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Les bienfaits de la générosité

Il y a deux types de générosité.

  • Il y a la générosité intéressée (qui n’en est pas vraiment) : c’est quand l’on donne en espérant quelque chose en retour. De la reconnaissance, un service, du sexe, une compensation financière, etc.
  • Il y a la générosité désintéressée : quand l’on donne gratuitement, sans attendre de contrepartie.

La majorité les gens sont, je pense, généreux par intérêt.

Ils perçoivent la générosité comme une sorte de « transaction » ; un prix à payer pour que les autres les aient à la bonne.

Seulement voilà tout le paradoxe : apprendre la VRAIE générosité, donner gratuitement, sortir de cette logique de retour sur investissement… est dans l’intérêt de chacun !

C’est seulement lorsqu’on commence à donner sans attendre en retour que l’on peut recevoir.

Une leçon de vie à 2 euros

J’ai réalisé à quel point la générosité pouvait être profitable il y a quelque temps.

Je me baladais seul dans Paris, totalement hagard, quand une femme d’une quarantaine d’années m’a arraché à mes pensées pour me demander un brin de monnaie.

J’ignore si c’est moi qui n’ai pas écouté la suite, ou si c’est elle qui n’a pas cru utile de préciser la raison. Quoi qu’il en soit, ça paraissait évident ; elle était loqueteuse, échevelée, son indigence sautait aux yeux.

Un peu par réflexe, et aussi parce que je le pensais, j’ai répondu que je n’avais rien sur moi. Puis j’ai repris ma marche en lui souhaitant bon courage.

Une vingtaine de mètres plus loin, j’ai mis les mains dans les poches. Mes doigts ont senti quelque chose dans celle de gauche…

J’ai pris l’objet non-identifié, ouvert la main et vu une pièce de 2 euros dans ma paume.

bienfaits de la générosité être généreux donner don Ma première réaction fut de continuer ma route.

Mais j’ai repensé à cette femme juste derrière moi, à ce que je lui avais dit : – « je n’ai rien sur moi. »

J’ai fini par faire demi-tour pour lui donner ma pièce.

En arrivant vers elle, je la lui ai tendue en lui disant : « Tenez ! Finalement j’avais une pièce dans ma poche. »

Elle m’a répondu d’un « Merci » qui venait tout autant de sa voix que de son regard, et que j’ai senti arrivé du fond du cœur.

Je suis reparti en me sentant heureux, comme si mon âme s’était nourrie de cette réponse.

Qu’est-ce que cela m’a apporté ?

Matériellement, rien du tout.

Mais émotionnellement, beaucoup.

  • Tout d’abord, je me suis senti joyeux et fier.

Ce n’était pas grand-chose, certes. Pas de quoi s’en gargariser toute une vie.

Néanmoins, j’ai été heureux d’avoir fait plaisir à cette personne, et fier d’avoir accompli une bonne action.

  • Puis, j’ai éprouvé un sentiment difficilement dicible de contentement.

Avec les dizaines de milliers de messages publicitaires qui nous répètent chaque jour que nous n’avons pas assez, qu’il nous faut ceci ou cela, personne ne semble se satisfaire de ce qu’il a déjà.

Malgré tout, si l’on est capable de donner sans que notre générosité ne nous pénalise, n’est-ce pas parce que nous avons suffisamment !?

On ne va pas mourir de faim, ni devoir se priver et serrer la ceinture parce qu’on a donné une pièce à quelqu’un…

Quelque part, ça signifie que cet argent est en extra. Nous n’avons pas besoin de plus pour commencer à nous sentir comblés !

Cet acte de générosité m’a rappelé ceci : j’ai déjà assez pour être heureux.

Les bienfaits d’être (vraiment) généreux

La générosité est une vertu admirable, c’est le mouvement d’une âme véritablement nobleCharles de Saint-Évremond

Le problème avec la générosité intéressée, c’est que notre espoir de récompenses nous aveugle trop pour percevoir les VRAIS bénéfices de nos bonnes actions !

Tant que notre esprit est occupé à faire ses calculs – la reconnaissance qu’on pourra en tirer, les services pour pourra nous rendre, la contrepartie financière qu’on pourra y gagner, –  il ne peut s’ouvrir pour recevoir les bienfaits émotionnels de la générosité.

Car la générosité, la vraie, nourrit l’âme :

  • Elle nous fait nous sentir heureux POUR l’autre personne ;
  • Elle nous fait nous sentir fier d’avoir cette vertu, de faire de bonnes actions, et accroît notre estime pour nous-mêmes ;
  • Elle nous fait éprouver un meilleur sentiment de satisfaction et de bien-être ;
  • Elle construit aussi des relations plus saines, plus sincères, plus épanouissantes avec autrui.

Et bien entendu : elle profite aux autres !

Toutes ces choses, nous les recevons quand nous nous détachons du calcul, de la recherche de bénéfices, et que nous donnons (enfin) par altruiste, uniquement pour aider ou faire plaisir.

C’est sans doute parce que, dans notre for intérieur et celui des autres, nous savons POURQUOI nous sommes généreux. Nous savons si la raison est noble ou ne l’est pas.

Les bienfaits de notre générosité sont proportionnels à la noblesse de notre intention.

Plus notre générosité est pure (désintéressée), plus elle nous apporte en retour.

Pourquoi nous ne sommes pas généreux ? 

consumérisme besoin de plus insatisfaction égoïsme bienfaits de la générosité être généreuxJ’ai la conviction que le manque de générosité dont font preuve beaucoup des individus aujourd’hui est principalement le fruit d’un mauvais état d’esprit.

Si la plupart des gens sont piégés dans une vision trop matérialiste du bonheur.

Ils pensent que plus ils possèdent, plus ils s’en rapprochent !

Cet état d’esprit les emprisonne dans une quête du plus :

  • Plus d’argent ;
  • Plus de biens ;
  • Plus de pouvoir ;
  • Une plus grosse voiture ;
  • Une plus grosse maison ;
  • Etc, etc.

Ils espèrent que cela les rendra heureux.

Mais ça n’arrive jamais, car la quête du plus est sans fin.

Ce besoin de plus, parce qu’il s’accompagne toujours du sentiment de pas assez, exacerbe l’égoïsme et l’individualisme.

Ces ressentis sont inséparables, comme les deux faces d’une même pièce.

Nous voulons plus, nous ressentons que nous n’avons pas assez, et nous entretenons nous-mêmes notre insatisfaction.

Comment apprécier donner gratuitement, quand on a le sentiment de ne pas avoir assez pour nous-mêmes ?

Comment ne rien espérer en retour, quand on est dans une quête obsessionnelle du plus ?

On ne peut pas.

Pour être généreux, il faut d’abord s’émanciper de ce besoin du plus.

Sortir de l’égoïsme : oser la générosité !

Cet état d’esprit ne nous amènera jamais nulle part, si ce n’est à :

  • Dépenser beaucoup de temps et d’énergie à acquérir plus de choses qui ne rendent pas plus heureux ;
  • Vivre dans le sentiment et la peur de manquer ;
  • Être envieux et jaloux de ceux qui ont plus que nous ;
  • Avoir peur que les autres nous prennent ce que nous avons (notre boulot, nos biens, etc.) ;

Une étape importante pour son bien-être consiste à changer cet état d’esprit pour sortir du besoin de plus.

Cela commence par réaliser que les possessions ne font pas le bonheur.

Dieu merci, l’homme n’a pas attendu la voiture, le smartphone, l’écran géant et les antidépresseurs pour se sentir heureux…

Evidemment, je suis d’accord pour dire que manquer d’argent peut nuire à notre bien-être…

Mais dans un monde qui compte environ 6 milliards de personnes vivent en dessous de 12 000 euros par an, pouvons-nous vraiment nous plaindre de manquer d’argent ?

(Réponse : Non… sauf si nous ressentons le besoin de plus/sentiment de pas assez.)

Ensuite, la gratitude aide aussi.

Elle nous permet d’accorder plus de valeur aux choses qu’on possède, et avoir davantage conscience que nous détenons un tas d’autres richesses : la santé, la famille, l’amitié, etc.

Enfin, je crois très fort aux bienfaits de la générosité.

Pratiquer la générosité aide à devenir plus généreux et plus heureux !

Quand on donne, on prend aussi conscience qu’on a déjà assez. Cela nous sort de cette poursuite incessante du plus.

Mieux encore, nous réalisons qu’être généreux peut NOUS rendre plus heureux :

  • Nous ressentons du plaisir à donner ;
  • Nous prenons conscience de la noblesse qui sommeille en nous, et cela augmente notre estime de nous-mêmes.

