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Pourquoi le plaisir immédiat conduit à l’insatisfaction permanente

« Un jour, je… »

Un jour j’écrirai mon premier livre, je lancerai mon blog, j’apprendrai l’anglais…

C’est le genre de phrases qu’on entend partout, tout le temps.

Mais combien concrétisent ce à quoi ils aspirent ?

Très peu.

Pourtant, c’est rarement le talent, la chance ou l’intelligence qui leur manque, mais un attribut bien plus basique.

L’incapacité à renoncer au plaisir immédiat.

Faire preuve d’abnégation, c’est la différence fondamentale entre ceux qui réussissent, et tous les autres.

Prenons un exemple ô combien courant !…

Les gens qui veulent perdre du poids sont nombreux ; quelques-uns y parviennent, mais beaucoup échouent.

Toutefois, maigrir n’est pas si difficile en soi. Ça ne demande ni chance ni talent particulier.

La tâche se résume à peu près à ceci : surveiller son alimentation, se dépenser et persévérer.

Rien de sorcier.

Ceux qui réussissent se distinguent dans leur détermination à résister aux multiples tentations qui procurent un plaisir sur l’instant, mais les détournent de leur objectif — aliments caloriques, grignotage et indolence.

Tous les autres échouent parce qu’ils finissent irrémédiablement par succomber à ces tentations.

Je ne prétends pas qu’il est simple de renoncer au plaisir immédiat. Au contraire, là réside justement la difficulté de tout accomplissement qui vaut la peine d’être atteint !

Mais, comme dit l’adage : Celui qui veut entreprendre trouve les moyens ; celui qui ne veut pas trouve les excuses .

Trop souvent les excuses servent à légitimer à tort le choix du plaisir immédiat aux dépens de ses objectifs.

  • Rester vautré sur son canapé à regarder la télé plutôt que courir ;
  • Manger des chips plutôt que de rester à jeun ;
  • Le fast food plutôt que les légumes ;

Et la plupart d’entre nous sommes des « experts en excuses » !…

Ils aimerait faire ou obtenir ceci ou cela, mais sans payer le prix d’aucun renoncement.

Le renoncement est temporaire, pas définitif

En bon indépendant, j’organise mon quotidien à peu près comme il me plaît.

Chaque matin au réveil, plusieurs choix s’offrent à moi.

Je peux démarrer la journée en me mettant immédiatement au travail, et avancer sur mes projets.

Ou je peux atermoyer, rester dans mon lit, regarder la télé, jouer aux jeux vidéo, traîner sur les réseaux sociaux, etc., en me disant que le boulot peut bien attendre.

Je préfère la première option.

Pas parce que je préfère écrire, mais parce que j’ai conscience qu’il s’agit du prix à payer pour garder mon indépendance et faire ce que j’aime.

Est-ce que je renonce à toute forme de divertissement pour autant ?

Absolument pas.

Il ne s’agit pas d’abandonner tout ce qui procure du plaisir ; seulement de donner la priorité aux tâches importantes.

Renoncer au plaisir immédiat, c’est renoncer temporairement au plaisir.

Rien ne m’empêche de me vautrer sur le canapé en fin de journée — après avoir bien travaillé. Comme rien n’empêche un type de sauter un entraînement ou savourer un muffin après qu’il a perdu 10 kilos, pourvu que l’objectif soit atteint.

Renoncer au plaisir peut durer quelques minutes, heures, jours ou semaines., mais lorsque vous êtes arrivé à vos fins, libre à vous de relâcher (un peu) vos efforts.

Votre satisfaction n’en sera que meilleure !

Les nombreuses fois où vous aurez à faire le choix entre (1) quelque chose d’agréable mais improductif, ou (2) cheminer vers un désir ambitieux qui vous procurera une satisfaction permanente, pensez-y !

Votre capacité à résister (temporairement) à la tentation du plaisir immédiat est une qualité qui fait la différence entre la réussite et l’échec.

-Chris

Travailler debout : Une idée à tomber par terre ?

L’été dernier, je suis tombé sur cette infographie et j’y ai découvert une donnée très intéressante : d’après des recherches de l’Université du Texas, les employés utilisant un bureau debout étaient 46 % plus productifs que ceux qui utilisaient des bureaux ordinaires.

