- Fautes de frappe, d’accord, d’orthographe, de conjugaison, de grammaire ;
- Oubli de mots ;
- Répétitions ;
- Phrases pompeuses ou bancales ;
- Etc., etc.
Lorsque nous écrivons, nous faisons TOUS un tas de « coquilles. »
Et le plus souvent, même après plusieurs relectures – nous ne réussissons pas à toutes les corriger. J’ai pu constater cela maintes fois.
Récemment encore, en faisant lire un ebook que j’ai rédigé à un ami, celui-ci a trouvé quelques fautes et oublis de mots – principalement de conjonctions – dispersées çà et là dans les 180 et quelque pages de texte.
Rien de terrible évidemment. Beaucoup – sinon toutes – seraient passées inaperçues aux yeux de lecteurs.
Mais, ce qui m’a surpris, c’est que j’avais consacré beaucoup de temps pour la relecture de cet ebook.
En tout et pour tout, j’ai dû faire 5 ou 6 relectures, et corriger des centaines d’erreurs.
Pire encore : je l’ai fait relire et corriger par deux autres personnes. Par mon partenaire sur ce projet tout d’abord, puis par un correcteur que j’avais embauché.
Ces précautions n’ont pourtant pas suffi. Mon ami, en une lecture, a repéré une bonne dizaine de coquilles.
Cet ami (blogueur), plutôt doué pour repérer les fautes, a également rédigé un ebook dans la même période. J’ai eu l’occasion de le lire aussi. Et devinez…
J’ai remarqué quelques petites fautes, répétitions et phrases mal faites.
Comme pour moi, il a édité et corrigé sérieusement son travail, mais ça n’a pas suffi.
C’est pour cela qu’il ne faut JAMAIS négliger la relecture, ni publier, poster ou envoyer à un client, un texte sans l’avoir :
(1) relu soi-même, attentivement et plusieurs fois ;
(2) fait relire par au moins une personne compétente pour repérer les erreurs dans la rédaction.
Lorsque j’ai terminé la rédaction d’un nouvel article ou d’un nouveau projet, je l’édite et le corrige une, deux ou trois fois (quelques fois même plus), en fonction de son importance et des modifications que j’effectue à chaque relecture. Puis je l’envoie à une personne de confiance, voire deux, pour me relire et me corriger. Enfin, je le relis une ultime fois.
Plus le texte est long, plus la correction est importante.
Je sais ; c’est chronophage et peu stimulant de relire plusieurs fois des textes longs…
Mais, c’est justement parce qu’ils sont longs qu’ils doivent être revus encore plus sérieusement. Parce qu’il est bien plus difficile de rester parfaitement concentré durant plusieurs heures sur une correction.
- Si un texte demande moins 20 minutes à être lu, il y a fort à parier qu’une ou deux relectures suffiront.
- Mais s’il faut plusieurs heures, vous trouverez peut-être encore quelques fautes après la quatrième ou cinquième relecture. Et même ensuite, un bon correcteur en dénichera certainement quelques-unes.
En outre, j’aime me relire plusieurs fois, et me faire relire :
- Parce que cela me permet de faire de nouveaux ajouts et quelques modifications pour rendre ma copie meilleure et plus claire.
- Parce que cela me donne bonne conscience avant de soumettre mon travail à mon client ou à mon audience.
Cela m’assure qu’il ne reste plus de fautes, plus de phrases mal rédigées, que tout est bien écrit.
Parfois, il suffit d’une erreur (un verbe mal conjugué, une mauvaise concordance de temps ou un mot répété deux fois dans une même phrase) pour que votre travail tout entier soit discrédité.
Alors mieux s’assurer – et plutôt deux fois qu’une – qu’il n’y en ait plus.