Bien sûr, il ne s’agit pas de donner tout ce que l’on a. Ni de négliger ses propres plaisirs et ses besoins.

Penser à soi, se faire plaisir, n’est pas le problème…

Le problème, c’est de ne pas avoir conscience que :

  • La vie est un partage. On a tous besoin d’autrui pour vivre d’une manière ou d’une autre ; personne ne vit en parfaite autarcie.
  • Le bonheur des autres fait (aussi) notre bonheur – et vice-versa.

Tous comme les roses ne peuvent pousser dans les déserts arides, notre bien-être ne peut s’épanouir dans un environnement dépourvu de bienveillance et d’amour.

Nous avons besoin de gens aimants et altruistes autour de nous pour nous épanouir.

À faire !

Faites preuve d’une VRAIE générosité cette semaine.

Donnez à quelqu’un qui vous le demande !

N’importe quoi : du temps, de l’argent, un peu de reconnaissance et de sympathie…

Voyez ce que cela vous procure comme sensation !

Vous pourriez être surpris de réaliser que cela vous fait beaucoup de bien, et vous rappelle que vous avez ASSEZ aujourd’hui, pour être heureux.

Si vous écrivez (tenez un blog par exemple) : donnez ce que vous savez sans chercher à faire aucune économie !

N’essayez pas à garder vos meilleurs conseils pour les vendre plus tard.

Donnez ce que vous pouvez donner de mieux, de bon cœur, pour aider vos lecteurs.

Vous verrez que la plupart des gens vous en seront reconnaissants.

«Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir !»

Jésus christ

Booster sa productivité… par les jus de fruits et de légumes !

J’ai pris l’habitude de ne plus manger avant de finir ma journée de travail.

2 ou 3 tasses de café me suffisent le matin, et je reporte mon premier repas au plus tard possible. Raisons de productivité. J’ai toujours du mal à me reconcentrer après un repas. Je suis plus lent, moins efficace.

Rester (presque) à jeun semble m’aider à conserver mon énergie, que j’utilise pour écrire plutôt que pour digérer.

Il m’arrive de grignoter en attendant, parfois. Pas grand-chose : une banane, quelques fruits secs çà et là, un morceau de chocolat noir, etc.

Mais surtout, entre 14 et 16 heures, l’horaire auquel j’ai besoin d’une bonne pause en général, je vais dans ma cuisine me préparer un jus à la centrifugeuse.

Je lave et découpe mes fruits et/ou légumes, puis les insère dans la machine. Il en sort 50 cl à 1 litre de jus que je savoure tranquillement sur mon canapé, en bouquinant ou en écoutant de la musique.

Cela fait environ un an que je fais ça quotidiennement.

Avant, je mangeais des plats industriels, ou les restes du repas de la veille. Le plus souvent, je n’étais plus bon à rien après, si ce n’était à faire quelques tâches simples, qui ne demandent pas une grosse concentration, comme du tri ou de la mise en forme.

Au final, je n’arrivais à être vraiment productif que quelques heures par jour, entre la matinée et ma pause déjeuné.

Mais depuis un an, devinez quoi !?

À chaque fois que je bois mon jus, je sens ma fatigue se dissiper ; j’ai la sensation que mon corps retrouve son énergie, et je peux repartir pour 3, 4, ou 5 bonnes heures de concentration intensive. J’en étais incapable avant.

Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi.

Mais, finalement, il y a une explication tout à fait logique derrière cela.

Les jus de fruits  et  de  légumes  : cocktails de vitamines !

D’abord, extraire le jus soi-même n’est pas du tout la même chose que de l’acheter en magasin.

Pour leur conservation, les jus vendus en grande surface sont pasteurisés.

La chaleur détruisant une bonne partie des micronutriments, ils perdent de leur propriété vitaminique (sans compter l’ajout d’additifs :  sucre, colorant, conservateurs.)

Les jus « Home made », au contraire, conservent leur propriété ; ils sont BEAUCOUP plus riches en vitamines et minéraux.

De plus, le jus d’un fruit ou d’un légume contient beaucoup plus des vitamines et minéraux que ses fibres.

Un kilo de carottes râpées représente un sacré volume. Mais un kilo de jus de carottes, c’est peut-être 2 ou 3 verres, seulement.

Autrement dit, en vous débarrassant des fibres vous garderez l’essentiel de la valeur nutritionnelle, sous une forme concentrée et facile à assimiler pour l’organisme.

Le cerveau étant comme un moteur : il a besoin de micro et macronutriment.

Et puis-ce qu’il en consomme beaucoup durant un travail de concentration, il lui faut un réapprovisionnement (avec une bonne pause) pour repartir.

Le jus : un « détoxifiant »

Les jus, en particulier les jus de fruits, sont aussi des purifiants naturels.

Ils permettent au corps de se « détoxifier » pour se régénérer lui-même.

Je ne suis pas un grand spécialiste dans ce domaine, mais je subodore que cela joue un rôle dans son aptitude à « récupérer » rapidement sa capacité de concentration après une session intense.

Voici ce qui s’est notamment passé quand j’ai commencé à boire des jus quotidiennement :

  • Ma peau est devenue impeccable.

Avant, j’avais régulièrement quelques petits boutons sur le visage.

Depuis un an, je n’en ai plus un seul. Ni sur le visage, ni nulle part ailleurs.

  • Je tombe (beaucoup) moins malade.

Mis à part quelques rhumes légers et deux ou trois maux de gorge, je suis toujours en bonne santé.

Plus de grosse fièvre, plus de coup de fatigue.

Pourtant, auparavant, je tombais malade plusieurs fois chaque année.

  • Mon corps est plus svelte et athlétique.

J’ai perdu la graisse superflue que j’avais accumulée ces quelques dernières années.

  • Je me sens plus énergique et de meilleure humeur.

Enfin, je me sens globalement mieux dans ma peau ; plus énergique, positif, motivé, enthousiaste et de bonne humeur.

Certains d’entre vous doivent être sceptiques. C’est normal. Moi-même, j’aurais plaidé l’effet placebo si l’on m’avait raconté ça.

Seulement, ce ne peut pas être cela parce que :

  • je ne m’attendais pas du tout à ces effets ;
  • je ne suis pas un cas isolé : des milliers d’autres personnes ont constaté des bienfaits similaires.

Bien entendu, je ne vous demande pas de me croire sur parole. Je vous encourage seulement à faire le test.

Envie d’essayer ?

Si vous avez envie d’essayer, voici mes recommandations :

(1) Procurez-vous une centrifugeuse ou un extracteur de jus.

L’extracteur est de meilleure facture. Il presse les fruits et légumes à froid pour récupérer leur jus, tandis que la centrifugeuse les hache en minuscules morceaux avec une hélice. C’est un procédé qui chauffe ces aliments et leur fait perdre un peu de leur valeur nutritionnelle.

Mais la centrifugeuse est moins chère, et il est plus facile d’en trouver une d’occasion sur leboncoin ou dans les magasins style « Happy Cash ».

Si vous n’êtes encore convaincu, il est préférable de vous procurer une centrifugeuse d’occasion (autour de 20-30 euros) pour essayer.

Rien ne vous empêche ensuite de monter en gamme ; d’acheter une centrifugeuse plus performante, ou un extracteur de jus. Et si l’essai n’est pas concluant, cet achat vous servira toujours pour faire des jus à vos enfants ou à vos invités une fois de temps en temps.

Pour ma part, j’utilise cette centrifugeuse (~50 euros neuve). J’en suis largement satisfait.

(2) Notez quelques recettes, ajoutez les ingrédients à votre liste de courses et faites un jus chaque jour, pendant au moins 2 semaines.

Normalement, vous devriez remarquer une différence rapidement.

Au début, je vous conseille de faire simple.

Par exemple, un jus pomme-carotte-gingembre en suivant cette recette :

  • 4 carottes.
  • 1 pomme.
  • ~20 grammes de gingembre.

Après une semaine ou deux, quand vous serez accoutumés à faire des jus, vous pourrez tester des recettes plus compliquées.

Vous pouvez trouver une ribambelle de recettes de jus de fruits et de légumes sur internet. Ne vous en privez pas. Have fun !

+ En option : un livre ou deux avec des recettes de jus (je suggère 150 recettes de super-jus du Dr. Lamboley et Les jus de fruits et de légumes frais du Dr Noman Walker)

That’s it ! 😉

Ma liste de lecture 2017

J’ai déjà lu cette année :

Je lis actuellement :

Liste en attente :

  • The Einstein Factor – Win Wenger et Richard Poe
  • J’ai épousé un communiste – Philip Roth
  • Da Vinci Code – Dan Brown
  • Give And Take – Adam Grant
  • Le Traité Des Cinq Roues – Musashi Miyamoto

 

Comment enrichir son vocabulaire ?