Cela m’a surpris. Il faut dire que, depuis l’école, j’ai appris comme tout le monde à travailler assis. Pour moi, c’était la seule position possible. Toutes les autres (debout comme allongée) me semblaient saugrenues. Mais cette information avait attisé ma curiosité, et j’ai voulu vérifier si rester debout pouvait réellement augmenter ma productivité. Et pas qu’un peu : de 46 % quand même… c’est énorme !

Je me suis intéressé au sujet. Plusieurs lectures çà et là sur le Net m’ont appris en outre qu’elle était bénéfique pour la santé, ou qu’une pléthore d’écrivains travaillait debout. Victor Hugo, pour n’en citer qu’un, écrivait sur un pupitre.

Ma motivation renforcée par ces nouvelles connaissances acquises, j’étais déterminé à tester le concept, au moins pour voir. Je me suis bricolé un bureau debout en plaçant mon tabouret de piano sur mon secrétaire.

Et devinez quoi ? C’est vrai : je suis plus productif, j’arrive à écrire plus longtemps.

Rien de révolutionnaire, évidemment. Cela dit, quand je suis assis plusieurs heures d’affilée, je finis toujours par avoir la bougeotte, ressentir le besoin d’arrêter pour me dégourdir les jambes, et, j’ai du mal à rester bien concentré.

Être debout, bouger, se déplacer légèrement, se dégourdir en sautillant, etc., semble donner un peu plus d’énergie pendant qu’on travaille, et surtout : permet de prolonger ses séances d’écriture.

Cela marche aussi très bien pour la lecture. Quelle que soit l’activité, notre corps déteste rester trop longtemps statique, et il finit par nous le faire ressentir.

Alterner la position assise et debout

Bien sûr, il n’est pas question de discréditer la position assise. J’aime aussi m’asseoir pour travailler, et être sur un fauteuil quelques heures n’empêche pas d’être efficace !

Je n’irai pas non plus jusqu’à rester toute la journée debout. Après un certain moment, la fatigue doit se faire sentir dans les jambes, ce qui a sans doute pour effet de déconcentrer, là aussi. Ce serait dommage de faire le même genre d’erreur !

Mais alterner les positions me semble un bon compromis !

Par exemple, dans les 2 ou 3 premières heures de la matinée vous pouvez rester assis à votre bureau, puis, quand l’envie de vous dégourdir vous prend, vous mettre debout. Enfin, si vous en avez marre d’être dans cette posture – parce que vous commencez à la trouver inconfortable, – vous pouvez vous remettre sur votre fauteuil de bureau.

C’est ainsi que je fais, et ça me semble être une excellente formule.

Les bénéfices :

  • J’arrive à prolonger mes séances d’écriture ;
  • J’ai besoin de pauses moins longues ;
  • Je peux aussi lire plus longtemps, et presque sans faire de pause.

(Et, au risque de me répéter article après article, lire est tout aussi important qu’écrire ; un écrivain non-fictionnel ne fait finalement que ressortir les connaissances qu’il a acquises depuis des années pour les rendre plus accessibles à ses lecteurs. Il rend facile pour les autres ce qui a été difficile à comprendre et/ou à apprendre pour lui.)

Bref : je suis plus productif au quotidien.

En fin de journée, j’ai écrit et édité plus de mots, et j’ai lu davantage.

J’invite tout le monde à (1) au moins faire le test, ou (2) au mieux adopter cette habitude.

Un écrivain sérieux, quelle que soit l’appellation qu’on lui accorde (indépendant, romancier, freelance, blogueur, journaliste, etc.) doit écrire ou édité au minimum 2000 mots par jour, et lire au moins 2 heures, sinon 3 !

Un peu plus de temps productif n’est pas de refus.

-Chris Berman

Investir du temps OU en dépenser ? Le choix vous appartient !

Le temps est une ressource, comme l’argent. Vous pouvez l’utiliser de deux manières : en l’investissant ou en le dépensant.

