les jus de fruits et de légumes !

J’ai pris l’habitude de ne plus manger avant de finir ma journée de travail.

2 ou 3 tasses de café me suffisent le matin, et je reporte mon premier repas au plus tard possible. Raisons de productivité. J’ai toujours du mal à me reconcentrer après un repas. Je suis plus lent, moins efficace.

Rester (presque) à jeun semble m’aider à conserver mon énergie, que j’utilise pour écrire plutôt que pour digérer.

Il m’arrive de grignoter en attendant, parfois. Pas grand-chose : une banane, quelques fruits secs çà et là, un morceau de chocolat noir, etc.

Mais surtout, entre 14 et 16 heures, l’horaire auquel j’ai besoin d’une bonne pause en général, je vais dans ma cuisine me préparer un jus à la centrifugeuse.

Je lave et découpe mes fruits et/ou légumes, puis les insère dans la machine. Il en sort 50 cl à 1 litre de jus que je savoure tranquillement sur mon canapé, en bouquinant ou en écoutant de la musique.

Cela fait environ un an que je fais ça quotidiennement.

Avant, je mangeais des plats industriels, ou les restes du repas de la veille. Le plus souvent, je n’étais plus bon à rien après, si ce n’était à faire quelques tâches simples, qui ne demandent pas une grosse concentration, comme du tri ou de la mise en forme.

Au final, je n’arrivais à être vraiment productif que quelques heures par jour, entre la matinée et ma pause déjeuné.

Mais depuis un an, devinez quoi !?

À chaque fois que je bois mon jus, je sens ma fatigue se dissiper ; j’ai la sensation que mon corps retrouve son énergie, et je peux repartir pour 3, 4, ou 5 bonnes heures de concentration intensive. J’en étais incapable avant.

Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi.

Mais, finalement, il y a une explication tout à fait logique derrière cela.

Les jus de fruits  et  de  légumes  : cocktails de vitamines !

D’abord, extraire le jus soi-même n’est pas du tout la même chose que de l’acheter en magasin.

Pour leur conservation, les jus vendus en grande surface sont pasteurisés.

La chaleur détruisant une bonne partie des micronutriments, ils perdent de leur propriété vitaminique (sans compter l’ajout d’additifs :  sucre, colorant, conservateurs.)

Les jus « Home made », au contraire, conservent leur propriété ; ils sont BEAUCOUP plus riches en vitamines et minéraux.

De plus, le jus d’un fruit ou d’un légume contient beaucoup plus des vitamines et minéraux que ses fibres.

Un kilo de carottes râpées représente un sacré volume. Mais un kilo de jus de carottes, c’est peut-être 2 ou 3 verres, seulement.

Autrement dit, en vous débarrassant des fibres vous garderez l’essentiel de la valeur nutritionnelle, sous une forme concentrée et facile à assimiler pour l’organisme.

Le cerveau étant comme un moteur : il a besoin de micro et macronutriment.

Et puis-ce qu’il en consomme beaucoup durant un travail de concentration, il lui faut un réapprovisionnement (avec une bonne pause) pour repartir.

Le jus : un « détoxifiant »

Les jus, en particulier les jus de fruits, sont aussi des purifiants naturels.

Ils permettent au corps de se « détoxifier » pour se régénérer lui-même.

Je ne suis pas un grand spécialiste dans ce domaine, mais je subodore que cela joue un rôle dans son aptitude à « récupérer » rapidement sa capacité de concentration après une session intense.

Voici ce qui s’est notamment passé quand j’ai commencé à boire des jus quotidiennement :

  • Ma peau est devenue impeccable.

Avant, j’avais régulièrement quelques petits boutons sur le visage.

Depuis un an, je n’en ai plus un seul. Ni sur le visage, ni nulle part ailleurs.

  • Je tombe (beaucoup) moins malade.

Mis à part quelques rhumes légers et deux ou trois maux de gorge, je suis toujours en bonne santé.

Plus de grosse fièvre, plus de coup de fatigue.

Pourtant, auparavant, je tombais malade plusieurs fois chaque année.

  • Mon corps est plus svelte et athlétique.

J’ai perdu la graisse superflue que j’avais accumulée ces quelques dernières années.

  • Je me sens plus énergique et de meilleure humeur.

Enfin, je me sens globalement mieux dans ma peau ; plus énergique, positif, motivé, enthousiaste et de bonne humeur.

Certains d’entre vous doivent être sceptiques. C’est normal. Moi-même, j’aurais plaidé l’effet placebo si l’on m’avait raconté ça.

Seulement, ce ne peut pas être cela parce que :

  • je ne m’attendais pas du tout à ces effets ;
  • je ne suis pas un cas isolé : des milliers d’autres personnes ont constaté des bienfaits similaires.

Bien entendu, je ne vous demande pas de me croire sur parole. Je vous encourage seulement à faire le test.

Envie d’essayer ?

Si vous avez envie d’essayer, voici mes recommandations :

(1) Procurez-vous une centrifugeuse ou un extracteur de jus.

L’extracteur est de meilleure facture. Il presse les fruits et légumes à froid pour récupérer leur jus, tandis que la centrifugeuse les hache en minuscules morceaux avec une hélice. C’est un procédé qui chauffe ces aliments et leur fait perdre un peu de leur valeur nutritionnelle.

Mais la centrifugeuse est moins chère, et il est plus facile d’en trouver une d’occasion sur leboncoin ou dans les magasins style « Happy Cash ».

Si vous n’êtes encore convaincu, il est préférable de vous procurer une centrifugeuse d’occasion (autour de 20-30 euros) pour essayer.

Rien ne vous empêche ensuite de monter en gamme ; d’acheter une centrifugeuse plus performante, ou un extracteur de jus. Et si l’essai n’est pas concluant, cet achat vous servira toujours pour faire des jus à vos enfants ou à vos invités une fois de temps en temps.

Pour ma part, j’utilise cette centrifugeuse (~50 euros neuve). J’en suis largement satisfait.

(2) Notez quelques recettes, ajoutez les ingrédients à votre liste de courses et faites un jus chaque jour, pendant au moins 2 semaines.

Normalement, vous devriez remarquer une différence rapidement.

Au début, je vous conseille de faire simple.

Par exemple, un jus pomme-carotte-gingembre en suivant cette recette :

  • 4 carottes.
  • 1 pomme.
  • ~20 grammes de gingembre.

Après une semaine ou deux, quand vous serez accoutumés à faire des jus, vous pourrez tester des recettes plus compliquées.

Vous pouvez trouver une ribambelle de recettes de jus de fruits et de légumes sur internet. Ne vous en privez pas. Have fun !

+ En option : un livre ou deux avec des recettes de jus (je suggère 150 recettes de super-jus du Dr. Lamboley et Les jus de fruits et de légumes frais du Dr Noman Walker)

That’s it ! 😉