Selon des estimations, la langue française compterait entre 60 000 et 100 000 mots de vocabulaire.

Difficile de déterminer le nombre exact. Étant une langue vivante, le français reste en constante évolution. Chaque année, elle s’enrichit d’une kyrielle de néologismes et de mots empruntés d’autres langues ou de l’argot.

En outre, une grande partie de ces mots appartiennent au jargon technique d’une science, d’un sport ou d’une profession. D’autres encore sont antédiluviens, et les utiliser hors d’un contexte précis – comme dans un dialogue se déroulant il y a plusieurs siècles – serait maladroit et pédant.

Autrement dit, c’est presque impossible, et encore moins utile, d’en connaître ne serait-ce que la moitié !

D’ailleurs, un français moyen n’en connaîtrait qu’entre 3000 et 3500 seulement…

Ceci dit, pour un écrivain enrichir son vocabulaire est important car chaque mot peut potentiellement être un outil à sa disposition pour retranscrire sa pensée du mieux qu’il le peut.

Plus votre vocabulaire est riche, plus vous êtes à même de faire des descriptions précises, dans un style clair, bref et simple à lire.

Wiliam Zinsser, un de mes mentors, conseillait de ne pas utiliser un verbe accompagné d’un adverbe ou d’un adjectif, quand un autre verbe pouvait résumer la même pensée à lui seul.

Par exemple, il vaut mieux écrire « il me toisa » que « Il me regarda avec mépris. »

⇒ 3 mots au lieu de 5.

Ce n’est que l’économie de deux mots dans une phrase courte ; mais imaginez le gain en fluidité (sans perdre en clarté) en appliquant cette règle sur une phrase ou un paragraphe long. Encore faut-il connaître ces verbes…

Par extension, cette règle s’applique aussi aux noms.

Le mot bruine remplace une petite pluie très fine ; il raccourcit la description, et la retranscrit avec une meilleure précision.

Ainsi, dans son parcours d’écrivain, amateur ou non, la démarche de retenir un plus grand nombre possible de mots utiles, pour de les réutiliser, permet de mieux écrire.

Plus vous connaissez de mots et  mieux c’est ! Mieux vaut connaître des mots qui résument bien sa pensée, que d’avoir à la compléter par d’autres – des adverbes ou des adjectifs.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’en abuser non plus !

Suivant l’audience que vous visez, préférer des mots soutenus peut même être contre-productif…

Si vous écrivez des articles pour des ados sur internet, ne vous attendez pas à ce qu’ils fassent l’effort de regarder dans le dictionnaire toutes les 2 minutes pour savoir ce que signifie tel ou tel mot. Ils vont simplement se désintéresser de vos articles, parce que c’est du charabia pour eux.

Il faut prendre en compte ceux pour QUI vous écrivez.     

Mais c’est mieux d’avoir un maximum de mots en sa connaissance ; ne serait-ce que pour avoir le choix de les utiliser.

Découvrir des mots et les retenir

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Enrichir mon vocabulaire est plus qu’une option, c’est une mission.

On dit que le meilleur moyen d’élargir son vocabulaire est de lire.

C’est en partie vrai…

Mais si, en lisant, vous vous contentez de vérifier furtivement la définition des mots sans chercher à les retenir, ce sera peu efficace.

D’abord, vous devez avoir soif de nouveaux mots ! Avoir envie d’élargir votre vocabulaire. C’est le prérequis sans lequel lire aura peu d’effectivité.

Ensuite, vous devez intégrer ces nouveaux mots, avec leur définition, dans votre mémoire.

Si cela était faisable juste en les lisant une fois, ce serait génial… Mais, croyez-moi, ça n’arrive (presque) jamais !

La mémoire est capricieuse (la mienne l’est tout du moins.)

Le plus souvent, il faut revoir le mot et sa définition plusieurs fois avant de l’assimiler et de pouvoir le réutiliser spontanément quand on écrit.

Donc, voilà ce que je fais :

>1) Dès que je lis ou entends un nouveau mot de vocabulaire, je le note quelque part.

Le plus souvent sur mon Smartphone ou un petit calepin.

Si je n’ai pas de dictionnaire à portée de main, j’attends d’être chez moi pour vérifier sa définition.

>2) Je sais que je n’aurai jamais le temps de retenir chaque mot de la langue française, alors si le mot me semble « utile » à retenir – c’est-à-dire que j’aie de grandes chances de pouvoir le réutiliser plus tard, à l’écrit ou à l’oral, – je le recopie sur une fiche avec sa (ou ses) définition(s).

>3) Une fois la fiche remplie de mots avec leurs définitions, je la scotche sur un mur de mon bureau réservé à cet usage, mon « mur de vocabulaire », bien en évidence, avec les autres fiches déjà remplies, pour les relire plusieurs fois journellement.

Cette technique m’a était inspirée par le roman de Jack London, Martin Eden, qui relate le parcours d’un marin qui devient écrivain autodidacte.

Ok, c’est une décoration qui paraîtra très originale pour vos invités. Vous y gagnerez peut-être quelques questions et des moqueries amicales. Mais mettez votre ego de côté et n’ayez pas peur de leur jugement. Beaucoup trouveront cette démarche plutôt cool au final.

>4) Dernière étape (la plus dure et la plus importante) : prenez le réflexe de réviser vos fiches au moins une à deux fois par jour.

Avec la répétition quotidienne, vous finirez par intégrer TOUS les mots inscrit sur votre mur ! Croyez-moi, le cerveau retient très bien les informations auxquelles il est exposé régulièrement.

La difficulté ici, c’est que vous risquez de laisser tomber ces révisions par indolence, comme certains laissent leur nouvel accessoire de musculation dans leur placard après l’avoir utilisé quelques fois. C’est l’erreur à éviter !

J’en sais quelque-chose : après avoir commencé à remplir mon mur de fiches, j’ai complètement cessé de les consulter !

J’ai finalement trouvé la bonne astuce pour prendre l’habitude de les relire deux fois par jour.

Plutôt que d’essayer d’intégrer cette révision comme une habitude indépendante, associez-la à une autre habitude déjà en place !

Par exemple : chaque matin, je prenais tranquillement mon café en me faisant quelques pas dans mon bureau, histoire de sortir de mon sommeil avant de me mettre au travail.

Alors plutôt que de boire oisivement mon café, j’ai commencé à lire mes fiches en même temps.

Maintenant, chaque matin quand je me sers le café, je vais vers mon mur de vocabulaire pour le boire en consultant mes fiches. Et je réitère la même chose le soir en me brossant les dents.

En associant cette révision à des habitudes déjà en place, vous attraperez plus facilement ce réflexe de consulter votre mur plusieurs fois par jour.

Ensuite, il ne restera plus qu’à remplacer les fiches de vocabulaire que vous connaissez par cœur par des nouvelles !

Notez aussi que vous pouvez faire exactement la même chose avec des règles de grammaire, le vocabulaire d’autres langues, ou toutes autres informations que vous voulez retenir.

Pourquoi vous devez TOUJOURS vous relire (et vous faire relire) ?

  • Fautes de frappe, d’accord, d’orthographe, de conjugaison, de grammaire ;
  • Oubli de mots ;
  • Répétitions ;
  • Phrases pompeuses  ou bancales ;
  • Etc., etc.

Lorsque nous écrivons, nous faisons TOUS un tas de « coquilles. »

Et le plus souvent, même après plusieurs relectures – nous ne réussissons pas à toutes les corriger. J’ai pu constater cela maintes fois.

Récemment encore, en faisant lire un ebook que j’ai rédigé à un ami, celui-ci a trouvé quelques fautes et oublis de mots – principalement de conjonctions – dispersées çà et là dans les 180 et quelque pages de texte.

Rien de terrible évidemment. Beaucoup – sinon toutes – seraient passées inaperçues aux yeux de lecteurs.

Mais, ce qui m’a surpris, c’est que j’avais consacré beaucoup de temps pour la relecture de cet ebook.

En tout et pour tout, j’ai dû faire 5 ou 6 relectures, et corriger des centaines d’erreurs.

Pire encore : je l’ai fait relire et corriger par deux autres personnes. Par mon partenaire sur ce projet tout d’abord, puis par un correcteur que j’avais embauché.

Ces précautions n’ont pourtant pas suffi. Mon ami, en une lecture, a repéré une bonne dizaine de coquilles.