Investir du temps, c’est faire quelque chose, n’importe quoi, qui vous permette de progresser vers vos objectifs, d’être plus compétent, d’accroître votre bien-être futur.

Dépenser du temps, c’est le consacrer à toute activité qui n’a aucune plus-value à long terme, mais qui peut, éventuellement, vous procurer du plaisir ou de la satisfaction au moment présent.

Écrire cet article, par exemple, est un investissement. Primo, parce que le rédiger m’exerce à l’écriture. La pratique, nous le savons, permet de devenir un pouième meilleur à chaque fois. Comme l’a dit Stephen King : « Si vous vous entraînez 15 minutes par jour pendant 10 ans, vous allez prendre du muscle. Si vous écrivez une heure et demi par jour pendant 10 ans, vous allez devenir un bon écrivain. »

La pratique permet de développer son potentiel – quelle que soit la discipline. Plus j’écris, meilleur je deviens et plus j’avance dans mon projet.

Secundo, j’étoffe le contenu de mon blog. Cela permet à mon site web d’être un peu mieux référencé, de proposer un article supplémentaire aux visiteurs, de promouvoir ma marque (d’auteur indépendant) et mes services.

A la place, j’aurais pu faire autre chose… Quelque chose que le bon citoyen lambda considère comme plus divertissant. Regarder la télé, jouer aux jeux vidéo, surfer sur le net, aller au ciné, peu importe. Mais alors, je dépenserais

…je dépenserais mon temps, au lieu de l’investir dans ma mission, dans la poursuite de mes objectifs, dans mon succès futur.

Dépenser ? oui, mais jamais sans condition

N’allez pas me prendre pour un stakhanoviste extrémiste ! J’en suis loin, et je n’ai rien contre l’hédonisme, tant qu’il est raisonné.

Le problème n’est pas de s’autoriser un peu de repos ou de plaisir çà et là, bien au contraire. C’est d’investir trop peu de temps ; ou, si vous préférez, d’en dépenser beaucoup trop. C’est un des pièges dans lequel beaucoup de gens tombent, notamment après avoir fini leurs études.

La Fontaine avait raison !

Rappelez-vous la fable La Cigale Et La Fourmi : « La Cigale, ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue […] »

Trop dépenser son temps cause toujours des effets négatifs. Si vous dépensez tout votre temps, sans jamais l’investir dans quoi que ce soit, vous allez vous restreindre, vous attirer des problèmes et des conditions désagréables. Vous serez la cigale qui se gèle le cul dehors l’hiver, et non  la fourmi, à l’aise et bien au chaud.

Une grande partie de la population se condamne à un style de vie moyen, voire médiocre, à cause de cela.

  • Elle garde un boulot ou un poste qu’elle n’aime pas, parce qu’elle préfère passer tout son temps libre à regarder la télé, et « tuer le temps » avec des occupations sans intérêt, au lieu d’acquérir des savoir-faire et des connaissances qui lui permettraient d’avoir MIEUX, dans prochains mois ou prochaines années.
  • Elle laisse de côté son enrichissement personnel, qui pourrait pourtant lui offrir plus de réussite – sociale, amicale, amoureuse, professionnelle et financière – et la rendre plus heureux.

Quand je vois certaines personnes qui dépensent leur temps (donc leur vie !) à s’emmerder, je me sens vraiment désolé pour eux ! Ces jeunes qui traînent en bas de chez eux, qui jouent aux jeux vidéo toute la journée, qui restent figés – presque mécaniquement – devant leur écran d’ordi ou de télé… J’ai envie de leur dire : « Mais, p*tain de m*rde ! Allez prendre un livre ; reprenez vos études ; trouvez un projet professionnel ; faites n’importe quoi, mais faites quelque chose ! » Quand on n’a rien faire, on ne peut pas s’étonner d’être un bon à rien…

« Tout ce qui ne vient pas à la conscience revient sous forme de destin. »

Carl Gustav Jung

Le succès : plus dur à bouger qu’une montagne

Si vous n’allez pas au succès, le succès n’ira pas à vous !

Quel que soit le domaine dans lequel vous voulez réussir – le blogging, l’écriture ou tout autre chose, – y investir du temps est le pas en avant qui vous rapproche du succès, tandis qu’en dépenser (dans n’importe quoi d’autre d’inutile) et un pas en arrière.

