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7 raisons de lire des livres en version Kindle

Aujourd’hui, je passe plus de temps à lire des livres en version Kindle – sur ma liseuse ou ma tablette, – que de « vrais » bouquins. Il m’a fallu une petite période d’adaptation ; mais maintenant, j’apprécie l’un autant que l’autre.

Je parle régulièrement de ma conversion au numérique (cela fait un peu plus d’un an que je suis infidèle au livre papier traditionnel), et je ne taris pas d’éloges sur ma liseuse à mon entourage.

Pourtant, beaucoup de ceux avec qui j’en discute rejettent ce format profane.

Ils objectent, officiellement, pour des raisons de goût :

  • « Moi, je préfère les de vrais bouquins. Je n’aime pas lire sur numérique. »
  • « Ça ne me dit rien de lire sur liseuse ou tablette. »
  • « Je n’arrive pas à m’y faire. »
  • Etc.

…Mais quand on leur demande s’ils ont essayé, la plupart disent que non. Ça me donne l’impression qu’ils y sont hostiles seulement parce que c’est nouveau pour eux, et qu’ils n’y sont pas habitués (l’être humain n’a jamais trop aimé le changement…)

Okay ! le livre papier a aussi des atouts, et c’est avec lui que nous avons tous appris à lire. Mais il ne s’agit pas de substituer l’un par l’autre. On peut utiliser les deux !

Sans épiloguer davantage, j’aimerais vous donner 7 raisons convaincantes d’adopter le livre en version kindle, en plus de celui classique.

livres en version kindle
7 raisons de lire des livres en version kindle

Facile à transporter

Rendez-vous compte : vous pouvez voyager avec vous toute une bibliothèque, dans votre poche ou votre sac à main.

Pour une personne comme moi, qui lis un nouveau livre tous les 3 à 10 jours, même en déplacement (surtout en déplacement !), et qui a parfois besoin d’avoir ses sources d’informations avec lui pour écrire, c’est SUPERLATIVEMENT utile !

Je peux être n’importe où durant plusieurs semaines sans avoir à trimballer une pléthore de livres dans ma valise. Une liseuse, plus petite qu’un livre de poche, suffit.

C’est une première raison à méditer.

Obscurité-compatible (sur tablette)

J’aime bien lire le soir, pas vous ?

Mais la version papier nous oblige à laisser la lumière allumée, et il y a deux inconvénients à cela :

  1. Il faut donc être seul dans la chambre, pour lire sans déranger personne ;
  2. L’intensité de la luminosité retarde le sommeil (l’hormone de la mélatonine se sécrétant avec l’obscurité).

Mais, avec une tablette, c’est devenu facile et agréable de faire un peu de lecture le soir, dans son lit.

On télécharge l’application Kindle, on éteint la lumière et on se glisse sous la couette, bien au chaud.

Et, bien entendu, on peut régler la luminosité. On peut même télécharger l’application f.lux qui la régule automatiquement.

Autre avantage : on peut lire dehors, le soir à la belle étoile, ou dans une voiture au cours un voyage vespéral.

Rien que pour ça, ça vaut le coup !

La prise de notes

Sur Kindle, il existe une option qui permet de surligner les passages d’un texte et de prendre des notes.

Si vous aimez une formulation d’une phrase, qu’un passage vous inspire, ou que vous souhaitez mettre en exergue des informations intéressantes ou importantes, il vous suffit d’appuyer sur la liseuse avec votre index et de le faire glisser le long de l’extrait choisi pour le surligner.

Vous pouvez aussi ajouter des annotations, des commentaires, des remarques et des réflexions.

En somme, je trouve plus commode d’étudier le contenu d’un livre dans sa version kindle – qu’il s’agisse d’un guide, d’un essai ou d’une œuvre de fiction.

Enrichir son vocabulaire

Par extension, c’est aussi plus pratique pour enrichir son vocabulaire.

D’abord parce qu’on peut surligner les mots inconnus, les relire plus tard, et les noter ailleurs.

Mais surtout parce que la liseuse possède un dictionnaire intégré.

Si vous découvrez un mot dont vous ignorez la définition, il vous suffit d’appuyer dessus, et la définition s’affichera.

C’est quelque chose de véritablement génial.

  • Fini le temps perdu à aller chercher un mot dans le dico…
  • Fini l’époque où l’on renonçait à connaître le sens du mot (ou d’une phrase toute entière), parce qu’on n’avait pas de dico à porté de main…

Vous pouvez trouver la définition en une seconde. Cela permet d’enrichir spontanément son vocabulaire.

Économique

Télécharger le format Kindle d’un bouquin peut aussi s’avérer économique.

En général, la version numérique pour les nouveautés est moins chère, voire beaucoup moins chère, que celle physique.

Par exemple, j’ai pris le premier livre au hasard sur Amazon (et c’est tombé sur le dernier Harry Potter, comme par magie !)

Livres en version kindle

Vous pouvez voir la version papier a 21 €, contre 14,99 € pour celle numérique. C’est 6 euros de différence.

Bon, pas de quoi fouetter un chat et ça reste relativement cher pour un Kindle (mais c’est un Harry Potter – attention !)