Cet ami (blogueur), plutôt doué pour repérer les fautes, a également rédigé un ebook dans la même période. J’ai eu l’occasion de le lire aussi. Et devinez…

J’ai remarqué quelques petites fautes, répétitions et phrases mal faites.

Comme pour moi, il a édité et corrigé sérieusement son travail, mais ça n’a pas suffi.

Voilà où je veux en venir : il est TRES difficile d’éviter de laisser ce genre d’erreurs dans ses écrits.

C’est pour cela qu’il ne faut JAMAIS négliger la relecture, ni publier, poster ou envoyer à un client, un texte sans l’avoir :

(1) relu soi-même, attentivement et plusieurs fois ;

(2) fait relire par au moins une personne compétente pour repérer les erreurs dans la rédaction. 

Lorsque j’ai terminé la rédaction d’un nouvel article ou d’un nouveau projet, je l’édite et le corrige une, deux ou trois fois (quelques fois même plus), en fonction de son importance et des modifications que j’effectue à chaque relecture. Puis je l’envoie à une personne de confiance, voire deux, pour me relire et me corriger. Enfin, je le relis une ultime fois.

Plus le texte est long, plus la correction est importante.

correction texte relecture relireJe sais ; c’est chronophage et peu stimulant de relire plusieurs fois des textes longs…

Mais, c’est justement parce qu’ils sont longs qu’ils doivent être revus encore plus sérieusement. Parce qu’il est bien plus difficile de rester parfaitement concentré durant plusieurs heures sur une correction.

  • Si un texte demande moins 20 minutes à être lu, il y a fort à parier qu’une ou deux relectures suffiront.
  • Mais s’il faut plusieurs heures, vous trouverez peut-être encore quelques fautes après la quatrième ou cinquième relecture. Et même ensuite, un bon correcteur en dénichera certainement quelques-unes.

En outre, j’aime me relire plusieurs fois, et me faire relire :

  1. Parce que cela me permet de faire de nouveaux ajouts et quelques modifications pour rendre ma copie meilleure et plus claire.
  2. Parce que cela me donne bonne conscience avant de soumettre mon travail à mon client ou à mon audience.

Cela m’assure qu’il ne reste plus de fautes, plus de phrases mal rédigées, que tout est bien écrit.

Parfois, il suffit d’une erreur (un verbe mal conjugué, une mauvaise concordance de temps ou un mot répété deux fois dans une même phrase) pour que votre travail tout entier soit discrédité.

Alors mieux s’assurer – et plutôt deux fois qu’une – qu’il n’y en ait plus.

De l’importance de lire

A l’ère du « tout divertissement », la lecture semble tomber en désuétude. Pourtant, c’est un loisir d’enrichissement personnel formidable et peu onéreux.

Si l’on passait autant de temps à lire qu’à regarder la télé (environ 3 heures par jour), nous serions je pense plus intelligents, cultivés et épanouis. En bref, ça nous réussirait à tous !

Au lieu de cela, nous héritons de nouvelles générations toujours moins lettrées que les précédentes au fur et à mesure que la lecture disparaît et que la télé « poubelle » et autres objets de divertissement virtuel gagnent du terrain.

Quand l’on cesse d’entretenir « son jardin », comme dirait Voltaire, il n’y a rien d’étonnant à ce que seules les mauvaises herbes y poussent…

Les bienfaits de la lecture

L'importance de lire ; lecture

Chez certains, la passion de la lecture vient spontanément dès l’enfance. Ça n’a pas été mon cas.

Durant les 25 premières années de ma vie, je n’appréciais pas cette activité.

J’étais comme beaucoup d’autres jeunes garçons de la génération 80’ : je préférais les jeux vidéo et la télévision ; Tellement plus fun…

Lire, c’était un loisir de vieux et d’intellos. Je n’étais ni l’un ni l’autre.

Je le regrette un peu, maintenant.

Si j’avais su à cette époque ce qu’aurait pu m’apporter la lecture, j’aurais rangé ma Playstation au placard bien avant. Mais tant pis, on ne peut pas changer ce que l’on a fait dans le passé.

Aujourd’hui, je lis quelques heures par jour.

Toutes mes lectures ne se valent pas. Il y en a de plus utiles ou intéressantes que d’autres, mais globalement, plus je lis et plus ça m’apporte.

A chaque heure passée à lire :

  • On peut apprendre de nouvelles compétences et approfondir ses connaissances.
  • On peut enrichir son vocabulaire, améliorer sa culture générale et son expression écrite.
  • On peut trouver de l’inspiration, cultiver un état d’esprit optimiste.
  • On peut développer une personnalité plus intéressante : converser sur davantage de sujets, faire profiter les autres de son savoir, etc.
  • On peut développer la compréhension que l’on a de soi-même et du monde qui nous entoure.
  • On peut entretenir sa créativité, son humour, sa bonne humeur, sa motivation.

A condition de bien choisir ce que l’on lit, on peut énormément bénéficier de quelques heures de lectures par jour, voire même de quelques dizaines de minutes.

Mettez-vous à lire

importance de lire ; lecture
« Les Leaders sont des Lecteurs »

Si vous faites partie de ces gens qui ne lisent pas, ou très peu, il est encore temps de vous y mettre.

Lire – et par extension, apprendre continuellement – est l’une des habitudes de vie les plus indispensables que l’on puisse avoir.

Investissez en vous : prenez un moment dans vos journées pour lire, ne serait-ce que 20 minutes.

A long terme, vous y prendrez goût et la lecture remplacera ces autres divertissements futiles desquels vous êtes coutumiers.

Vous pensez ne pas aimer lire ?

Nombre de gens pensent qu’ils n’aiment pas lire. Ils se trompent, tout le monde peut aimer lire !

En vérité, ce n’est jamais la lecture en soi qu’on déteste. Ceux qui pensent ne pas aimer lire n’ont simplement pas encore découvert leurs goûts en matière de lecture.

La lecture, c’est comme le cinéma. Tout le monde aime le cinéma, néanmoins on peut aussi bien adorer certains genres qu’en exécrer d’autres.

On peut s’ennuyer ferme devant les comédies romantiques, ce qui ne signifie pas pour autant qu’on déteste regarder des films. On peut tout à fait adorer les films d’action, d’aventure, d’horreur ou de science-fiction. Il y a tellement de catégories qu’il y en a pour tous les goûts.

Il en va de même pour la lecture.

Peut-être n’aimez-vous pas la littérature classique, celle qu’on vous forçait à lire au collègue ? Mais d’autres genres pourraient vous plaire.

Il y a tellement de genres, de styles, de catégories et de sous-catégories, qu’il est TRES difficile de ne rien trouver à son goût.

Il existe des livres qui traitent de vos loisirs et de vos passions : le bricolage, une période de l’histoire, le poker, l’entreprenariat, la guitare, etc.

Si vous n’aimez pas les « pavés », vous pouvez aussi lire des livres courts à vocation pratique, des nouvelles ou mêmes des articles.

Il y a également des auteurs dont la prose vous accrochera, qui vous feront dévorer leurs écrits.

Les possibilités sont très larges.

Et en découvrant vos goûts, vous découvrirez le plaisir de lire.

Lire, c’est aussi mieux écrire !

Lire c'est mieux écrire
« Si vous n’avez pas le temps de lire, vous n’avez pas le temps d’écrire » – Stephen King

Si vous écrivez, ou que vous aspirez à le faire pour quelque raison que ce soit – rédiger votre mémoire, lancer votre blog, vous auto-éditer ou gagner de l’argent en freelance, – lire beaucoup est encore plus important.

Tout d’abord parce que c’est la lecture, avant même la pratique de l’écriture, qui peaufinera votre style.

Personne ne part véritablement de zéro. Qu’on s’en rende compte ou non, nous nous inspirons tous de modèles , d’ouvrages et d’auteurs que nous admirons.

  • Michel-Ange a étudié de nombreuses œuvres, notamment les fresques de l’église Santo Spirito de Florence et de l’église Santa Maria del Carmine avant de peindre le plafond de la chapelle Sixtine.
  • Charlie Chaplin, et son fameux personnage de Charlot, s’est inspiré du jeu d’acteur du français Max Linder (Gabriel Leuvielle.)
  • Einstein, pour ses travaux sur la relativité, s’est inspiré de ceux déjà réalisés par Henri Poincaré. [*]
  • Jean de La Fontaine, qui n’est plus à présenter, s’est inspiré de nombreux auteurs médiévaux, ainsi que de contes indiens, arabes et hébreux. [*]
  • Et VOUS, aussi, avez eu des modèles ! Quand vous n’étiez encore qu’un enfant en bas âge, vous avez appris à communiquer en imitant vos parents, en reprenant leurs gestes, leurs mots, leurs expressions.