Avant de dépenser, assurons-nous toujours d’avoir suffisamment investi. Si nous faisons deux pas en arrière après en avoir fait un en avant… nous reculons. Mieux vaut en avoir fait BEAUCOUP devant nous, avant de s’autoriser d’en faire quelques-uns derrière.

Voilà la règle : investissez beaucoup, dépensez peu ; investissez d’abord, dépensez ensuite. 

  • Avant de vous autoriser deux heures devant la télé (« le repos du guerrier ! »), vous devriez en avoir consacré au moins le double à vous rapprocher de vos objectifs.
  • Avant de passer le week-end en amoureux avec votre chéri(e), vous devriez avoir passé au moins toute une semaine à bosser.
  • Avant de vous octroyer 2 semaines de vacances, vous devriez avoir travaillé dur toute l’année.

Sinon, vous ne progresserez pas, ou peu, vers vos objectifs.

Et si vous pouvez vous passer totalement des distractions inutiles (de la télé notamment), vous faire plaisir en investissant en même temps – en lisant un bon bouquin par exemple, – c’est encore MIEUX ; vous vous rapprocherez du succès encore plus vite, encore plus sûrement.

Agir c’est investir

Surtout, ne restez pas les bras croisés à ne rien faire durant votre temps libre. Votre temps libre est précieux, et il n’est pas fait QUE pour vous reposer ou vous divertir. Encore moins pour glander. C’est aussi du temps pour investir ; pour progresser dans ses projets, devenir meilleur.

Dépensez peu ; investissez beaucoup, quand vous pouvez, autant que vous le pouvez :

  • Lisez des livres, pour enrichir vos connaissances, trouver l’inspiration, cultiver un état d’esprit optimiste.
  • Développez votre potentiel, dans le domaine, l’art, ou la discipline où vous voulez réussir.
  • Rencontrez des gens qui peuvent vous aider, provoquer des opportunités.
  • Travaillez – dur – pour atteindre vos objectifs, réalisez votre « mission » (la chose à laquelle vous aspirez plus que tout.)

Puis, quand vous serez satisfait de ces investissements, soyez bon prince avec vous-même et accordez-vous (enfin) un petit moment pour dépenser. Repos soldat ! Vous l’avez mérité.

« La vie est divisée en trois termes : ce qui était, ce qui est et ce qui sera. Tirons les leçons du passé pour profiter du présent, et du présent pour mieux vivre l’avenir »

William Wordworth

6 conseils d’écriture GÉNIAUX – que j’aurais aimé connaître plus tôt !

1. Lire est plus important qu’écrire

Nombre d’écrivains en herbe pensent que l’écriture n’est qu’une question de pratique. Que c’est en grattant des pages et des pages, tous les jours, qu’on devient bon.

Que nenni ! Il faut lire aussi. Surtout lire !

J’ai beaucoup écrit les premières années. Ça m’a fait progresser, c’est certain. Mais c’est seulement quand j’ai commencé à lire beaucoup (entre une et trois heures par jour) que je me suis vraiment amélioré.

J’étais bien plus limité, avant. Je m’en rendais compte, mais je n’identifiais pas les raisons exactes.

  • Il me manquait un sens du « rythme » (la vitesse à laquelle défile sa narration), qui s’apprend par la lecture ;
  • J’ignorais les nombreuses possibilités qu’offraient la ponctuation, et toutes ces petites fantaisies qu’on peut se permettre – le figuratif, les  interjections, les phrases incorrectes grammaticalement (sans verbe) ;
  • J’avais un vocabulaire restreint ; trop pour bien exprimer certaines idées.

En lisant – les bonnes personnes, cela va de soi – j’ai compris que je devais sortir de la prose prout-proute et verbeux des manuels universitaires. J’ai appris à passer d’un style impersonnel et placide, à un style plus chaleureux, simple, fluide, qui reflète les traits de ma personnalité.

Lire m’a permis, et me permet encore, d’écrire dans un style plus libéré, et d’y prendre davantage de plaisir.