Si vous voulez absolument lire une nouveauté avant qu’on ne puisse la trouver  d’occasion pour une poignée d’euros (les livres d’occasion se vendent pour une bouchée de pain), vous pouvez l’acheter sur Kindle dans un premier temps, puis, si vous tenez vraiment à ce que le livre emplisse votre bibliothèque, vous pouvez toujours d’attendre quelques années, quand il se vendra à quelques euros seulement.

En outre, s’il s’avère qu’il ne vous plaît pas, ça fera un livre en moins qui végète sur une étagère.

Mais il y a encore plus intéressant avec les livres en version kindle…

livres en version kindle

Les œuvres littéraires dont l’auteur est mort il y a plus de 70 ans sont du domaine public.

Dixit l’article L. 123-1 du Code de la propriété intellectuelle : « L’auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d’exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d’en tirer un profit pécuniaire. Au décès de l’auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayants droit pendant l’année civile en cours et les soixante-dix années qui suivent. »

De ce fait, vous pouvez accéder gratuitement à la version kindle des grands classiques de la littérature française et étrangère. C’est ainsi que j’ai pu en lire une bonne dizaine.

Ça ne vous empêche pas, évidemment, de les acheter en librairie ou en brocante si vous en avez envie. Mais grâce au Kindle, ça devient optionnel, et c’est toujours ça de gagner contre la déforestation.

Les petits livres en version Kindle auto-édités

Surtout si vous lisez anglais (le marché anglosaxon de l’autoédition est très développé), vous pouvez trouver bon nombre de petits livres pratiques, en général autour de 0,99€ et 2,99€, sur Amazon.

Le plus souvent, ces livres servent à promouvoir les services haut de gamme de leurs auteurs (coaching, séminaires, consultations, etc.)

Ils sont mieux travaillés, mieux écrits, mieux référencés, plus fiables et plus complets que les informations que l’on trouve gratuitement sur le net – wikipédia et compagnie, – tout en restant à des prix très abordables.

Il m’arrive d’en lire, parfois, par plaisir ou pour approfondir mes connaissances sur un sujet spécifique.

On peut les emprunter en illimité avec l’abonnement Kindle Unlimited.

Parce qu’il ne faut pas se laisser dépasser par la technologie !

Faut arrêt de faire le vieux casse-pieds, hein ! On doit vivre avec son temps et accueillir la technologie, plutôt que de la balayer d’un revers de la main en disant que c’était mieux avant.

Le numérique est en plein essor ; il est plus que probable que dans les 10, 20 ou 30 prochaines années, il ait remplacé, totalement ou en partie, le papier – qui sera suranné.

Ce n’est pas nouveau dans l’histoire qu’un support en remplace un autre. Autrefois, on a abandonné la roche pour le papyrus, le papyrus pour le parchemin, et le parchemin pour le papier. Aujourd’hui, on abandonne le papier pour le numérique. Ainsi va l’évolution !

Si vous laissez de côté les nouvelles technologies au lieu que vous y adapter, un beau matin vous risquez d’être complétement dépassé, comme ceux qui sont passés au Smartphone 5 ans trop tard…

Le progrès se fera, avec ou sans vous.

Comment enrichir son vocabulaire ?

Selon des estimations, la langue française compterait entre 60 000 et 100 000 mots de vocabulaire.

Difficile de déterminer le nombre exact. Étant une langue vivante, le français reste en constante évolution. Chaque année, elle s’enrichit d’une kyrielle de néologismes et de mots empruntés d’autres langues ou de l’argot.

En outre, une grande partie de ces mots appartiennent au jargon technique d’une science, d’un sport ou d’une profession. D’autres encore sont antédiluviens, et les utiliser hors d’un contexte précis – comme dans un dialogue se déroulant il y a plusieurs siècles – serait maladroit et pédant.

Autrement dit, c’est presque impossible, et encore moins utile, d’en connaître ne serait-ce que la moitié !

D’ailleurs, un français moyen n’en connaîtrait qu’entre 3000 et 3500 seulement…

Ceci dit, pour un écrivain enrichir son vocabulaire est important car chaque mot peut potentiellement être un outil à sa disposition pour retranscrire sa pensée du mieux qu’il le peut.

Plus votre vocabulaire est riche, plus vous êtes à même de faire des descriptions précises, dans un style clair, bref et simple à lire.

Wiliam Zinsser, un de mes mentors, conseillait de ne pas utiliser un verbe accompagné d’un adverbe ou d’un adjectif, quand un autre verbe pouvait résumer la même pensée à lui seul.

Par exemple, il vaut mieux écrire « il me toisa » que « Il me regarda avec mépris. »

⇒ 3 mots au lieu de 5.

Ce n’est que l’économie de deux mots dans une phrase courte ; mais imaginez le gain en fluidité (sans perdre en clarté) en appliquant cette règle sur une phrase ou un paragraphe long. Encore faut-il connaître ces verbes…

Par extension, cette règle s’applique aussi aux noms.

Le mot bruine remplace une petite pluie très fine ; il raccourcit la description, et la retranscrit avec une meilleure précision.