Toute cette série d’exemples pour vous dire qu’un écrivain ne trouve jamais le style qui lui convient uniquement en écrivant, en ne partant de rien d’autre. Il apprend par imitation, en s’imprégnant des auteurs qu’il aime lire.

Si vous voulez définir votre propre style, en plus d’écrire vous devez lire souvent les auteurs auxquels vous aimeriez ressembler, et vous inspirer d’eux.

Nous envions tous certaines caractéristiques chez d’autres auteurs :

  • Leur faculté à rendre clairs et accessibles des sujets difficiles, par exemple.
  • Leur capacité à motiver, à donner envie de passer à action immédiatement.
  • La profondeur des messages qu’ils transmettent par leur histoire, et leur aptitude à nous les faire méditer.

Repérer les particularités qu’on aime chez ces auteurs et s’en imprégner aide à définir notre propre style.

Un style qui – parce nos goûts ne sont jamais tout à fait uniques – plaira à d’autres.

Conclusion

Importance de la lecture ; lire

Les livres renferment la plus grande source de savoir de l’humanité.

C’est aussi la façon la moins coûteuse d’apprendre. Vous avez souvent autant d’informations (sinon plus) dans des livres qui ne coûtent que quelques euros que dans les programmes de formations qui se vendent plusieurs centaines d’euros au bas mot.

Et si un auteur qui fait bien son « boulot » – je veux dire par là qu’il écrit, non pas dans une prose universitaire rébarbative, mais dans l’intention de rendre ses connaissances facilement accessibles et agréables à lire – on peut prendre du plaisir à acquérir un savoir en autodidacte, tandis que certains paient des milliers d’euros pour l’avoir dans des écoles.

En outre, grâce aux bouquins de fiction, on peut apprendre de nouveaux mots, élargir sa culture et même trouver de l’inspiration et retenir des leçons qui modifieront à jamais notre état d’esprit.

Ce n’est sans doute pas pour rien que Jésus et Socrate enseignaient en parabole…

Les histoires peuvent communiquer des messages importants mieux que toute autre chose.

Enfin, si vous écrivez ou souhaitez écrire, lire améliorera certainement la qualité de votre écriture. Sans même que vous ne vous en rendiez compte. Cela vous permettra de définir votre propre style, de trouver ce qui plaira à vos lecteurs.

En espérant vous avoir communiquer l’envie de lire plus souvent,

Chris

Embauchez-moi

Depuis plusieurs années je rédige des articles, des livres numériques, des newsletters, des pages de ventes et des produits d’information sur différents sujets.

J’écris dans un style simple, clair et accessible à un large public. Je peux adapter ma voix à l’audience que vous souhaitez viser.

Si vous êtes à la recherche d’un écrivain pour la rédaction :

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Chris Berman

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Le Blog

Voici quelques articles

Le MindMap pour écrire

On commet souvent l’erreur de croire qu’il suffit d’avoir de l’inspiration pour écrire. Mais il est rare de réussir à rédiger spontanément un texte parfait de bout en bout, simplement en ouvrant son logiciel de traitement de texte et en laissant aller ses doigts sur les touches du clavier.

D’ordinaire, si un texte est clair et facile à lire c’est qu’il a été difficile à écrire pour son auteur.

« Ce qui est agréable à lire est difficile à écrire ! »

À moins d’être très à l’aise avec le sujet, d’avoir eu l’occasion de le traiter maintes fois à l’oral ou à l’écrit, et qu’il ne soit ni trop long ni trop complexe, un travail préparatoire est indispensable.

Évidemment, je parle principalement d’écriture non fictionnelle. Écrire de la fiction peut-être quelque peu différent. Quoi qu’il soit aussi utile de prendre des notes avant de s’atteler à écrire un roman ou une nouvelle.

Conseil : avant d’écrire, faites un brainstorming et élaborez un plan. L’écriture a besoin d’idées et d’organisation, comme une voiture a besoin d’essence et d’huile – sinon c’est la panne sèche assurée en cours de route !

Penser VS réussir

Il y a un gouffre entre penser avoir quelque chose d’intéressant à écrire et réussir à l’écrire ensuite. Et le pont qui joint les deux n’est pas seulement votre talent. C’est aussi, et surtout, la préparation dont vous faites preuve avant de commencer à rédiger.

S’il vous arrive de penser tenir un bon sujet entre les mains, puis vous sentir bloquer au moment de l’écrire, c’est probablement pour cette raison. Ce qu’on appelle la « panne de l’écrivain » est moins souvent due à l’inspiration qu’à la préparation.

Sachez néanmoins qu’avec la bonne méthode, le travail préparatoire peut être à la fois rapide et simple.

Cela n’a rien de rébarbatif. Trouver des idées et les organiser peut être tout aussi plaisant qu’écrire ; et il existe un outil très intéressant qu’on peut utiliser à cet effet. Le Mind Map.

C’est le sujet de cet article.

Le Mind Map pour écrire

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Tout ne s’apprend pas à l’école, on le sait déjà. Mais quel dommage qu’aucun professeur ne nous ait jamais appris à utiliser le Mind Mapping pour disserter ou mémoriser nos cours !

C’est pourtant un outil franchement efficace…

Grâce au Mind mapping :

  • vous ferez facilement l’inventaire des idées et connaissances qui vous viennent à l’esprit ;
  • il sera plus simple de les trier et de leur donner un ordre logique, pour construire la structure d’un texte ;
  • vous pourrez aisément ajouter de nouvelles idées et des compléments d’information, que vous trouverez çà et là dans des livres, des documents ou sur internet, pour compléter votre plan ;

Ensuite, il ne vous restera plus qu’à tout retranscrire par écrit.

Ce n’est pas toujours utile de s’attarder sur un mindmap avant d’entamer la rédaction. Parfois, il suffit de noter quelques idées, puis se mettre à écrire pour que tout vienne spontanément.

Cependant :

  • moins vous vous sentez à l’aise avec un sujet ;
  • plus il est complexe, demande de la réflexion, nécessite de convaincre son audience ;
  • plus il est long, demande d’être fragmenté en parties, chapitres, sections et sous-sections…

…Plus il sera essentiel d’en faire usage !

Je peux en témoigner ; de très nombreuses fois, mon logiciel de Mindmap m’a été d’une aide précieuse pour clarifier mes pensées, faire ressortir mes idées, réfléchir, organiser mon plan et fluidifier mon écriture.

Plus ce que nous écrivons est difficile à traiter, plus le Mindmap peut s’avérer utile.

Qu’est-ce qu’un MindMap ?

Après en avoir vanté les mérites, sans doute est-il judicieux de le définir plus en détail.

Je décrirais le Mindmap comme une méthode de prise de notes sous forme schématique.

Cela ressemble, je trouve, à un arbre en vue aérienne, avec son tronc — le thème centrale — et ses branches — les idées, sous-idées, exemples, références, etc.

C’est le psychologue britannique, Tony Buzan, spécialisé dans l’apprentissage et la mémorisation, qui l’a conceptualisé.

Je ne m’attarderai pas davantage sur les origines du Mindmap, ni sur les raisons qui en font un outil remarquable. Vous pouvez déjà trouver ces informations un peu partout sur internet.

À titre personnel, je n’ai rien découvert de mieux pour la préparation d’un article ou d’un livre.

Je recense mes idées, trouve des exemples et des métaphores pour les illustrer. J’identifie les sources supplémentaires dont j’ai besoin. Je raisonne et clarifie mes pensées, etc. Tout cela facilement, en esquissant un Mindmap (bien plus qu’avec une prise de notes « traditionnelle », linéaire.)

Du reste, je me contenterai de vous donner quelques conseils pratiques pour vous initier. Ainsi, vous pourrez tester cet outil, en évaluer vous-même l’efficacité, et l’adopter ou pas.

1)  Sélectionnez le logiciel qui vous convient

Il est possible de faire des Mindmaps sur une feuille de papier.

Mais, à l’instar du traitement de texte, c’est bien plus rapide et pratique d’utiliser un logiciel.

Il en existe plusieurs sortes.

  • Certains sont « online » ;
  • certains sont gratuits (avec une formule « pro » en option), d’autres payants ;
  • certains sont simples d’utilisation mais manquent d’options comparés à d’autres, plus complexes mais munis de nombreuses fonctionnalités.

C’est essentiel de trouver celui qui vous correspond ; celui avec lequel vous vous sentirez à l’aise pour la prise de note, et que vous aimerez utiliser.