En bref : on tire bien souvent les meilleures leçons sur l’écriture, sur ce que l’on doit faire ou ne pas faire (telle est la question !), dans ses lectures.

2. Mieux vaut court que long !

Mieux vaut des mots courts, que des mots longs.

Mieux vaut des phrases courtes, que des phrases longues.

Si vous pouvez exprimer une idée par des monosyllabes et dissyllabes, faites-le.

Si vous pouvez réduire la plupart des phrases à quelques mots, sans nuire à leur clarté, faites-le. Supprimez les adverbes et adjectifs inutiles, et les descriptions superflues.

Mieux vaut court que long !, parce que mieux vaut simple à lire et facile à comprendre.

3. Organisez vos sessions d’écriture

Qu’est-ce qu’on écrit mieux, et plus vite, quand on prépare ses sessions d’écriture à l’avance !

Juste avant de commencer : nettoyez votre bureau ; coupez la sonnerie du téléphone ; servez-vous une bonne tasse de café ; prévenez ceux qui vivent avec vous de ne pas vous déranger ; allez pisser ; faites toutes les choses urgentes ou préoccupantes avant. Prenez les précautions nécessaires pour ne pas avoir à vous interrompre, ou ne pas être interrompu, en cours de session.

La créativité est inhérente à la concentration, cette petite garce qui met du temps à venir, mais très peu à partir. Si vous êtes distrait toutes les 5 minutes – par les vibrations du téléphone, la pensée qu’il faut étreindre le gaz, l’envie pressante d’aller aux chiottes, ou peu importe, – vous ne pouvez pas bien vous concentrer, donc à être créatif !

Annihilez toute source de distraction éventuelle ! Vous devez plonger dans l’abysse de vos pensées, nager dans les méandres de votre imagination. Ça demande une bonne inspiration, et une grande concentration.

Arnold Schwarzenegger a écrit : « Le meilleur moyen de devenir un bodybuilder, c’est s’entrainer comme un bodybuilder» (Encyclopedia of Bodybuiling).  C’est idem pour devenir un écrivain pro, et ça commence par organisez ses sessions, sérieusement, comme vrai pro !

4. Passez 20% du temps à écrire, 80% à réécrire !

Je sors ses chiffres de mon chapeau magique, j’avoue. J’ignore comment je répartis mon temps entre le premier et le second jet. Cela dit, je suis sûr d’une chose : il faut passer BEAUCOUP plus de temps à réécrire la version définitive de son texte.

La première mouture n’est ni plus ni moins qu’un brouillon. L’édition (la relecture si vous préférez) en revanche, c’est la phase où l’on transforme son fatras bourré de fautes d’orthographe, phrases bancales et détails superflus,  en une composition – au moins – satisfaisant.

Vous devez relever et corriger les fautes et les incohérences, rectifier les phrases trop longues et mal écrites, supprimer des pans de paragraphe inutiles, ajouter du contenu nouveau auquel vous n’aviez pas pensé, et travailler le rythme et le style pour le rendre plus agréable à lire. Il va sans dire que c’est un travail bien plus complexe et long.

La règle est la suivante : écrivez vite, éditez lentement ; passez (environ) 20% du temps écrire, 80% à réécrire.

5. Sachez pour QUI vous écrivez (quelle audience)

Les gens vous lisent pour plusieurs raisons. Parce qu’ils veulent que vous les aidiez, que vous les divertissiez, que vos articles (ou essais, ou nouvelles, ou romans) résonnent en eux. Ils veulent tout ça à la fois !

La résonnance est un concept très, très important. C’est quand les messages que vous faites passer à travers vos articles/livres font écho dans l’esprit – ou le cœur – de ceux qui les lisent ; qu’ils influencent leurs attitudes et leur état d’esprit, si possible longtemps – pourquoi pas leur vie entière !

Vos voulez que vos messages résonnent chez vos lecteurs, n’est pas ? Alors vous devez savoir à qui vous vous adressez. C’est le moment d’allumer sa sympathie.

Qu’est-ce qu’ils veulent ? Qu’est-ce qu’ils aiment ? Quelles sont leurs difficultés ? Leurs blocages ? Leurs croyances (sur eux-mêmes et le monde qui les entoure) ?Qu’est-ce qui peut les aider ?