Ainsi, dans son parcours d’écrivain, amateur ou non, la démarche de retenir un plus grand nombre possible de mots utiles, pour de les réutiliser, permet de mieux écrire.

Plus vous connaissez de mots et  mieux c’est ! Mieux vaut connaître des mots qui résument bien sa pensée, que d’avoir à la compléter par d’autres – des adverbes ou des adjectifs.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’en abuser non plus !

Suivant l’audience que vous visez, préférer des mots soutenus peut même être contre-productif…

Si vous écrivez des articles pour des ados sur internet, ne vous attendez pas à ce qu’ils fassent l’effort de regarder dans le dictionnaire toutes les 2 minutes pour savoir ce que signifie tel ou tel mot. Ils vont simplement se désintéresser de vos articles, parce que c’est du charabia pour eux.

Il faut prendre en compte ceux pour QUI vous écrivez.     

Mais c’est mieux d’avoir un maximum de mots en sa connaissance ; ne serait-ce que pour avoir le choix de les utiliser.

Découvrir des mots et les retenir

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Enrichir mon vocabulaire est plus qu’une option, c’est une mission.

On dit que le meilleur moyen d’élargir son vocabulaire est de lire.

C’est en partie vrai…

Mais si, en lisant, vous vous contentez de vérifier furtivement la définition des mots sans chercher à les retenir, ce sera peu efficace.

D’abord, vous devez avoir soif de nouveaux mots ! Avoir envie d’élargir votre vocabulaire. C’est le prérequis sans lequel lire aura peu d’effectivité.

Ensuite, vous devez intégrer ces nouveaux mots, avec leur définition, dans votre mémoire.

Si cela était faisable juste en les lisant une fois, ce serait génial… Mais, croyez-moi, ça n’arrive (presque) jamais !

La mémoire est capricieuse (la mienne l’est tout du moins.)

Le plus souvent, il faut revoir le mot et sa définition plusieurs fois avant de l’assimiler et de pouvoir le réutiliser spontanément quand on écrit.

Donc, voilà ce que je fais :

>1) Dès que je lis ou entends un nouveau mot de vocabulaire, je le note quelque part.

Le plus souvent sur mon Smartphone ou un petit calepin.

Si je n’ai pas de dictionnaire à portée de main, j’attends d’être chez moi pour vérifier sa définition.

>2) Je sais que je n’aurai jamais le temps de retenir chaque mot de la langue française, alors si le mot me semble « utile » à retenir – c’est-à-dire que j’aie de grandes chances de pouvoir le réutiliser plus tard, à l’écrit ou à l’oral, – je le recopie sur une fiche avec sa (ou ses) définition(s).

>3) Une fois la fiche remplie de mots avec leurs définitions, je la scotche sur un mur de mon bureau réservé à cet usage, mon « mur de vocabulaire », bien en évidence, avec les autres fiches déjà remplies, pour les relire plusieurs fois journellement.

Cette technique m’a était inspirée par le roman de Jack London, Martin Eden, qui relate le parcours d’un marin qui devient écrivain autodidacte.

Ok, c’est une décoration qui paraîtra très originale pour vos invités. Vous y gagnerez peut-être quelques questions et des moqueries amicales. Mais mettez votre ego de côté et n’ayez pas peur de leur jugement. Beaucoup trouveront cette démarche plutôt cool au final.

>4) Dernière étape (la plus dure et la plus importante) : prenez le réflexe de réviser vos fiches au moins une à deux fois par jour.

Avec la répétition quotidienne, vous finirez par intégrer TOUS les mots inscrit sur votre mur ! Croyez-moi, le cerveau retient très bien les informations auxquelles il est exposé régulièrement.

La difficulté ici, c’est que vous risquez de laisser tomber ces révisions par indolence, comme certains laissent leur nouvel accessoire de musculation dans leur placard après l’avoir utilisé quelques fois. C’est l’erreur à éviter !

J’en sais quelque-chose : après avoir commencé à remplir mon mur de fiches, j’ai complètement cessé de les consulter !

J’ai finalement trouvé la bonne astuce pour prendre l’habitude de les relire deux fois par jour.

Plutôt que d’essayer d’intégrer cette révision comme une habitude indépendante, associez-la à une autre habitude déjà en place !

Par exemple : chaque matin, je prenais tranquillement mon café en me faisant quelques pas dans mon bureau, histoire de sortir de mon sommeil avant de me mettre au travail.

Alors plutôt que de boire oisivement mon café, j’ai commencé à lire mes fiches en même temps.

Maintenant, chaque matin quand je me sers le café, je vais vers mon mur de vocabulaire pour le boire en consultant mes fiches. Et je réitère la même chose le soir en me brossant les dents.

En associant cette révision à des habitudes déjà en place, vous attraperez plus facilement ce réflexe de consulter votre mur plusieurs fois par jour.

Ensuite, il ne restera plus qu’à remplacer les fiches de vocabulaire que vous connaissez par cœur par des nouvelles !

Notez aussi que vous pouvez faire exactement la même chose avec des règles de grammaire, le vocabulaire d’autres langues, ou toutes autres informations que vous voulez retenir.