Un bon logiciel vous aidera à vous familiariser avec l’outil, alors n’hésitez pas à en tester plusieurs ; autant qu’il en faudra.

À titre personnel, j’utilise XMind.

Je le trouve simple à utiliser, le design n’est pas dégeu’, vous pouvez utiliser des modèles sympa, et il est gratuit. C’est amplement suffisant pour moi, mais je peux tout à fait concevoir qu’il puisse ne pas être du goût de tout le monde. Certains préféreront peut-être un logiciel qui présente mieux le Mindmap, ou avec davantage d’options.

Le mieux reste encore d’explorer les différentes options qui sont proposées sur le net, d’essayer quelques logiciels différents jusqu’à trouver celui qui vous convient le mieux.

2)  La prise de notes sur MindMap

Si vous avez bien choisi le logiciel, la prise de notes sur Mindmap devrait être simple.

(a) Quand vous souhaitez écrire sur un nouveau sujet, vous ouvrez votre logiciel pour le noter dans la bulle centrale.

(b) Ensuite, inscrivez les idées et sous-idées qui vous viennent pèle-mêle à l’esprit. Il peut tout aussi bien s’agir d’information, d’arguments, d’exemples sous forme d’anecdotes ou de métaphore, etc. N’ayez pas peur de noter « en vrac » tout ce qui vous vient à l’esprit. Vous pouvez les noter sous forme de phrases, de mots-clés ou même mettre une image ou une photo qui renvoie à cette idée.

(c) Ensuite, triez-les, déplacez-les avec votre curseur, ajoutez de nouvelles idées ; jouez avec le mindmap.

Grâce au Mindmap, vous pouvez transcrire schématiquement l’équivalent d’environ un millier de mots en moins d’une dizaine de minutes. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à tout retranscrire par écrit.

mindmap ; mind map ; mind mapping ; mindmapping

3)  Retranscrire

Enfin, il ne vous reste plus qu’à recopier le contenu de chaque branche et rédiger les phrases qui véhiculent vos pensées.

Une fois le texte écrit en entier, il ne reste plus qu’à l’éditer pour le peaufiner et le rendre le plus facilement lisible possible.

Illustration

À simple titre d’illustration, imaginons que je décide de traiter le sujet de « l’importance du sport pour la créativité. »

Je commencerais par inscrire le sujet dans la bulle centrale, et noter tout ce que j’ai envie d’écrire et qui me passe par la tête…

  • C’est prouvé scientifiquement : le sport c’est bon pour le cerveau !
  • L’oxygénation
  • Rend de bonne humeur (sport = antidépresseur naturel)
  • Des idées me viennent souvent quand je cours.
  • Etc, etc.

Voilà mon mindmap :

mind map ; mindmap ; Mind ; mindmapping ; mapping

Ce sont les premières idées que m’évoquent le sujet en y réfléchissant quelques minutes. Mais rien qu’avec cela, il y a déjà matière à écrire un bon article de plusieurs centaines, voire milliers de mots, sur le sujet.

Conclusion

Si vous êtes amené à écrire souvent, je vous recommande vivement d’utiliser le MindMap.

Vous aurez à trouver un bon logiciel, apprendre à prendre des notes sur ce type de support et à retranscrire vos notes ; mais ensuite il deviendra beaucoup plus simple de préparer la rédaction de vos textes, comparé à la manière « traditionnelle » linéaire que nous connaissons. Ce sera aussi plus rapide et agréable.

Un autre bénéfice qui mérite d’être cité, c’est que le mindmap peut aussi être utilisé pour mémoriser des informations : le contenu d’un livre, d’un cours ou d’une formation, etc.

Une raison de plus pour s’en servir !

Chris

Micro-changement : un petit changement peut (aussi) faire une grande différence !

« Un petit changement aujourd’hui apporte une différence spectaculaire demain »                            

Richard Bach

J’ai la conviction qu’une des clés du bien-être réside dans son aptitude à changer.

Imaginez-vous avec le pouvoir de modifier instantanément n’importe quel comportement, croyance ou habitude ; être capable d’appliquer une nouvelle résolution immédiatement, sans aucune difficulté.

Vous pourriez arrêter la cigarette, sans ressentir aucun manque. Vous mettre au footing ou vous réveiller tôt, dès lors que vous en preniez la décision.

Ne pensez-vous pas que votre bien-être serait meilleur si c’était possible ?

Malheureusement, les vieilles habitudes ont la vie dure. C’est pourquoi nous réussissons rarement à tenir nos bonnes résolutions plus de quelques jours.

Stratégie de changement

Tout le monde peut customiser ses habitudes, ses comportements et ses croyances en fonction du style de vie qu’il souhaite et des objectifs qu’il veut accomplir.

Et je dirais même…

Changer est plus facile qu’on ne l’imagine !

Seulement, la plupart d’entre nous appliquent la mauvaise stratégie :

Nous nous forçons à faire des changements radicaux, en comptant sur notre bonne volonté.

Qui n’a jamais pris une résolution comme « je perds 5 kilos », en s’imposant un programme spartiate du genre : 3 heures de sport sans avaler plus de 500 kcal par jour ? Ou ne s’est dit « j’arrête de fumer », en se privant totalement et tout de suite de cigarette ?

L’intention est bonne, mais la stratégie est mauvaise.

Nous avons tendance à vouloir aller plus vite que la musique, et croire que notre volonté à elle seule suffit. Pourtant, c’est en réalité la pire des méthodes pour installer des changements durables.

Plus une résolution est contraignante ; plus elle repose sur sa volonté ; moins elle a de chance de subsister.

La volonté ne fait pas tout

« cum volumus possumus » 

On croit que tout est une question de volonté. Qu’avec assez d’autodiscipline, on peut relever n’importe quel défi.

Mais la volonté est éphémère et connaît des limites.

À maintes reprises, j’ai voulu faire des changements drastiques dans ma vie en comptant sur ma volonté. Le problème, c’est que ces changements, difficiles à installer, demandaient une adaptation relativement longue, alors que ma volonté déclinait vite.

Il y a fort à parier que pour modifier une habitude il faille au moins un mois ou deux ; alors que la motivation, issue de sa volonté de changement, ne dure pas plus d’une semaine en général.

Si vous ne comptez QUE sur elle, vous retomberez toujours dans vos travers.

La volonté sert à donner l’impulsion de départ ; à prendre une résolution et passer à l’action. Mais elle ne permet pas de changer à elle seule.

Si vous espérez un changement qui repose sur la volonté à long terme, vous risquez fortement d’échouer.

Micro-changement

« Un voyage de mille lieues commence par un pas »   Lao Tzu

Vouloir faire des changements drastiques, en s’appuyant sur notre volonté, n’est pas notre unique erreur.

Nous négligeons aussi l’importance des petits changements.

Un « micro-changement » est beaucoup plus simple à installer. Il demande peu d’effort, peu de volonté. Mais, si vous en cumulez plusieurs, les uns après les autres, au fil du temps vous pouvez faire des changements incroyables.

Pour vous donner un exemple, pendant longtemps j’ai été un « lève-tard ». À moins d’être contraint de me lever tôt, je restais dans mon lit jusqu’à 13 ou 14 heures. À cause de cela, j’avais l’impression de gâcher mes journées. Je me sentais (paradoxalement) fatigué d’avoir trop dormi… Et, à peine quelques heures après mon réveil, la nuit tombait – avec le sentiment que toute ma journée était terminée.

J’ai voulu changer cela. J’ai fait plusieurs tentatives pour devenir matinal. Ma stratégie initiale était celle de M. Tout-le-Monde : mettre mon alarme à heure fixe, et me forcer à sortir du lit.

Mais, après quelques jours d’efforts, j’ai commencé à me rendormir après avoir éteint mon réveil.

J’ai fait plusieurs fois cette même tentative pour me lever tôt. Sans succès. Et j’en culpabilisais, rejetant la faute sur mon « manque de volonté. »

Puis, un jour, j’ai pensé à faire tout autrement. Au lieu d’essayer de me faire violence pour me réveiller, j’ai fait en sorte de m’endormir plus tôt. Je m’étais dit que, peut-être, la raison pour laquelle j’avais du mal à mettre en place un réveil matinier plus de quelques jours, c’était parce que j’enchaînais des nuits presque sans sommeil.

Disons qu’au lieu d’installer la bonne habitude du matin, j’ai commencé par supprimer les mauvaises du soir.

J’avais pour coutume de regarder des films (le plus souvent d’action) dans mon lit. Forcément, après je n’avais plus envie de dormir ; alors j’en visionnais un second, puis quelquefois un troisième. Cela retardait mon sommeil de plusieurs heures.