Plus vous saurez, plus vous parviendrez à écrire des choses qui résonnent dans leur esprit.

6. Laissez reposer

Vous pourriez être tenté d’éditer juste après avoir terminé d’écrire, histoire d’en finir au plus vite. C’est une (très) mauvaise idée, pour plusieurs raisons.

La première, c’est qu’en laissant reposer son article il arrive souvent que de nouvelles idées surgissent. Le genre d’idées qui peuvent compléter votre article, ou étayer vos arguments par exemple.

La seconde, c’est qu’en prenant du recul sur votre travail, vous êtes plus efficace pour l’éditer ensuite. Parfois des idées ou des tournures de phrase paraissent excellentes sur l’instant… puis moins bonne plus tard. Je dirais même plus : vraiment pas bonne du tout !

Prendre de la distance, c’est comme attendre de dessoûler avant de commencer une partie de fléchette, ça permet d’y voir plus clair, et c’est plus sûr ! Mieux vaut mettre son brouillon au marbre plusieurs jours, voire semaines, et passer à autre chose en attendant. L’idéal étant, comme le recommande Stephen King, d’attendre jusqu’à ce qu’on ait l’impression que le texte a été écrit par quelqu’un d’autre.

Booster sa productivité… par les jus de fruits et de légumes !

J’ai pris l’habitude de ne plus manger avant de finir ma journée de travail.

2 ou 3 tasses de café me suffisent le matin, et je reporte mon premier repas au plus tard possible. Raisons de productivité. J’ai toujours du mal à me reconcentrer après un repas. Je suis plus lent, moins efficace.

Rester (presque) à jeun semble m’aider à conserver mon énergie, que j’utilise pour écrire plutôt que pour digérer.

Il m’arrive de grignoter en attendant, parfois. Pas grand-chose : une banane, quelques fruits secs çà et là, un morceau de chocolat noir, etc.

Mais surtout, entre 14 et 16 heures, l’horaire auquel j’ai besoin d’une bonne pause en général, je vais dans ma cuisine me préparer un jus à la centrifugeuse.

Je lave et découpe mes fruits et/ou légumes, puis les insère dans la machine. Il en sort 50 cl à 1 litre de jus que je savoure tranquillement sur mon canapé, en bouquinant ou en écoutant de la musique.

Cela fait environ un an que je fais ça quotidiennement.

Avant, je mangeais des plats industriels, ou les restes du repas de la veille. Le plus souvent, je n’étais plus bon à rien après, si ce n’était à faire quelques tâches simples, qui ne demandent pas une grosse concentration, comme du tri ou de la mise en forme.

Au final, je n’arrivais à être vraiment productif que quelques heures par jour, entre la matinée et ma pause déjeuné.

Mais depuis un an, devinez quoi !?

À chaque fois que je bois mon jus, je sens ma fatigue se dissiper ; j’ai la sensation que mon corps retrouve son énergie, et je peux repartir pour 3, 4, ou 5 bonnes heures de concentration intensive. J’en étais incapable avant.

Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi.

Mais, finalement, il y a une explication tout à fait logique derrière cela.

Les jus de fruits  et  de  légumes  : cocktails de vitamines !

D’abord, extraire le jus soi-même n’est pas du tout la même chose que de l’acheter en magasin.

Pour leur conservation, les jus vendus en grande surface sont pasteurisés.

La chaleur détruisant une bonne partie des micronutriments, ils perdent de leur propriété vitaminique (sans compter l’ajout d’additifs :  sucre, colorant, conservateurs.)

Les jus « Home made », au contraire, conservent leur propriété ; ils sont BEAUCOUP plus riches en vitamines et minéraux.

De plus, le jus d’un fruit ou d’un légume contient beaucoup plus des vitamines et minéraux que ses fibres.

Un kilo de carottes râpées représente un sacré volume. Mais un kilo de jus de carottes, c’est peut-être 2 ou 3 verres, seulement.

Autrement dit, en vous débarrassant des fibres vous garderez l’essentiel de la valeur nutritionnelle, sous une forme concentrée et facile à assimiler pour l’organisme.