Cesser de regarder des films la nuit dans mon lit a était un défi bien plus facile à relever. Ça demandait assez peu de volonté. Il suffisait d’éteindre l’ordinateur le soir avant de me coucher. Et, si je m’ennuyais, je lisais un bouquin à la place.

Néanmoins, ce changement simple m’a permis de m’endormir tôt ; et donc, de me réveiller tôt ! L’objectif que je n’avais jamais su atteindre !

Ensuite, pour me lever encore plus tôt, j’ai arrêté d’utiliser mon ordinateur après 21 heures. Après cet horaire, je l’éteignais et faisais autre chose à la place.

Cela m’a aidé à trouver le sommeil plus vite ; donc, de m’endormir ET me réveiller plus tôt.

Ces deux changements, aussi infimes soient-ils, me permirent de réussir là où j’avais échoué durant des années.

Aujourd’hui, je suis matinal. Ainsi, j’ai du temps pour lire, écrire, faire du sport et quelques autres activités.

Changement intelligent  

Au lieu d’espérer une transformation drastique et difficile, essayez un « micro-changement ». Vous pouvez passer par un tas d’étapes intermédiaires, qui rendront le changement facile.

En outre, quand chaque changement devient progressif, vous vous accorderez du temps pour découvrir au fur et à mesure de nouvelles connaissances, solutions, ou améliorations, qui permettent d’atteindre votre objectif final.

Si vous voulez arrêter la cigarette par exemple, vous pourrez trouver un tas d’astuces, techniques ou méthodes, qui aident à faire passer l’envie de fumer, jusqu’à ce que vous parveniez à vous sevrer.

La patience est plus importante que la volonté !

« Tout vient à point à qui sait attendre »                      Jean de La Fontaine

La vertu dont vous avez le plus besoin pour changer n’est pas la volonté. C’est la patience !

Donnez-vous le temps !

C’est plus difficile à bien des égards, car la plupart d’entre nous veulent faire tout MAINTENANT, et pas dans 3 mois. Remercions la société de consommation d’avoir transmis cette mentalité…

Vous devez garder en tête que ce n’est pas la rapidité à laquelle vous changez qui compte, mais combien de temps ce changement perdurera.

Quel est l’intérêt si c’est pour revenir au même point 3 semaines plus tard ? Ne vaut-il pas mieux diminuer progressivement, mais conserver le changement à vie ?

Ne soyez pas si exigeant avec vous-même. Allez-y doucement. Faites preuve de patience.

Un changement brutal n’est pas synonyme de changement durable.

Gardez cela à l’esprit quand vous voulez installer un nouveau comportement, ou une nouvelle habitude.

S’il y a des questions auxquels vous aimeriez que je réponde dans un prochain article, vous pouvez me contacter en cliquant sur ce lien. Si vous avez apprécié cet article, je vous encourage à le partager avec vos amis, ou toute personne susceptible de l’apprécier aussi. Je vous en serai reconnaissant. Enfin, vous pouvez me suivre  sur Twitter, ou en vous inscrivant à ma liste email (sur la colonne de droit, en haut).

-Chris Berman

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    10 conseils pour mieux écrire

    Écrire est difficile. Heureusement, il existe un tas de conseils qui peuvent simplifier le processus.

    Mes modestes parcours de blogueur et d’écrivain freelance m’ont permis d’en apprendre un bon nombre. Certains m’ont aidé à améliorer mon expression écrite, ma productivité, et même de prendre plaisir à écrire.

    Alors,

    • si vous êtes blogueur ou aspirant écrivain,
    • si vous souhaitez accrocher facilement votre audience,
    • si vous voulez mieux écrire, et plus vite !

    … Voici le « top 10 » de mes conseils d’écriture.

    C’est parti !

    mieux écrire apprendre l'écriture bien rédiger
    Mieux écrire : 10 conseils

    1) OUBLIEZ VOTRE EGO ! ÉCRIRE c’est PARTAGER, PAS SE mettre en Valeur !

    Vous devez réaliser que votre objectif est d’offrir à vos lecteurs ce qu’ils recherchent.

    Ils se moquent que vous ayez un excellent style, une bonne culture générale, ou un vocabulaire riche. Ils ne vous lisent pas pour cela.

    Ils vous lisent parce qu’ils espèrent que vous leur donniez des réponses, et que vous les aidiez à atteindre leurs objectifs. C’est tout !

    Ne cherchez pas à impressionner. Quand vous écrivez dans cette perspective, vous êtes tenté d’en faire trop. Vous manquez de simplicité, de brièveté, d’authenticité.

    Oubliez votre ego. Concentrez-vous sur la raison qui pousse les autres à vous consulter.

    • Que veulent-ils ?
    • Quel est leur objectif ?
    • Quels conseils ou informations peuvent les aider ?

    Finalement, les lecteurs évaluent la qualité de vos articles surtout à l’utilité qu’ils en retirent.

    Si vous écrivez pour satisfaire votre ego, votre état d’esprit vous incitera à vous appliquer sur la forme plutôt que sur le fond. Vous emploierez des mots compliqués (et quelques fois inadaptées), des tournures de phrases pompeuses, au lieu de rendre l’information concise et digeste.

    Votre but est d’aider votre audience. Et, quand vous poursuivrez parfaitement ce but, vous adopterez naturellement un style bref, clair et décontracté. On appréciera d’autant plus vos articles pour cela.

    L’intérêt du lecteur est d’atteindre un objectif ou résoudre un problème. Il veut être guidé, éclairé, inspiré, motivé. Gardez cela en tête !

    En plus, écrire avec l’intention d’apporter un maximum est la meilleure manière d’être appréciée en retour. Les gens jugent mieux votre style lorsqu’ils sont reconnaissants de ce que vous leur offrez.

    2) SOYEZ BREF, CLAIR, SIMPLE.

    Quand il s’agit de bien écrire, le plus simple est le mieux.

    Bien écrire, c’est faire comprendre un maximum d’informations en un minimum de mots. C’est aussi savoir mettre du rythme, garder son lecteur accroché, lui donner la sensation qu’il progresse vite.

    Tout cela implique d’employer un vocabulaire simple et des phrases courtes. C’est d’autant plus vrai si vous écrivez sur internet, car l’attention d’un internaute se dissipe très, très rapidement.

    En bref : faites simple !

    • Ne décrivez pas une idée en 10 mots si 5 suffisent.
    • N’utilisez pas un mot en 4 syllabes si vous pouvez trouver un synonyme qui n’en a que 2.

    Sinon vous risqueriez de mal faire passer votre message, voire de paraître arrogant.

    Simplifiez-vous la vie et celle votre audience : adoptez un style direct, bref, clair. Écrivez comme si les gens n’avaient que quelques minutes pour vous lire (c’est souvent le cas, d’ailleurs.)

    3) PRATIQUEZ ! BEAUCOUP, ET Souvent.

    Il n’y a aucun secret. Pour mieux écrire, vous devez pratiquer sans arrêt.

    Tout est difficile avant de devenir facile.

    Écrire, comme chanter, dessiner, jouer d’un instrument ; toute compétence demande beaucoup d’exercice.

    Peut-être que certains sont plus doués que d’autres. Mais rien n’est jamais tout à fait inné. Écrire ne déroge pas à la règle.

    Pour vous améliorer, vous devez écrire, encore et encore, jusqu’à ce que cela devienne facile.

    Quand j’ai commencé, j’étais TRÈS mauvais. Je faisais un tas de fautes d’orthographe, d’erreurs de grammaire, et de phrases incompréhensibles – y compris pour moi-même.

    Puis, au fil du temps et avec de l’entraînement, j’ai fait des progrès. Aujourd’hui, écrire est devenu une compétence qui me rapporte de l’argent, et j’aide et inspire des centaines de personnes sur la toile.

    Si, vous souhaitez vous améliorer, je ne pourrais mieux vous conseiller que d’écrire beaucoup, et souvent.

    Pour pratiquer, vous pouvez créer votre propre blog, avoir un journal, ou proposer vos services sur des sites comme Textbroker ou Fiverr. Tous les moyens sont bons pour progresser.

    4) UTILISEZ LA FORME ACTIVE.

    Pour faire l’économie de mots inutiles et donner plus de rythme à vos articles, employez la forme active.

    Si, comme moi, vous rêvassiez durant les cours de français au collègue, voici un bref rappel :

    • La voix active se compose d’un sujet actif, suivi d’un verbe et d’un complément d’objet direct.

    Exemple : Un bon écrivain utilise la voix active.