Le cerveau étant comme un moteur : il a besoin de micro et macronutriment.

Et puis-ce qu’il en consomme beaucoup durant un travail de concentration, il lui faut un réapprovisionnement (avec une bonne pause) pour repartir.

Le jus : un « détoxifiant »

Les jus, en particulier les jus de fruits, sont aussi des purifiants naturels.

Ils permettent au corps de se « détoxifier » pour se régénérer lui-même.

Je ne suis pas un grand spécialiste dans ce domaine, mais je subodore que cela joue un rôle dans son aptitude à « récupérer » rapidement sa capacité de concentration après une session intense.

Voici ce qui s’est notamment passé quand j’ai commencé à boire des jus quotidiennement :

  • Ma peau est devenue impeccable.

Avant, j’avais régulièrement quelques petits boutons sur le visage.

Depuis un an, je n’en ai plus un seul. Ni sur le visage, ni nulle part ailleurs.

  • Je tombe (beaucoup) moins malade.

Mis à part quelques rhumes légers et deux ou trois maux de gorge, je suis toujours en bonne santé.

Plus de grosse fièvre, plus de coup de fatigue.

Pourtant, auparavant, je tombais malade plusieurs fois chaque année.

  • Mon corps est plus svelte et athlétique.

J’ai perdu la graisse superflue que j’avais accumulée ces quelques dernières années.

  • Je me sens plus énergique et de meilleure humeur.

Enfin, je me sens globalement mieux dans ma peau ; plus énergique, positif, motivé, enthousiaste et de bonne humeur.

Certains d’entre vous doivent être sceptiques. C’est normal. Moi-même, j’aurais plaidé l’effet placebo si l’on m’avait raconté ça.

Seulement, ce ne peut pas être cela parce que :

  • je ne m’attendais pas du tout à ces effets ;
  • je ne suis pas un cas isolé : des milliers d’autres personnes ont constaté des bienfaits similaires.

Bien entendu, je ne vous demande pas de me croire sur parole. Je vous encourage seulement à faire le test.

Envie d’essayer ?

Si vous avez envie d’essayer, voici mes recommandations :

(1) Procurez-vous une centrifugeuse ou un extracteur de jus.

L’extracteur est de meilleure facture. Il presse les fruits et légumes à froid pour récupérer leur jus, tandis que la centrifugeuse les hache en minuscules morceaux avec une hélice. C’est un procédé qui chauffe ces aliments et leur fait perdre un peu de leur valeur nutritionnelle.

Mais la centrifugeuse est moins chère, et il est plus facile d’en trouver une d’occasion sur leboncoin ou dans les magasins style « Happy Cash ».

Si vous n’êtes encore convaincu, il est préférable de vous procurer une centrifugeuse d’occasion (autour de 20-30 euros) pour essayer.

Rien ne vous empêche ensuite de monter en gamme ; d’acheter une centrifugeuse plus performante, ou un extracteur de jus. Et si l’essai n’est pas concluant, cet achat vous servira toujours pour faire des jus à vos enfants ou à vos invités une fois de temps en temps.

Pour ma part, j’utilise cette centrifugeuse (~50 euros neuve). J’en suis largement satisfait.

(2) Notez quelques recettes, ajoutez les ingrédients à votre liste de courses et faites un jus chaque jour, pendant au moins 2 semaines.

Normalement, vous devriez remarquer une différence rapidement.

Au début, je vous conseille de faire simple.

Par exemple, un jus pomme-carotte-gingembre en suivant cette recette :

  • 4 carottes.
  • 1 pomme.
  • ~20 grammes de gingembre.

Après une semaine ou deux, quand vous serez accoutumés à faire des jus, vous pourrez tester des recettes plus compliquées.

Vous pouvez trouver une ribambelle de recettes de jus de fruits et de légumes sur internet. Ne vous en privez pas. Have fun !

+ En option : un livre ou deux avec des recettes de jus (je suggère 150 recettes de super-jus du Dr. Lamboley et Les jus de fruits et de légumes frais du Dr Noman Walker)

That’s it ! 😉