    • La voix passive possède un sujet passif, d’un verbe et d’un complément d’agent.

    Exemple : La voix active est utilisée par un bon écrivain.

    On peut aisément repérer une phrase à la voix passive. Le plus souvent, « par » précède le complément d’agent ; sinon « de » ou « d’ ».

    Astuce : après avoir écrit la première ébauche d’un texte, faites Ctrl + F sur votre clavier pour rechercher les phrases avec « par », « de » ou « d’ ». Ensuite, identifiez celles à la voix passive et – si c’est approprié – remplacez-les par la voix active.

    5) L’ENVIRONNEMENT COMPTE…  

    Écrire demande de la concentration. Et la concentration ne peut être atteinte dans n’importe quel contexte.

    Dans l’idéal, écrivez dans un endroit calme et relaxant, sans risque d’être perturbé.

    Certaines personnes préfèrent être chez eux ; d’autres, dans un lieu public (cafés, parcs, etc.).

    Pour ma part, j’aime mieux travailler chez moi, avec parfois un fond musical.

    6) …LE MOMENT AUSSI !

    Si l’environnement compte, le moment d’écrire aussi.

    Nous avons tous un « temps fort. » Un instant dans la journée où notre concentration atteint son paroxysme.

     Souvent, cela arrive tôt le matin ou tard dans la soirée.

    Par exemple, j’ai plus de facilité à me plonger dans un état de concentration profond en matinée. En général, quand je commence ma session d’écriture entre 5 et 9 heures, je suis plus inspiré, ma mémoire fonctionne bien, je trouve mes mots, mes phrases, mes exemples et mes arguments plus facilement.

    Je connais d’autres personnes qui, au contraire, doivent attendre le soir pour arriver à se concentrer facilement.

    Ce qu’il faut retenir, c’est que votre niveau de concentration détermine la qualité de votre expression écrite et votre productivité.

    Conseil : Identifiez (1) votre environnement optimum et (2) votre temps fort. Puis, organisez vos sessions d’écriture en fonction de ces deux éléments.

    7) ÉDITEZ !

    L’édition est la partie la plus importante.

    Beaucoup pensent que le processus d’écriture consiste uniquement à rédiger. En réalité, ce n’est que la moitié du travail.

    Le procédé s’effectue en deux étapes distinctes :

    • D’abord une phase de composition : où vous notez ce que vous savez, ce qui vous arrive à l’esprit, etc., dans un certain ordre.

    Durant cette première étape, vous utilisez l’hémisphère droit de votre cerveau. Votre « partie créative. »  

    C’est le moment où vous laissez libre cours à votre imagination, aux pensées qui vous viennent en tête, et aux informations qui vous reviennent en mémoire.

    Vous ne devez pas prêter trop attention à la forme. Laissez simplement votre inspiration vous guider, à partir de votre plan et des idées que vous avez esquissés au départ.

    • Ensuite, une phase d’édition : où vous relisez votre ébauche, analysez et modifiez ce que vous avez écrit.

    Cette phase, contrairement à la première, fait appel à votre hémisphère gauche. Autrement dit, à votre « partie logique. »

    C’est dans cette étape que :

    1. Vous remaniez vos phrases, les mettez à la forme active, et les rendez limpides.
    2. Vous retirez le superflu.
    3. Vous complétez votre première mouture de nouvelles idées, ou compléments d’information.

    Dans l’idéal, l’édition consiste à réécrire son travail jusqu’à en être suffisamment satisfait. Cela implique parfois de se relire à plus de 6 ou 7 reprises.

    8)  Mais N’ÉDITEZ QU’APRÈS.

    Éditer est important. Cela dit, vous devez bien respecter l’ordre de ces deux phases.

    Si vous débutez, vous pouvez être tenté de revenir sur chaque phrase que vous venez d’écrire pour la modifier.

    Surtout, ne le faites pas !

    Écrire fait appel à son esprit créatif ; et éditer, à son esprit logique.

    Le problème, lorsqu’on mélange ces deux étapes, c’est qu’on peut difficilement laisser libre cours à sa créativité en se servant en même temps de sa logique.

    L’écriture demande un temps pour la créativité, et un autre pour la logique. C’est pourquoi vous devez écrire sans trop réfléchir aux détails d’abord – oubliez le style, l’orthographe, etc. Puis, relire pour s’assurer que les mots employés, les tournures de phrases, et l’ordre des idées, soient les meilleurs possible. Et modifier ce qui doit l’être.

    Figurez-vous la créativité et la logique comme deux ouvriers qui travaillent à la chaîne : l’un se charge de la création et envoie son travail à l’autre pour qu’il y ajoute les finitions.

    Si vous respectez cet ordre – Travail créatif → Travail logique – vous ne pourrez que mieux écrire.

    9) LIRE BEAUCOUP.

    Il faut lire beaucoup pour mieux écrire. C’est l’une des nombreuses leçons que j’ai apprises dans la biographie de Stephen King, un des auteurs les plus prolifiques de sa génération.

    La qualité de votre écriture est influencée par ce que vous lisez.

    Comme pour un musicien qui, à force d’écouter de la musique, développe une intelligence musicale, vous pouvez acquérir une meilleure intelligence littéraire en lisant.

    On a tendance à reprendre (souvent inconsciemment) un style d’écriture semblable aux auteurs qu’on aime lire. À s’en inspirer. En outre, cela vous permet d’enrichir votre vocabulaire et d’accroître vos connaissances.

    • Plus votre vocabulaire est étendu, plus il devient facile de retranscrire vos pensées par des mots ;
    • Mieux vous connaissez le domaine ou le sujet que vous traitez, meilleure sera la qualité de vos articles.

    C’est pourquoi lire est tout aussi important qu’écrire.

    10) AVOIR UNE BONNE HYGIÈNE DE VIE !

    Écrire est un boulot pénible par moment. Rester bloqué devant une page blanche ou avoir l’impression de dire n’importe quoi peut être très frustrant. C’est pourquoi beaucoup d’écrivains font des excès.

    Ernest Hemingway consommait beaucoup d’alcool quand il travaillait. D’où son célèbre conseil : « Write drunk, edit sober » (écrivez bourrés, éditez sobre.)

    Balzac, quant à lui, carburait au café. Il buvait une cinquantaine de tasses par jour, paraît-il.

    Et il y en a plein d’autres.

    Il n’est pas rare qu’un écrivain se drogue pour se sentir mieux – énergique, déterminé, relâché, concentré.

    Bien sûr, inutile d’en arriver jusque-là. Cependant, une chose est sure : l’état interne est important.

    Vous DEVEZ être dans un état interne positif quand vous écrivez. C’est la source de votre créativité, et il se ressent dans la qualité.

    La bonne nouvelle, c’est qu’en adoptant une hygiène de vie irréprochable on peut tout à fait cultiver un bon état interne au quotidien, sans passer par aucun stimulant.

    Avec une alimentation saine, le respect de son cycle de sommeil, assez de repos, et de l’exercice physique (régulier), on entretient ses pleines capacités à penser, à être créatif, et se concentrer.

    Cela permet de rester au summum de son efficacité.

    Drogue ou hygiène de vie pour mieux écrire : c’est à vous de choisir !

    S’il y a des questions auxquels vous aimeriez que je traite dans un prochain article, vous pouvez me contacter en cliquant sur ce lien. Si vous avez apprécié cet article, je vous encourage à le partager avec vos amis, ou toute personne susceptible de l’apprécier aussi. Je vous en serai reconnaissant.

    -Chris Berman

    A propos

    Bonjour.

    Je m’appelle Christopher Berman.

    Je suis écrivain, mais peut-être pas le genre auquel vous pensez…

    Je ne suis ni romancier ni édité dans une maison d’édition (tout du moins pour l’instant).

    En revanche, je vis de ma plume en offrant mes services de rédacteur web.

    Sur mon blog, je partage mes réflexions autour de l’écriture, du bien-être, du style de vie, et maints autres sujets.

    10 choses à savoir sur moi

    1. 35 ans.
    2. Né à Paris.
    3. Mère française, père américain.
    4. Diplômé en Sciences politiques.
    5. Vis actuellement à Saint Étienne.
    6. Aime (entre autres) : la lecture, les voyages, le sport.
    7. Ne fume pas, bois très occasionnellement.
    8. Minimaliste – la vie se doit d’être simplifiée au maximum.
    9. Qualités :honnête, serviable et presque modeste (travaille ce dernier point).
    10. Défauts : gourmand, fâcheuse tendance à placer des mots soutenus dans ses conversations (paraît-il).

    Des questions ?

    N’hésitez pas, je ne mords pas : contactez-moi.